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Ukraine: les combattants de Marioupol lancent un appel désespéré, Kiev reçoit des avions de chasse

  • Publié le 20 avril 2022 à 09:50
  • Actualisé le 20 avril 2022 à 09:53

55ème jour de guerre ce mercredi 20 avril 2022. L'Ukraine a reçu des avions de chasse pour l'aider à contrer l'offensive russe dans l'est du pays, où les derniers combattants ukrainiens retranchés à Marioupol ont lancé mardi un appel désespéré à la communauté internationale pour être secourus. La Russie a annoncé avoir mené une dizaine de frappes aériennes et de missiles dans l'est du pays. Selon Moscou, "des missiles de haute précision" ont "neutralisé 13 places fortes" ainsi que des "concentrations" de troupes près de la ville clé de Sloviansk, dans la région de Donetsk. Aucun couloir humanitaire n'a pu être mis en place en raison de l'oppoistion de la Russie. Nous sommes en direct (Photo AFP)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

  • Selon les médias russes, la Russie a lancé avec succès un missile intercontinental Sarmat

  • Tennis : Wimbledon exclut les Russes et Bélarusses du tournoi 2022

    Les Russes et les Bélarusses, Daniil Medvedev en tête, ont été exclus de l'édition 2022 de Wimbledon en réponse à l'invasion de l'Ukraine, a annoncé la direction du tournoi londonien

  • Tennis: vers une exclusion de Wimbledon pour les joueurs russes et bélarusses

    Wimbledon pourrait devenir en juillet le premier tournoi de tennis à refuser la participation des joueurs russes et bélarusses en raison de la guerre en Ukraine, le tennis les ayant relativement épargnés jusque-là. Daniil Medvedev, N.2 mondial, Andrey Rublev (8e), mais également Aryna Sabalenka (4e), Anastasia Pavlyuchenkova (15e), Viktoria Azarenka (18e): le Majeur sur gazon semble prêt à se passer de ces têtes d'affiche dans le cadre de sanctions contre la Russie, selon la presse britannique de mercredi.

    Avant même une annonce officielle de la part du tournoi anglais, Moscou a réagi en qualifiant "d'inacceptable" une telle décision. "Une nouvelle fois, ils font des sportifs les otages de préjugés politiques, d'intrigues politiques (...) C'est inacceptable", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

    Suivant les recommandations du Comité international olympique (CIO), les sportifs russes et bélarusses ont été bannis de nombreuses compétitions: Jeux paralympiques de Pékin, Mondial de football, Mondiaux de natation...

    En tennis, Russie et Bélarus ont été exclus des compétitions par équipes (Coupe Davis et Billie Jean King Cup), mais à titre individuel et sous bannière neutre, les joueurs et joueuses de ces deux pays sont à ce jour autorisés à jouer les tournois ATP et WTA. Toutefois, les quatre tournois du Grand Chelem, Open d'Australie, Roland-Garros, Wimbledon et US Open, sont indépendants des circuits hommes et femmes.

    Lire l'article de l'AFP ici.

  • Pénuries, Ukraine: l'industrie automobile fortement ralentie au premier trimestre

    Avec une production ralentie par des pénuries de semi-conducteurs et la guerre en Ukraine, les automobiles neuves ont vu leurs ventes plonger dans l'Union européenne en mars. Au total, 844.187 véhicules ont été écoulés au cours du mois, soit une baisse de 20,5% par rapport à mars 2021, et près d'un tiers de moins qu'en 2019, a indiqué mercredi l'Association européenne des constructeurs (ACEA).

    Depuis la fin du mois de février, l'arrêt d'usines de fournisseurs ukrainiens s'est ajouté aux pénuries de composants électroniques. L'Ukraine est notamment le principal fournisseur européen de faisceaux de câblage, des pièces décrites comme le "système nerveux" des voitures.

    Le mois a été catastrophique sur les principaux marchés, à l'image de l'Allemagne, de la France, de l'Italie, de l'Espagne ou de la Belgique, qui enregistrent des baisses à deux chiffres.

