[CINOR] Téléphérique urbain

Le deuxième ligne Bellepierre-La Montagne plébiscitée

  • Publié le 9 décembre 2017 à 18:00
  • Actualisé le 30 janvier 2018 à 17:30

La phase de concertation préalable à propos du projet de téléphérique urbain Bellepierre-La Montagne se tenait du 29 septembre au 31 octobre 2017. Près de 1.200 avis étaient collectés. Un cabinet-conseil spécialisé les classaient et les analysaient. Ils étaient restitués lors d'une réunion publique organisée ce vendredi 8 décembre à La Montagne. Environ 80 personnes étaient présentes. Selon la Communauté intercommunale du Nord (CINOR), 90 % des participants plébisciteraient cette deuxième ligne. Nous publions ci-après son communiqué.


La CINOR vient de dresser le bilan de la concertation préalable du projet de ligne téléphérique Bellepierre – La Montagne, qui s'est déroulée du 29 septembre au 31 octobre. Au cours de cette période de concertation, la CINOR, avec le concours de la Ville de Saint-Denis et de partenaires, a organisé de nombreuses actions pour informer et recueillir les avis sur le projet.

Une exposition permanente s'est tenue sur six sites d'accueil du public, trois réunions publiques ont été organisées en présence de 50 à 130 personnes, des animations se sont greffées aux événements grand public comme la Semaine créole et le Grand Raid, un site Internet dédié au projet et une page Facebook ont permis de se renseigner et de s'exprimer, des questionnaires ont été distribués au cœur des quartiers directement concernés.
 
Avec la mise en place de ce dispositif, la CINOR a recueilli 1 139 avis et contributions. Ces données, qui ont été classées et analysées par un cabinet-conseil spécialisé, ont conforté les élus communautaires dans ce projet de deuxième ligne de téléphérique. Le projet est globalement approuvé : 90 % des répondants considèrent que le téléphérique valorise le territoire et ils sont 77 % à vouloir l'utiliser.
 
Beaucoup de remarques ont salué la qualité du projet, le caractère innovant et porteur pour la Ville de Saint-Denis et pour La Réunion. Quant aux principales critiques, elles portent essentiellement sur le coût du projet et sur l'idée qu’il y aurait d’autres priorités. 
 
Nombreux sont ceux qui pensent emprunter le téléphérique en laissant leur véhicule en station, dans des parkings-relais. Ils sont aussi nombreux à estimer que le réseau actuel de bus devra être amélioré et renforcé. L’idée de navettes desservant les différents quartiers de La Montagne est évoquée, celle de prolonger le tracé de la ligne également.
 
Les contributeurs ont bien mesuré l’enjeu de développement que représente le téléphérique pour les quartiers de La Montagne, enjeu de développement économique et touristique d’abord, enjeu de développement urbain et de désenclavement ensuite. Certains imaginent les activités et les emplois que cette infrastructure de transport pourrait générer.
 
La CINOR a pris en considération ces différents retours et lors de la réunion publique de clôture de ce vendredi, a présenté 12 engagements dont notamment :

• Maintenir le projet dans une enveloppe financière de travaux de 30 millions d’euros, avec un plan de financement maîtrisé pour garantir sa réalisation d'ici 2021.

• Concrétiser le projet pour un temps de trajet de 5 minutes et une fréquence maximale de 5 minutes entre chaque départ de cabine.

• Pratiquer les mêmes tarifs que sur le réseau bus ; des horaires coordonnés ; et des arrêts de bus, des parkings vélos sécurisés, des aires de co-voiturage et des déposes-minutes à proximité immédiate des deux stations.

• Installer un parking-relais sécurisé au pied de la station Belvédère-La Vigie, avec un tarif de stationnement attractif associé au ticket utilisable pour le téléphérique et le bus.

• Mettre en place un Comité de voyageurs à La Montagne pour suivre et participer au redéploiement des modes de transports et de mobilité dans ce secteur 

• En fonction du succès de cette ligne, mettre à l'étude une extension de la ligne visant à desservir d’autres quartiers de La Montagne.
 
La concertation préalable terminée, la CINOR va reprendre les études de programme avec le groupement EGIS RAIL. A partir des données résultant de la concertation, ils vont élaborer le programme technique et fonctionnel du téléphérique en vue de soumettre courant 2018 le cahier des charges aux entreprises, et donc de lancer la procédure d'appel d'offres. Le premier coup de pioche pour la réalisation de cette deuxième ligne de téléphérique urbain est envisagé fin 2019.

guest
0 Commentaires