[EN DIRECT] Guerre en Ukraine

La Russie annonce un cessez-le-feu à Marioupol pour évacuer des civils

  • Publié le 25 avril 2022 à 00:05
  • Actualisé le 25 avril 2022 à 19:37

60ème jour de guerre en Ukraine. Le pays entre dans son troisième mois de conflit. Alors que les bombardements se poursuivent à Marioupol, l'Organisation des nations unies (ONU) appelle à une trêve immédiate afin d'évacuer les quelques 10.000 civils encore sur place. De son côté, Volodymyr Zelensky a de nouveau appelé à rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine "pour mettre fin à la guerre". Ce lundi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres ira en Turquie, important médiateur dans le conflit en Ukraine, avant de se rendre à Moscou et à Kiev. Suivez notre direct. (Photo AFP)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

  • Le secteur du bâtiment touché par la pénurie des matériaux de construction

    Comme de nombreux secteurs, celui du bâtiment subit les conséquences de la pénurie de matières premières et utiles sur les chantiers, provoquant l’arrêt ou l’abandon de nombres d’entre eux pour des raisons économiques ou matérielles. Contactée, la Fédération française du bâtiment évoque les multiples difficultés rencontrées ces derniers mois avec la crise du Covid-19, ainsi que les répercussions de la guerre en Ukraine sur la production de matériaux pour le bâtiment.

     

     

  • Dans le Donbass, le "petit carnet de guerre" de Mykola, "pour l'Histoire"

    De sa maison-tourelle de Lyssytchansk, dans le Donbass, posté avec ses jumelles face aux positions russes, Mykola tient depuis 58 jours son "petit carnet de guerre". En haut à droite, la date. En-dessous, centré, chaque jour, ces mêmes deux premiers mots: "Nous tenons !" L'écriture d'écolier, de jolis caractères cyrilliques bien liés, remplit chaque page de ce cahier. Cet Ukrainien de 67 ans, belle prestance et barbe grisonnante, tient ce journal parce qu'il aurait aimé que sa mère fasse la même chose depuis cette même maison pendant la Seconde guerre mondiale, "pour l'Histoire", dit-il.

    Retrouvez la suite de ce reportage ici.

  • Vingt militants de Greenpeace, qui bloquaient un pétrolier russe en Norvège, ont été arrêtés

    Des militants de Greenpeace se sont enchaînés pendant plusieurs heures lundi à un pétrolier russe dans le fjord d’Oslo pour l’empêcher de décharger sa cargaison d’hydrocarbures, a annoncé l’organisation. « Vingt personnes qui n’avaient pas obéi aux ordres des policiers ont été arrêtées », a déclaré la police dans un communiqué après avoir mis fin à l’action de Greenpeace.

    Affrété par le groupe pétrolier russe Novatek, l’Ust-Luga, immatriculé à Hongkong, transporte 95 000 tonnes de kérosène à destination du terminal d’Esso à Asgardstrand, dans le sud-est de la Norvège, avait précisé l’ONG dans un communiqué. « Je suis choqué que la Norvège se comporte comme un havre pour le pétrole russe dont on sait qu’il finance la guerre [du président russe Vladimir] Poutine », a déclaré Frode Pleym, à la tête de Greenpeace Norvège et cité dans le communiqué.

  • Moscou expulse 40 diplomates allemands

    Au 61ème jour de la guerre en Ukraine, la Russie a annoncé l’expulsion de 40 diplomates allemands en guise de représailles, Berlin ayant pris une mesure similaire au début du mois d’avril. Plusieurs civils ont été tués par des bombardements dans le centre-ouest de l’Ukraine.

     

  • Le gendarme du nucléaire civil se rendra à Tchernobyl demain

    Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, va se rendre dans la centrale de Tchernobyl demain, accompagné d’une équipe d’experts de l’instance onusienne. "Nous allons pouvoir mieux comprendre la situation en nous fondant sur nos propres mesures scientifiques et évaluations techniques", a déclaré le responsable de l’AIEA. Outre cette mission de « contrôles radiologiques », l’équipe livrera également « des équipements vitaux » (dosimètres, combinaisons de protection, etc.).

    Les autorités ukrainiennes avaient déclaré à la mi-avril qu’elles ne parvenaient pas à rétablir les moyens de surveillance de la radioactivité sur ce site du nord de l’Ukraine. Les soldats russes, qui l’avaient envahi le 24 février, au premier jour de leur offensive, ont créé, selon elles, un réseau souterrain, s’exposant à de fortes radiations. Ils se sont finalement retirés d’eux-mêmes du site à la fin de mars.