    Il s'agit du plus faible volume de ventes pour un mois de mars depuis le début de la série statistique en 1990, hors le cas exceptionnel de 2020 qui avait paralysé l'économie au début de la pandémie de Covid-19. Le marché européen vient de connaître les trois pires mois de son histoire (toujours hors année 2020), avec 2,2 millions de véhicules vendus.

    Depuis le printemps 2021, le marché automobile est freiné en Europe et en Amérique par une série de problèmes logistiques, dont une pénurie de semi-conducteurs. Ces puces électroniques, principalement fabriquées en Asie, sont indispensables à la fabrication des téléphones et ordinateurs portables, mais aussi des voitures qui embarquent toujours plus de technologie.

    Avec une stabilisation de l'approvisionnement en puces, l'ACEA prévoyait un rebond des ventes d'automobiles au deuxième semestre 2022, mais la guerre en Ukraine est venue doucher cet optimisme.

    L'Europe n'est pas la seule à ralentir: le marché a baissé au premier trimestre aux États-Unis (-16%), mais aussi au Japon, au Brésil ou en Inde. Seul le marché chinois reste en très forte croissance (+9%), mais des confinements locaux liés à des rebonds de l'épidémie laissent craindre des arrêts prolongés de la production.

    Lire l'article de l'AFP ici.

  • Zelensky défend Macron et met en garde Le Pen sur BFM

    Dans un entretien accordé à BFM et qui sera diffusé dans son intégralité ce mercredi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a évoqué l'élection présidentielle française. Il a invité la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen à revoir sa position. Interdite de séjour par le ministère des Affaires étrangères ukrainien en 2017, comme le rappelle BFM, elle n'est pas bien perçue par le gouvernement ukrainien. "Si madame la candidate venait à comprendre qu'elle s'est trompée, notre relation pourrait changer", a déclaré le président Zelensky sur l'antenne de la chaîne française. Il défend également ses bonnes relations avec Emmanuel Macron.

  • Marioupol semble près de tomber, les combats s'intensifient dans l'Est et le Sud

    Après bientôt deux mois de siège, le port stratégique ukrainien de Marioupol semblait mercredi proche de tomber aux mains des Russes, qui intensifiaient leur offensive sur l'est et le sud du pays.

    Dans ce contexte, le président du Conseil européen Charles Michel est arrivé mercredi matin à Kiev pour témoigner du soutien européen, 12 jours après la visite dans la capitale ukrainienne de son homologue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures", a affirmé dans la nuit de mardi à mercredi, sur son compte Facebook, un commandant de militaires ukrainiens qui résistent toujours dans la vaste aciérie d'Azovstal, dernier îlot de résistance de Marioupol, grande ville située sur la mer d'Azov, à l'extrémité sud du Donbass.

    "L'ennemi est 10 fois plus nombreux que nous", a déclaré Serguiy Volyna, de la 36e brigade de la marine nationale, sur Facebook. "Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider. Nous leur demandons d'utiliser la procédure d'extraction et de nous emmener sur le territoire d'un pays tiers".

    Le ministère ukrainien de la Défense a affirmé mercredi matin que l'armée russe "concentrait l’essentiel de ses efforts sur la prise de la ville de Marioupol et poursuivait ses tentatives d’assaut près de l’aciérie Azovstal". La Russie n'a pas commenté directement l'évolution de la situation. Les séparatistes prorusses de la région de Donetsk - dont relève Marioupol - ont affirmé que cinq militaires ukrainiens défendant l'aciérie avaient déposé les armes et que 140 civils avaient été évacués.

    Lire l'article complet ici

  • "Balle dans la tête": à la morgue de Boutcha, autopsies de crimes de guerre

    "Numéro 365, c'est à vous"?, demande sous son masque un volontaire ukrainien en montrant une housse mortuaire grise posée au pied d'une remorque, où 12 autres corps attendent pêle-mêle une place dans la petite morgue de Boutcha. "Oui c'est à moi", répond un homme. "Et l'autre, c'est pour vous?", continue le volontaire pressé d'en finir avec son chargement.

