[LIVE] Aucun nouveau cas de covid-19 à La Réunion, 418 patients dans l'île, 460 à Mayotte

L'Assemblée nationale approuve le plan de déconfinement d'Edouard Philippe avec 368 voix "pour"

  • Publié le 28 avril 2020 à 16:55
  • Actualisé le 28 avril 2020 à 22:30

Ce mardi 28 avril, aucun cas de covid-19 n'a été recensé à La Réunion. Avec 418 cas depuis le début de l'épidémie, La Réunion n'est plus le département ultramarin le plus touché. Mayotte, avec 460 cas déclarés et 4 décès, passe tristement en tête alors que l'île est aussi lourdement touchée par la dengue. Ce mardi le gouvernement dévoile les grands axes de son plan de déconfinement au cours d'une présentation donnée par le premier ministre Edouard Philippe devant les députés qui devront voter à l'issue de son discours. Dans le monde, la barre des 3 millions de cas a été franchie ainsi que celle des 200.000 morts. Suivez notre direct (Photo rb/www.ipreunion.com)

Suivez la présentation du plan de déconfinement par le Premier ministre Edouard Philippe :

Ce qu'il faut retenir

• Acun cas de nouveau cas de covid-19 n'a été recensé ce mardi 28 avril. Le total des cas reste donc de 418 cas depuis le début de l'épidémie. Deux personnes sont toujours en réanimation. Quatre autres patients sont hospitalisés hors du service réanimation

• Mayotte compte désormais 460 cas confirmés, et devient le territoire ultramarin et de la zone océan Indien le plus touché par le virus.

Deux nouveaux cas positifs ont été annoncés à Maurice ce lundi, le total est de 334 personnes dont 302 guéries. 9 personnes sont décédées.

Le plan de déconfinement de la France est dévoilé ce mardi à l'Assemblée nationale au cours d'une présentation d'Edouard Philippe devant les députés.

La France compte 437 décès de plus liés au covid-19 dans les dernières 24 heures. Depuis le début de l’épidémie, la France déplore donc 23.293 décès en tout. Mais le solde pour les cas graves est négatif, on compte 74 patients en moins en réanimation.

Dans le monde, la barre des 3 millions de personnes contaminées a été franchie. On dénombre également plus de 209.000 décès. Près d'un tiers des cas recensés sont aux Etats-Unis qui approche le cap d'1 million de personnes contaminées depuis le début de la pandémie.

• Les attestations de déplacement sur smartphone sont disponibles en ligne

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

    Restez avec nous demain, nous reviendrons avec de nouvelles informations et un suivi, toujours minute par minute, de l'actualité liée au covid-19.

  • L'Assemblée nationale approuve le plan de déconfinement

    Sans surprise, le plan de déconfinement du premier ministre Edouard Philippe est adopté par une large majorité à l'Assemblée nationale.

    Sur 571 suffrages exprimés, 368 ont voté "oui" et 100 ont voté "non".

  • Le député Jean-Luc Poudroux vote "pour" le plan de déconfinement

    Le Premier ministre a présenté, devant la représentation nationale, la stratégie d'un déconfinement qui se veut progressif et territorialisé qui devrait être dans les tout prochains jours corrigée et adaptée localement grâce à la concertation avec les élus réunionnais.

    Je tiens d’abord à saluer le report du vote concernant l’application " Stop Covid " qui ne faisait pas l’unanimité auprès des Français parce que, même s’il est question de santé publique, les droits et libertés fondamentaux restent essentiels dans une démocratie telle que la nôtre et nous ne saurions y renoncer sans vraiment peser le pour et le contre.

    La suite du communiqué du député par ici.