  • Au moins cinq morts dans des bombardements d’installations ferroviaires

    Au moins cinq personnes ont été tuées et dix-huit autres blessées lundi dans des bombardements russes sur des installations ferroviaires dans la région de Vinnytsia, dans le Centre-Ouest de l’Ukraine, a annoncé le parquet local, précisant que les tirs de roquettes dans la matinée avaient visé des « infrastructures de transport » près des petites villes de Jmerynka et Koziatyn.

  • "Pas d'accord" pour un couloir humanitaire depuis Azovstal à Marioupol, selon Kiev

    L'Ukraine affirme qu'il n'y a "pas d'accord" pour un couloir humanitaire à Marioupol, dans la zone industrielle d'Azovstal, contrairement à ce qu'affirmait Moscou plus tôt.

  • L'impact environnemental de la guerre, l'autre menace sur la population

    La destruction de sites sensibles, comme des mines à charbon ou des raffineries, expose la population aux métaux lourds, aux gaz toxiques ou aux particules fines. Une pollution qui mettra des années à être nettoyée, et qui impacte durablement la santé de la population, s'inquiète l'ONU.

     

     

  • "La guerre se terminera, j'ai fait un voeu": paroles d'enfants à Kharkiv

    Alina, Alex, Daniel, Kiril et Lilia sont âgés de 8 à 14 ans. Depuis le début de la guerre en Ukraine il y a deux mois, ils dorment avec leur famille à l'abri des bombes dans un grand parking souterrain à Kharkiv, dans l'est du pays. La deuxième ville d'Ukraine - près d'1,5 million d'habitants avant la guerre - est visée chaque jour par des roquettes russes. Des frappes aléatoires, espacées, à toute heure du jour ou de la nuit, parfois meurtrières, et qui visent particulièrement des quartiers d'habitations du nord et du nord-est, près de la ligne de front. Dans le parking souterrain froid et humide où ils s'abritent, les cinq enfants ont raconté à l'AFP comment ils ont vécu le début de la guerre, leur vie au quotidien, les bombardements et leurs espoirs de paix.

    Retrouvez leurs témoignages ici.

  • Washington croit en la victoire de Kiev et veut affaiblir la Russie

    Après avoir contrecarré les plans de la Russie, l'Ukraine pourrait également remporter la bataille du Donbass, et remporter la guerre, veulent croire les Etats-Unis. Le chef du Pentagone Lloyd Austin a affirmé ce lundi 25 avril que l'Ukraine en était capable, adoptant un ton résolument offensif au lendemain de la première visite à Kiev de dirigeants américains depuis l'invasion russe. Mais seulement s'ils "ont les bons équipements, le bon soutien", a-t-il admis.

     

  • L'Ukraine "peut gagner" la guerre contre la Russie "avec les bons équipements", dit le chef du Pentagone

    L'Ukraine peut, si elle a les "bons équipements", "gagner" la guerre contre la Russie, que Washington souhaite suffisamment "affaiblie" pour qu'elle ne lance plus d'invasion comme celle qu'elle mène depuis le 24 février, a déclaré lundi le chef du Pentagone au retour d'une visite à Kiev avec le secrétaire d'Etat américain.

    "La première chose pour gagner, c'est de croire que l'on peut gagner. Et ils sont convaincus qu'ils peuvent gagner", a dit Lloyd Austin à quelques journalistes à propos des Ukrainiens. "Ils peuvent gagner s'ils ont les bons équipements, le bon soutien", a-t-il ajouté, au lendemain de son déplacement, le premier de ministres américains depuis le début du conflit le 24 février.

     "Nous voulons voir la Russie affaiblie à un degré tel qu'elle ne puisse pas faire le même genre de choses que l'invasion de l'Ukraine", a encore déclaré le ministre américain de la Défense, après avoir rencontré dimanche le président Volodymyr Zelensky."Elle a déjà perdu beaucoup de capacités militaires, et beaucoup de troupes pour être franc, et nous ne voudrions pas qu'elle puisse rapidement reconstituer ces capacités".

