Commission permanente

Conseil départemental : 882 000 euros pour les Jeux des îles

  • Publié le 1 juillet 2015 à 17:14

Réunie ce lundi 29 juin 2015, la commission permanente du conseil départemental a examiné plusieurs rapports et attribué diverses subventions. Un appui particulier à la compétition des Jeux de îles a été adopté.

882 000 euros pour le financement des Jeux des Îles : c’est la subvention accordée par la commission permanente du conseil départemental ce lundi. Les élus entendent ainsi réaffirmer leur soutien à la compétition et à l’accueil des sportifs. 96 000 euros seront destinés à la préparation des athlètes et à la venue des Kréopolitains, tandis que 350 000 euros seront réservés à l’organisation. 

Côté mobilité, le CNARM (Comité national d’accueil et d’actions pour les Réunionnais en mobilité) reçoit plus de 7 millions d’euros, dédiés à son fonctionnement et à ses différentes actions. Avec plus de 2000 départs de jeunes par an, le comité affirme un taux de réussite supérieur à 70 %. Le conseil départemental souhaite ainsi favoriser " l’insertion des Réunionnais en métropole ".

Le domaine du social reçoit quant à lui une aide à hauteur de 1,1 million d’euros, consacrée à 25 associations. Une somme dédiée à renforcer l’accompagnement des familles, l’aide alimentaire et la prévention des violences intrafamiliales. Le Département organise également cette année la Journée départementale du handicap ainsi que la Journée départementale des personnes âgées en septembre et octobre prochains.

Enfin, dans le domaine de l’environnement, c’est le projet de sauvegarde des pétrels qui récolte des subventions. 300 000 euros seront versés par le conseil départemental pendant six ans, soit 50 000 euros par an jusqu’à 2020.

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4 Commentaires
8 ans

5 cercle , du 1er au 5eme cercle , lequel est mieux!

8 ans

800 000 euros moins les locations de voitures et etc.... , la réflexion est bien poussé , alors il reste combien ! , c'est du gaspillage d'argent public qui peut servir à d'autres choses , comme les restos du coeur etc....

Timizo
Timizo
8 ans

Faut pousser la réflexion un peu plus loin mon cher Bayoun. La totalité de cet argent est un investissement dans le tissu économique local, donc créateur d'emplois. Le traiteur qui va fournir les repas va devoir embaucher, les loueurs de voitures vont fonctionner à fond, les bus aussi, donc les chauffeurs aussi...
L'emploi ne peut se créer que par l'activité, c'est exactement ce qui se fait à travers le financement des Jeux. Et puis il y a d'autres objectifs, resserrer les liens humains, entre réunionnais, mais aussi entre jeunes de la zone, le camp des jeunes, etc...venez voir les jeux, on en reparle après?

bayoune
bayoune
8 ans

Bin konm ni wa, kan domoune la faim i trouve pa larzan, mé pou organize lo zeu. 882 000 euros pour le financement des Jeux des Îles, et va fé krware anou i trouve pa larzan pou kré lanplwa. Nou lé dann in moune alanver. Zoué, travaye pi, épi alé krévé. C'est ainsi qu'on fini par tuer tout un peuple en difficulté de survie. Qu'on se rappelle quand même que la Réunion compte 175 000 chômeurs, plus de 50% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté. Réduit en valeur réelle au nombre de réunionnais VRAI, nou lé petèt à 75% o somaz. Kass pa la tète, larzan nana, pa pou noute gèl, mé pou fé zoli. Cela me rappelle, un peu l'histoire de la Grèce, confrontée aux multiples problèmes de faillite quasi générale, une économie trafiquée quand elle n'est pas en ruine, et elle s’est permise d’organiser des Jeux Olympique de 2004, prévus à 4,6 milliards au départ pour finir à 11,2 milliards d’euros, chiffres officiels, combien se sont foutus dans les poches ces organisateurs ? Selon d’autres estimations indépendantes, ces jeux auraient couté à la Grèce quelques 20 milliards d’euros. Il est évident que ces jeux aient porté un coup fatal à l’économie grèque. Aujourd’hui les grècs font les poubelles pour survivre. A la Réunion, les gens vont davantage se ruer dans les dépôts d’ordures pour se ravitailler. Le Conseil départemental s’en fout. « Notre » petite présidende française et ses complices pourront pavoiser à coté des sportifs, se croire grandir. Ne serait il pas temps de se ressaisir devant les difficultés rencontrées par les planteurs en ruine ?