  • Nadia Ramassamy déplore un plan incomplet du Premier ministre

    "Le Premier ministre Édouard Philippe présentait, aujourd'hui mardi 28 avril 2020, la stratégie de déconfinement devant l'Assemblée nationale. Depuis le 17 mars, notre pays traverse une crise sanitaire sans précédent et plus de 22 000 de nos compatriotes sont décédés du virus. Au terrible bilan humain, s'ajoute une crise économique et sociale, déjà présente, et dont l'ampleur et la profondeur seront durables.

    L’histoire nous regarde, les gouvernants et les élus, locaux comme nationaux, doivent être à la hauteur. Être à la hauteur des enjeux de la crise, c’est aussi laisser aux élus du Peuple le temps nécessaire pour analyser et amender le plan de déconfinement. Ce plan touche tous les Français, c’est une question profondément démocratique. Je regrette donc que l’Assemblée nationale ait à voter immédiatement après la déclaration du Premier ministre."

    Retrouvez le reste de la tribune libre de la députée sur ce lien.

  • La France déplore 367 nouveaux décès dans les dernières 24 heures

    Selon un communiqué de la direction générale de la Santé, la France déplore 367 nouveaux décès du covid-19 dans les dernières 24 heures. Le total est de 23.660 morts depuis le début de l'épidémie.

    27.484 personnes sont actuellement hospitalisées pour une infection au Covid-19. Parmi elles, 4.387 patients se trouvent en réanimation.

  • Aucun nouveau cas à Maurice, plus de 300 guéris recensés

    A Maurice, aucun nouveau cas n'a été recensé ces dernières 24 heures, le nombre de cas est toujours de 334.

    Le nombre de patients guéris est de 303.

    10 personnes sont décédées.

    Le nombre de cas actifs est de 16.

  • André Thien Ah Koon demande à ce que "le personnel qui sera en contact avec les élèves puisse être testé"

    "La municipalité prendra toutes les dispositions, en relation avec les autorités de l’Etat, pour assurer les meilleures conditions possibles de sécurité sanitaire. Mais il est impératif qu’au préalable, le personnel qui sera en contact avec les élèves puisse être testé. C’est une condition nécessaire à l’ouverture des écoles.

    Il convient d’ailleurs de noter que le Premier ministre a annoncé un rythme de 700 000 tests par semaine, ce qui devrait se traduire par des capacités supplémentaires également à La Réunion."

    La totalité de la réaction du maire du Tampon à lire ici.

  • Ibrahim Patel, président de la CCI : "Des aides spécifiques pour La Réunion doivent être mises en oeuvre"

    Comme beaucoup de nos concitoyens, j'ai écouté avec attention la déclaration du Premier ministre relative à la stratégie nationale du plan de déconfinement. Au cours de son intervention et parmi l'ensemble des mesures présentées, le Premier ministre a présenté les modalités de reprise de l'activité économique à compter du 11 mai. Il a confirmé que la plupart des entreprises reprendront leur activité en s’assurant de respecter les mesures de protection de leurs salariés et en organisant la distanciation physique avec leurs clients. Il a aussi indiqué que l’activité des bars, cafés, restaurants, cinémas ne reprendrait qu’ultérieurement et que cette date serait fixée à la fin du mois de mai.

    Toutes ces mesures auront un impact extrêmement important pour l’activité économique de notre île et la survie de nombreuses entreprises. Le retour à une activité normale sera donc long et difficile. La dernière enquête réalisée par la CCI de La Réunion montre que 78% des chefs d’entreprises pensent qu’il faudra plus de 5 mois pour retrouver une activité d’avant crise, 27% estiment qu’il faudra plus d’un an. Autre chiffre inquiétant, 59% des chefs d’entreprises interrogés redoutent la fermeture pure et simple.

    C’est pourquoi, comme je ne cesse de le rappeler depuis plus d’un mois, des aides spécifiques pour La Réunion doivent être mises en œuvre et compléter celles existantes ou annoncées.

    Retrouvez l'intégralité de la réaction du président de la CCI Ibrahim Patel par ici.