    "Non c'est à eux", décline Ievguen Pasternak. A 44 ans, il vient "tous les jours" depuis deux semaines pour tenter de retrouver Loudia et Nina, ses deux tantes adorées.

    Lioudmyla Botchok, 79 ans, a été tuée le 5 mars d'une balle dans la tête et le dos, selon son certificat de décès. Le corps de la septuagénaire a été retrouvé au 87 rue Peremoguy, couché sur le seuil de sa maison.

    Sa soeur Nina, 74 ans, handicapée mentale qui vivait avec elle, a été retrouvée décédée dans la cuisine. Cause de la mort: insuffisance cardiaque, mentionne son certificat de décès consulté par l'AFP. Son neveu est persuadé qu'elle est morte de peur, de solitude ou de faim, après que sa soeur a été exécutée par les Russes.

    Lire le reportage complet ici

  • Le Parlement finlandais entame le débat sur l'adhésion à l'Otan

    Le Parlement finlandais commence mercredi à débattre d'une adhésion à l'Otan pour mieux se protéger contre une éventuelle agression russe, avec une candidature désormais "très probable". Malgré les derniers avertissements de Moscou sur des renforts nucléaires dans la région baltique si la Finlande ou la Suède voisine rejoignaient l'alliance militaire menée par les Etats-Unis, Helsinki entend prendre une décision rapidement.

    "Je pense que ça interviendra assez vite. D'ici quelques semaines", avait affirmé la semaine dernière la jeune dirigeante sociale-démocrate du pays nordique, Sanna Marin. Longtemps partagés sur la question jusqu'à l'invasion de l'Ukraine, les 200 membres de l'Eduskunta, le Parlement du pays à peine centenaire, se dirigent vers une nette majorité en faveur de l'adhésion lors d'un probable vote d'ici l'été.

    Selon les pointages effectués par les médias finlandais, une centaine d'entre eux a déjà décidé de voter pour une adhésion, quand seulement 12 sont contre. Les autres attendent les débats pour afficher leur position.

    Sans exprimer de recommandation formelle, un nouveau "livre blanc" remis la semaine dernière par le gouvernement aux parlementaires a souligné que seule une adhésion à l'Otan permettait de bénéficier du parapluie de son célèbre article 5 de défense collective. Même si elle a rompu avec sa neutralité stricte à la fin de la Guerre froide et lors de son adhésion à l'Union européenne en 1995, la Finlande n'est aujourd'hui que partenaire de l'Otan.

    Pour le pays nordique, qui compte une frontière de 1.300 kilomètres avec la Russie, rejoindre les 30 membres de l'alliance apporterait une dissuasion "considérablement plus grande" contre une attaque de son puissant voisin, selon le livre blanc. Il est "très probable" que la Finlande soit candidate, a reconnu vendredi la ministre finlandaise des Affaires européennes, Tytti Tuppurainen, tout en assurant que la décision n'était pas prise.

    Lire ici l'article de l'AFP.

     

  • - Ukraine, pénuries : les ventes de voitures se sont effondrées de 20% en Europe en mars -

    Difficiles à produire, les automobiles neuves ont vu leurs ventes plonger dans l'Union européenne en mars, victimes des pénuries de semi-conducteurs et de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi l'Association européenne des constructeurs (ACEA).

    Au total, 844.187 véhicules ont été écoulés au mois de mars 2022, soit une baisse de 20,5% par rapport à mars 2021, et près d'un tiers de moins qu'en 2019. Il s'agit du plus faible volume de ventes pour un mois de mars depuis le début de la série statistique en 1990, hors le cas exceptionnel de 2020, qui avait paralysé l'économie au début de la pandémie de Covid-19.

    L'arrêt d'usines ukrainiennes s'est ajoutée aux pénuries de composants électroniques et aux problèmes de livraison qui minent l'industrie automobile depuis le printemps 2021.
    L'Ukraine est notamment le principal fournisseur européen de faisceaux de câblage, des pièces décrites comme le "système nerveux" des voitures.

    Faute de pièces, plusieurs usines ont été mises en pause à travers l'Europe. Volkswagen a dû interrompre temporairement sa production sur plusieurs sites allemands, dont une partie de son usine historique à Wolfsburg, et Zwickau, son centre de production de voitures électriques.