    Les Etats-Unis - qui ont aussi annoncé une nouvelle aide militaire de 700 millions de dollars, dont quelque 400 millions pour aider des pays d'Europe de l'est ayant fourni des armes à l'Ukraine - ont accéléré dernièrement leurs livraisons d'équipements militaires à l'Ukraine. Ils lui livrent désormais des armes lourdes, afin de résister à l'offensive russe qui se concentre sur l'est et le sud du pays, après que les troupes de Moscou eurent échoué dans la région de Kiev, dont elles se sont retirées fin mars.

    Le président Zelensky, qui ne cesse d'appeler ses partenaires occidentaux à fournir plus d'armes offensives à Kiev, a remercié Washington, le peuple américain et le président Joe Biden "personnellement", pour leur soutien. Il a souligné que l'aide militaire américaine "inédite", d'un montant total de 3,4 milliards de dollars, était "la contribution la plus importante au renforcement des capacités de défense ukrainienne."

    La suite du reportage à retrouver ici.

  • L'Autriche opposée à l'obtention du statut de "candidat à l'adhésion de l'Union Européenne de l'Ukraine "

    Le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, s'est dit opposé à l’accession de l’Ukraine au statut de candidat à l’adhésion de l’Union européenne.

     

  • La Russie annonce un cessez-le-feu à Marioupol pour évacuer des civils

    Moscou annonce un cessez-le-feu pour permettre aux civils de quitter Azovstal, zone encore non occupée par l'armée russe à Marioupol. Il s'agit d'un site métallurgique qui reste un lieu stratégique pour Kiev, aux mains des soldats ukrainiens. Pour rappel, la ville portuaire de Marioupol, au sud de l'Ukraine, est dans la viseur de l'armée russe depuis le début de la guerre.

  • Vladimir Poutine félicite Emmanuel Macron pour sa réélection

    Le président russe Vladimir Poutine a adressé ses félicitations à son homologue français Emmanuel Macron réélu la veille, lui souhaitant du "succès" pour son nouveau mandat, en dépit des vives tensions liées à l'Ukraine, selon le Kremlin.

     

  • Incendie dans un dépôt de carburant à Briansk en Russie

    Un grand dépôt de carburant était en flammes ce lundi dans une ville de Russie située près de la frontière ukrainienne, ont rapporté les autorités russes, sans préciser les raisons de l'incendie.

     

     

    "Un incendie s'est déclaré au dépôt de carburant Transneft Briansk-Droujba à Briansk", ville située à 150 km de la frontière avec l'Ukraine et servant de base logistique à l'offensive militaire de Moscou dans ce pays, a indiqué le ministère des Situations d'urgence.

     

  • Deux drones battus par l'armée russe

    La Russie a abattu ce lundi deux drones ukrainiens près de la frontière avec l'Ukraine, où Moscou mène une offensive militaire depuis plus de deux mois, ont déclaré les autorités locales.

  • Bonjour nous ouvrons ce live pour suivre la guerre en Ukraine

À propos

L’Ukraine a proposé ce soir à la Russie un cycle « spécial » de négociations pour évoquer le sort des civils et soldats ukrainiens toujours prisonniers de la ville de Marioupol, dans le sud de l’Ukraine, a fait savoir un conseiller de la présidence à Kyiv. Ces pourparlers, a déclaré Oleksy Arestovitch dans une allocution vidéo, auraient pour objectif l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu à Marioupol, avec l’ouverture de couloirs humanitaires pendant « plusieurs jours » et la libération des combattants ukrainiens piégés dans l’usine Azovstal.

 

- L’ONU appelle à une trêve "immédiate" à Marioupol -

Malgré les nombreux appels à une trêve pour le week-end pascal des chrétiens orthodoxes, les combats et les bombardements se sont poursuivis en Ukraine. Les Nations unies ont appelé dimanche à une trêve "immédiate" à Marioupol, afin de permettre l’évacuation de quelque 100 000 civils encore coincés dans ce port ukrainien presque entièrement contrôlé par l’armée russe, selon un communiqué d’Amin Awad, coordinateur de l’ONU pour la crise en Ukraine.

Les autorités ukrainiennes regrettent un nouvel échec dans la mise en place d’un couloir humanitaire à Marioupol. Les efforts déployés pour mettre en place un couloir humanitaire à Marioupol, dans le sud-est du pays, ont une nouvelle fois échoué, a déclaré la vice-première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk cet après-midi. Une autre tentative serait faite demain, a-t-elle ajouté auprès de Reuters. Cette évacuation n’inclura pas les civils actuellement réfugiés dans l’aciérie Azovstal, où les derniers défenseurs ukrainiens de la ville résistent encore, mais seulement ceux qui se trouvent dans le reste de la ville, occupée par les Russes.