  • "Cette rentrée de mai est plus que prématurée, elle doit être repoussée"

    "Le Premier Ministre vient de présenter à l'Assemblée Nationale les contours du déconfinement programmé à compter du 11 mai prochain.

    La FSU prend acte des décisions annoncées concernant la réouverture progressive des établissements scolaires. Si le principe d’un retour échelonné peut s’entendre, force est de constater les incohérences et l’impréparation du gouvernement: s’il s’agissait bien de lutter contre le décrochage scolaire, pourquoi alors faire rentrer d’abord les plus jeunes? Pourquoi sur la base du volontariat? Comment organiser la distanciation sociale dans les écoles quand le bati scolaire montre déjà ses limites en temps normal?"

    La suite de la tribune libre de la FSU Réunion par ici.

  • Joseph Sinimalé consultera les représentants des parents d’élèves de Saint-Paul "avant toute décision"

    "Avant de rouvrir les écoles à Saint-Paul, je consulterai l’ensemble des représentants des parents d’élèves de la commune. De leur position dépendra ma décision qui repose sur un seul objectif, protéger la population."

    L'intégralité du courrier de Joseph Sinimalé sur ce lien.

     

  • Jean-Hugues Ratenon vote contre le plan de déconfinement

    "Alors que la démocratie ne doit pas être suspendue durant les périodes exceptionnelles, le pouvoir continue son basculement autoritaire. Mais cela ne pourra pas cacher éternellement la lourde responsabilité que porte ce gouvernement dans l’impréparation et la mauvaise gestion de notre Etat face à cette crise épidémique. C’est pour toutes ces raisons que j’ai voté contre ce plan."

    La tribune libre de Jean-Hugues Ratenon dans son intégralité ici.

  • Le choix de l'Assemblée nationale plutôt que l'allocution ou la conférence de presse

    "Nous avons choisi de réserver à l'Assemblée nationale ces annonces et au-delà, la capacité de réagir, de critiquer, d'interroger le gouvernement sur ce plan."

    "La démocratie parlementaire reste exigente, parfois bruyante mais nécessaire."

    Edouard Philippe pointe également du doigt les parlementaires de l'opposition s'étant exprimés sur les plateaux de télévision, parlant de "cafés de commerce". "Non les députés ne commentent pas, ils votent."

  • Un cadre législatif à mettre en place

    Il faudra mettre en place certaines dispositions législatives. "Pour tracer les contacts il faudra sans doute faire appel à des médecins supplémentaires." Mais l'accès aux données médicalisées nécessitera de changer le statut des non médecins.

    Pour les limitations des déplacements, une fois le confinement levé, il faudra un cadre législatif également.

    Pour ces deux sujets, un projet de loi sera soumis à l'Assemblée nationale lundi prochain et au Sénat la semaine prochaine.

  • Vie sociale : ce qu'on pourra faire et ne pas faire

    - Il sera à nouveau possible de circuler librement sans déplacement sauf à plus de 100 km du domicile. Pour les plus âgés, la plus grande prudence sera recommandée, les visites privées "doivent être entourées de précautions".

    - Il sera possible de pratiquer une activité sportive de plein air, mais pas en lieu couvert et pas de sport collectif ou de contact

    - Les parcs et jardins ne pourront ouvrir que dans les départements "verts" où le virus ne circule pas activement

    - Les plages resteront inaccessibles au public jusqu'au 1er juin

    - Les médiathèques, les bibliothèques et petits musées pourront rouvrir. Les grands musées, eux, resteront fermés comme les cinémas ou les salles de théâtre et de concert. Idem pour les salles des fêtes ou salles polyvalentes.

    - Les grandes manifestations sportives, culturelles, les festivals, avec plus de 5.000 participants, ne pourront se tenir avant le mois de septembre.

    - La saison 2019-2020 de football ne pourra pas non plus reprendre.