    L'usine Renault de Douai, qui produit la Mégane électrique, est à l'arrêt pour 11 jours. "Les problèmes logistiques, renforcés par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ont eu des conséquences néfastes sur la production d'automobiles", a commenté l'ACEA.

    La suite du reportage est ici

     

  • Selon le FMI, la stabilité financière mondiale résiste

    L'invasion de l'Ukraine par la Russie a secoué brièvement les marchés mais aucune crise financière mondiale ne s'est "matérialisée", a souligné mardi le Fonds monétaire international (FMI).

    Prévisions de croissance actualisées du FMI, dans le monde et dans différentes régions (AFP)

    En revanche, la guerre a considérablement assombri les perspectives économiques, selon le FMI, qui table désormais sur une croissance mondiale de 3,6% en 2022 (contre 4,4% en janvier) et abaisse de 1,1 point sa prévision pour la zone euro à 2,8%.

    Le PIB de la Russie devrait se contracter de 8,5% et celui de l'Ukraine de 35%.

  • Les Etats-Unis et leurs alliés prêts à de "nouvelles sanctions"

    Les Etats-Unis et l'Union européenne sont parvenus à "un large consensus sur la nécessité d'accentuer la pression sur le Kremlin, notamment à travers l'adoption de nouvelles sanctions", a déclaré mardi soir le gouvernement italien.

    Les alliés sont aussi tombés d'accord sur la nécessité "d'accroître l'isolement international de Moscou", a-t-il précisé dans un communiqué. Cette prise de position a été prise au cours d'une réunion virtuelle consacrée à l'offensive russe en Ukraine entre le président américain Joe Biden et les principaux alliés des Etats-Unis.

     

  • - La Russie annonce une "nouvelle phase" de la guerre

    La Russie a annoncé mardi avoir mené une dizaine de frappes aériennes et de missiles dans l'est de l'Ukraine, entamant selon Kiev "la bataille pour le Donbass" crainte depuis des semaines. Selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, il s'agit d'une "nouvelle phase" de la guerre. Selon Moscou, "des missiles de haute précision" ont "neutralisé 13 places fortes" ainsi que des "concentrations" de troupes près de la ville clé de Sloviansk, dans la région de Donetsk.

    Les combats "sont incessants" dans plusieurs villes, "c'est l'enfer", a déclaré le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, appelant les habitants à fuir.

  • Envoi d'avions de chasse, nouvelle aide militaire en préparation

    L'Ukraine a reçu des avions de chasse et des pièces détachées pour renforcer son armée de l'air, a indiqué mardi le porte-parole du Pentagone, John Kirby, refusant de préciser leur nombre ou les pays ayant fourni les appareils. Mais il s'agit vraisemblablement de Mig-29 de fabrication russe, que Kiev réclamait depuis le début du conflit et dont disposent une poignée de pays d'Europe de l'Est.

    Après l'envoi de pièces d'artillerie Howitzer annoncé la semaine dernière par Joe Biden, cette annonce témoigne d'un changement d'attitude des Occidentaux, qui ont pendant plus d'un mois refusé de fournir à l'Ukraine des armements lourds, pour éviter toute escalade du conflit.

    Et selon CNN et NBC News, les Etats-Unis s'apprêtent à approuver un nouveau paquet d'aide militaire à l'Ukraine s'élevant à 800 millions de dollars, moins d'une semaine après une précédente annonce d'une tranche du même montant.

  • Appel à la "pause humanitaire"

    Cette nouvelle offensive russe a été dénoncée, depuis New York, par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, qui a demandé aux deux parties de stopper les combats pour une "pause humanitaire" de quatre jours à l'occasion de la Pâque orthodoxe.

    Sur le terrain, la Russie a fait état de dizaines d'autres frappes de missiles dans le sud de l'Ukraine, autre ligne de front. Moscou, qui occupe déjà la ville de Kherson, "concentre ses forces" pour avancer vers la région de Mykolaïv, plus à l'ouest, où les bombardements se sont intensifiés, a indiqué mardi Natalia Goumeniouk, porte-parole du commandement sud des forces armées ukrainiennes.