- Négociations au point mort -

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) s'est dite "extrêmement inquiète" suite à l'arrestation dans les territoires ukrainiens séparatistes pro-russes de membres de sa mission d'observation du cessez-le-feu de 2014, faisant suite au conflit qui avait éclaté entre ces régions et Kiev après l'annexion russe de la Crimée. L'OSCE avait évacué plusieurs centaines d'observateurs de dizaines de pays dès le début de l'invasion russe. Mais restaient sur place des employés ukrainiens, dont "un certain nombre sont détenus à Donetsk et Lougansk", a déploré l'OSCE dans un tweet, disant "utiliser tous les canaux disponibles pour faciliter leur libération".

Les négociations de paix restent au point mort, alors que les combats continuent à faire rage dans l'est et le sud de l'Ukraine. Selon l'état-major ukrainien, la ville de Kharkiv, deuxième ville du pays, reste "partiellement bloquée" par les forces russes qui continuent de bombarder.

Dans le bassin du Donbass (Est), formé des régions de Donetsk et de Lougansk, les troupes russes ont "intensifié leurs offensives" dans trois directions, selon l'état-major ukrainien: Severodonetsk, capitale de facto de la région de Lougansk sous contrôle ukrainien, Popasna, une cinquantaine de kilomètres plus au sud, et Kourakhikva, proche de Donetsk.

A Koroviy Iar, localité du nord du Donbass où les Russes ont pris position depuis samedi, des combats se déroulaient à l'entrée du village, a constaté l'AFP. Des chars et des blindés ukrainiens renforçaient la contre-offensive et couvraient une tentative d'évacuation de 30 civils.

Sur le front Sud, dans la zone entre les régions de Kherson, en grande partie sous contrôle russe, et de Mykolaïv, l'armée ukrainienne n'a pas fait part de changements notables. La veille, Kiev avait fait état d'une poussée des forces russes dans le Nord de la région de Zaporojjia, dont elles tiennent la partie Sud bordant la mer d'Azov.

- Guterres lundi à Ankara -

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres ira lundi en Turquie, un important médiateur dans le conflit en Ukraine, avant de se rendre à Moscou et à Kiev, a indiqué l'ONU dans un communiqué. Samedi, Volodymyr Zelensky a critiqué la décision de M. Guterres de se rendre d'abord à Moscou et ensuite seulement à Kiev, déclarant qu'il n'y avait "aucune justice et aucune logique dans cet ordre". Ankara tente actuellement d'organiser un sommet à Istanbul entre MM. Zelensky et Poutine, bien que les responsables turcs admettent que les perspectives de tels pourparlers restent actuellement faibles.

Des responsables américains sont également attendus en Ukraine, après deux mois de guerre. La venue à Kiev du secrétaire d'Etat Antony Blinken et du ministre de la Défense Lloyd Austin - dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé samedi qu'ils venaient discuter notamment des livraisons d'armes américaines à l'Ukraine - est la première de dirigeants américains depuis le début du conflit le 24 février. Elle intervient après celles de plusieurs dirigeants européens ces dernières semaines.

- Six morts à Lougansk, huit à Odessa -

Les troupes russes, qui se sont retirées fin mars de la région de Kiev et du Nord de l'Ukraine, concentrent désormais plutôt leurs attaques dans l'Est et le Sud du pays.

Dans la région de Lougansk (Est), six civils ont ainsi trouvé la mort samedi, victimes de frappes russes près du village de Guirské. Selon le président ukrainien, sept missiles ont aussi visé Odessa samedi, dont un "a touché un immeuble d'habitations" et "deux ont été abattus" par le système de défense antiaérienne ukrainienne. Au moins huit personnes ont été tuées.

- Aide militaire polonaise de 1,5 milliard d'euros -

La Pologne a fourni à l'Ukraine des armes d'une valeur de 1,6 milliard de dollars (1,5 milliard d'euros) pour l'aider face à l'invasion russe, a déclaré samedi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki à l'issue d'une rencontre à Cracovie (Sud) avec son homologue ukrainien Denys Chmygal.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com avec AFP

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