    - Les lieux de culte pourront rester ouverts mais les cérémonies ne devront pas être organisées avant le 2 juin. Concernant les enterrements, les règles actuelles restent en place, "pour protéger les vivants".

    - Les cimetières seront ouverts au public.

    - Les mairies pourront continuer à proposer le report des mariages.

  • Port du masque obligatoire dans les transports

    Pour les transports, la question est plus ardue. L'application des gestes barrières y est très difficile.

    "Nous allons prendre deux séries de décisions : faire remonter au maximum l'offre, et faire baisser la demande en demandant aux Français de laisser les transports aux heures de pointe pour ceux qui travaillent."

    Les compagnies de transports seront accompagnées, "nous y arriverons ensemble". Mais les opérateurs devront s'organiser pour respecter les gestes barrières. Dans le cadre du métro parisien, sa capacité sera réduite avec la condamnation d'un siège sur deux et des marquages au sol.

    "Les bus scolaires pourront circuler mais avec la même règle du 1 sur 2 et le port du masque obligatoire pour les chauffeurs et pour les collégiens et les lycéens." Les chauffeurs de taxis sont également concernés.

    L'offre sera réduite sur les trains et transports entre territoires pour décourager les déplacements entre départements. Pour le jeudi de l'Ascension, "ce n'est pas le moment de quitter son département".

  • Tous les commerces vont rouvrir au 11 mai, sauf les cafés et les restaurants

    "Les commerces rouvriront également à compter du 11 mai. Tous sauf les cafés et restaurants pourront rouvrir au 11 mai. Les marchés seront autorisés sauf si les maires ou les préfets estiment qu'ils ne peuvent être organisés."

    Les gestes barrières et la protection du personnel sont de mises. "Le port du masque grand public sera recommandé."

    L'ouverture des commerces comprendra une exception pour les grandes surfaces qui génèrent des déplacements trop grands.

    Concernant les bars, cafés et restaurants, une décision sera prise fin mai.

  • Retour au travail dans la sécurité

    Le télétravail doit être encouragé pour limiter la circulation des travailleurs. "Il n'y aura pas d'avant et d'après confinement sur ce point là."

    Il s'agira pour ceux qui ne le peuvent pas "de limiter les salariés dans un espace de travail". Des fiches métiers vont être réalisés : 33 guides sont aujourd'hui disponibles, il en faut environ 60 pour couvrir tous les secteurs. Ils doivent être prêts pour le 11 mai.

  • Les crèches resteront ouvertes

    Il sera possible d'accueillir plusieurs groupes de dix enfants. Ce sera aux gestionnaires d'établir des règles. Les enfants des soignants et des professeurs devraient être prioritaires.

    "Bien sûr il n'y aura pas de port du masque pour les enfants de moins de 3 ans."

  • Retour à l'école progressif, masques obligatoires pour les collégiens

    "Le retour sur le chemin des écoles est un impératif pédagogique". La réouverture sera très progressive "sur la base du volontariat" dès le 11 mai. Puis à partir du 18 mai, les classes de 6ème et de 5ème seront concernées. Fin mai, la décision sera prise pour les lycées.

    Les classes vont rouvrir "dans des conditions strictes" : "pas plus de 15 élèves par classe", du gel hydroalcoolique sera distribué. "Tous les enseignants recevront des masques."

    Pour les enfants, le port du masque est prohibé mais des masques pédiatriques seront mis à disposition des enfants notamment en cas de symptômes. "Nous fournirons des masques aux collégiens, le port du masque pour les collégiens étant obligatoire."

    Edouard Philippe souligne "le dévouement des enseignants" notamment en ce qui concerne l'accueil des enfants de soignants. Il salue également les efforts d'inventivité et d'imagination pour conserver un lien pendant le confinement. "Je veux laisser un maximum de souplesse."

  • Trois critères départementaux de déconfinement

    Le confinement doit être "adapté au cadre de l'Hexagone comme de l'Outre-mer".