    Dans cette région, le commandemant sud des forces armées ukrainiennes a fait état mardi du bombardement d'un hôpital à Bashtanka où le nombre de victimes n'était pas connu.

    A Kherson, la population continue à manifester contre la présence russe et boycotte les produits "importés par les occupants", a également indiqué le commandement sud.

    La suite du reportage est ici

     

  • - Volodymyr Zelensky : L'armée russe bloque tous les efforts visant à sauver notre peuple"

    Mardi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a renouvelé son appel à une évacuation des cvils encore présents à Marioupol. "La situation à Marioupol reste la même, aussi critique qu'elle peut l'être. L'armée russe bloque tous les efforts visant à organiser des corridors humanitaires et sauver notre peuple", a déclaré M. Zelensky dans une vidéo sur sa page Facebook.

    Avec cette offensive dans l'est de l'Ukraine, la Russie confirme une "nouvelle phase" de la guerre qu'elle a déclenchée en février, face à laquelle les alliés occidentaux de l'Ukraine ont décidé de répondre en allant nettement plus loin dans leur soutien militaire, avec l'envoi d'avions de combat.

    "Aujourd'hui, ils ont à leur disposition plus d'avions de chasse qu'il y a deux semaines", a déclaré mardi le porte-parole du Pentagone John Kirby, lors d'un point de presse. "Sans entrer dans les détails sur ce que d'autres pays fournissent, je dirais qu'ils ont reçu des appareils supplémentaires et des pièces détachées pour accroître leur flotte", a-t-il ajouté, laissant entendre qu'il s'agissait d'appareils de fabrication russe.

    Kiev réclamait de ses partenaires occidentaux des Mig-29 que ses militaires savent déjà piloter, et dont disposent une poignée de pays d'Europe de l'Est. Après l'envoi de pièces d'artillerie Howitzer annoncé la semaine dernière par Joe Biden, cette annonce témoigne d'un changement d'attitude des Occidentaux, qui ont pendant plus d'un mois refusé de fournir à l'Ukraine des armements lourds, pour éviter toute escalade du conflit.

    La suite du reportage est ici

     

  • Les combattants de Marioupol lancent un appel désespéré

    "Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures", a affirmé un commandant de militaires ukrainiens assiégés à Marioupol, port stratégique du sud-est de l'Ukraine, dont Moscou s'est juré de prendre le contrôle.

    "L'ennemi est dix fois plus nombreux que nous", a déclaré Serguiy Volyna, de la 36e brigade de la marine nationale, sur Facebook. "Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider. Nous leur demandons d'utiliser la procédure d'extraction et de nous emmener sur le territoire d'un pays tiers".

    La Russie affirme de son côté avoir ouvert un couloir censé permettre aux forces ukrainiennes ayant décidé de se rendre de sortir de Marioupol. Mardi dans la soirée, l'armée russe a cependant déploré que "personne" n'ait emprunté ce couloir humanitaire. Ce dernier sera rouvert de nouveau mercredi à partir de 11H00 GMT, selon la même source.

    Dans cette ville où les autorités craignent la mort de 20.000 à 22.000 civils, les combats se concentrent autour du complexe métallurgique d'Azovstal.
    Des combattants ukrainiens y sont retranchés, mais aussi "au moins mille civils, la plupart des femmes, des enfants et des personnes âgées, dans les abris souterrains" de l'usine, a affirmé mardi le conseil municipal de Marioupol sur Telegram.

    La Russie, qui a appelé mardi les défenseurs de Marioupol à cesser "leur résistance insensée" après un premier ultimatum dimanche, est déterminée à s'emparer de ce port. Cette prise stratégique lui permettrait de faire la jonction entre la Crimée, annexée en 2014, et les républiques séparatistes prorusses du Donbass.

    La suite du reportage est ici

     

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À propos

- "Nouvelle phase" de la guerre -

La Russie a annoncé mardi avoir mené une dizaine de frappes aériennes et de missiles dans l'est de l'Ukraine, entamant selon Kiev "la bataille pour le Donbass" crainte depuis des semaines. Selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, il s'agit d'une "nouvelle phase" de la guerre. Selon Moscou, "des missiles de haute précision" ont "neutralisé 13 places fortes" ainsi que des "concentrations" de troupes près de la ville clé de Sloviansk, dans la région de Donetsk.

Les combats "sont incessants" dans plusieurs villes, "c'est l'enfer", a déclaré le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, appelant les habitants à fuir.

- Moscou appelle les Ukrainiens à "déposer les armes" -

Le ministère russe de la Défense a appelé toute l'armée ukrainienne à "déposer les armes" et les derniers défenseurs de Marioupol à cesser leur "résistance insensée". L'armée russe a affirmé avoir ouvert mardi un couloir pour évacuer les soldats ukrainiens présents dans la zone industrielle de ce port stratégique du sud-est de l'Ukraine.

- Guterres veut une "pause humanitaire" -

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé mardi l'offensive russe en Ukraine et demandé aux deux parties de stopper les combats pour une "pause humanitaire" de quatre jours à l'occasion de la Pâque orthodoxe, afin de "permettre l'ouverture d'une série de couloirs humanitaires".

- Moscou expulse de nombreux diplomates européens -

La Russie a multiplié mardi les annonces d'expulsions de diplomates de pays européens (belges, néerlandais et autrichiens), en représailles aux mesures similaires prises récemment par ces pays à la suite de l'offensive russe en Ukraine.

- La stabilité financière mondiale résiste (FMI) -

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a secoué brièvement les marchés mais aucune crise financière mondiale ne s'est "matérialisée", a souligné mardi le Fonds monétaire international (FMI).

En revanche, la guerre a considérablement assombri les perspectives économiques, selon le FMI, qui table désormais sur une croissance mondiale de 3,6 % en 2022 (contre 4,4 % en janvier) et abaisse de 1,1 point sa prévision pour la zone euro à 2,8 %.

Le PIB de la Russie devrait se contracter de 8,5 % et celui de l'Ukraine de 35 %.

- Les Etats-Unis et leurs alliés se réunissent -

Le président américain Joe Biden a entamé mardi une réunion virtuelle consacrée à l'offensive russe en Ukraine avec les principaux alliés des Etats-Unis. La visioconférence réunit les dirigeants français Emmanuel Macron, britannique Boris Johnson, allemand Olaf Scholz, roumain Klaus Iohannis, polonais Andrzej Duda, italien Mario Draghi, canadien Justin Trudeau et japonais Fumio Kishida.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg participe aussi à l'appel, ainsi que les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, Ursula von der Leyen et Charles Michel.

- Le Premier ministre espagnol bientôt à Kiev -

Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, se rendra "bientôt" à Kiev, ont indiqué mardi des sources gouvernementales à l'AFP, sans toutefois préciser la date exacte du voyage "pour des raisons de sécurité".

M. Sánchez, un socialiste, avait annoncé lundi la réouverture "dans quelques jours" de l'ambassade d'Espagne à Kiev.

- La France pour un embargo sur le pétrole russe -

Quelques heures après l'annonce par l'Ukraine du lancement d'une nouvelle offensive russe dans le Donbass, il est "plus que jamais nécessaire" de cesser les importations européennes de pétrole russe, a répété mardi le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire. "Nous avons toujours dit que nous voulions un embargo sur le charbon, c'est fait, et un embargo sur le pétrole russe", a-t-il fait valoir.

En 2021, Moscou a fourni 30 % du brut et 15 % des produits pétroliers achetés par l'UE. 

- Aucun couloir d'évacuation de civils mardi -

Aucun couloir d'évacuation des civils n'a pu être organisé mardi en Ukraine, faute d'accord avec la partie russe, et ce pour le troisième jour consécutif, a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.

Selon elle, "des bombardements intenses se poursuivent dans le Donbass". A Marioupol, "les Russes refusent d'ouvrir un couloir pour la sortie des civils en direction de Berdiansk".

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