    Trois ensembles de critères :

    - soit le taux de cas reste élevé

    - soit les capacités hospitalières restent tendues

    - soit le système local de test n'est pas suffisamment prêt

    C'est le 7 mai que la décision sera prise de répartir les départements dans chacune de ces 3 catégories. A compter de jeudi, la carte sera présentée avec les résultats département par département.

  • "Si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous nous ne déconfinerons pas au 11 mai"

    "Nous préparons le 11 mai en surveillant tous les applicateurs." La stratégie de tests se repose sur une hypothèse de 1000 à 3.000 cas à partir du 11 mai. "Si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous nous ne déconfinerons pas au 11 mai ou alors de façon pluis stricte".

    "Ces incertitudes doivent inciter à la plus grande discipline d'ici le 11 mai et à lutter contre le relâchement que nous sentons parfois dans le pays".

    Commencera alors une phase jusqu'au 2 juin, la phase suivante ira jusqu'à l'été. "C'est fin mai que nous statuerons sur la réouverture des restaurants et des cafés."

  • Un vote spécifique pour la mise en place de l'application Stop Covid

    "L'isolement n'est pas une punition, c'est une mise à l'abri." Le gouvernement compte sur "la responsabilité individuelle de chacun" et s'appuie "largement sur le civisme". Il reviendra au préfet de prévoir le plan d'accompagnement des personnes isolées une fois testées positives. Tout le foyer devra l'être ou bien la personne devra être isolée dans un hôtel réquisitionné.

    Un consortium européen prévoit une application "Stop Covid". Il existe "une faiblesse" pointe Edouard Philippe : "difficile de prévenir celui qui a partagé votre rame de métro". Stop Covid permettrait d'intégrer un parcours sanitaire sans avoir d'informations sur la personne croisée. Des questions se posent en termes de liberté individuelle, "elles me paraissent fondées, elles doivent être débattues, j'ai même le sentiment qu'elles doivent faire l'objet d'un vote".

    En attendant, le débat sur cette application est "un peu prématuré". Lorsque l'application fonctionnera, "nous organiserons un débat spécifique suivi d'un vote spécifique".

  • 700.000 tests virologiques chaque semaine après le confinement

    "Les temps ont changé, la doctrine de l'OMS aussi" déclare Edouard Philippe. A la sortie du confinement nous voudrons réaliser 700.000 tests virologiques par semaine au 11 mai. Le Conseil scientifique nous dit à ce stade que les modèles prévoient entre 1000 et 3000 cas nouveaux chaque jour à partir du 11 mai.

    Les laboratoires publics et privés ont été mobilisés "pour garantir un accès de proximité au prélèvement". La prise en charge de ces tests sera prise en charge à 100% par l'assurance maladie. Si une personne est positive, tous les cas contact seront testés et invités à s'isoler.

    "Nous ne pourrons réussir que grâce à la mobilisation des professionnels libéraux" ajoute le premier ministre. "Nous les accompagnerons."

    En appui, les équipes de l'assurance maladie aideront et des brigades seront mobilisées dans chaque département pour indiquer aux citoyens où se rendre et vérifier que les tests ont bien eu lieu.

  • Les préfets vont disposer d'une enveloppe locale pour aider les plus petites collectivités. Les écoles recevront des masques. "Les particuliers sont invités à se confectionner eux-mêmes des masques" ajoute Edouard Philippe.

  • Les collectivités aidées à hauteur de 50% pour fournir les masques

    "Trois axes : protéger, tester et isoler" résume Edouard Philippe.

    Les occcasions de contact devront être limitées, ainsi que les gestes barrières comme le lavage des mains et la distanciation sociale. Le port du masque s'y ajoute "dans certaines situations".

    "Lorsque la crise a commencé nous disposions d'un stock important de masques chirurgicaux". La production nationale a été augmentée "autant que faire se peut, en atteignant bientôt 5 fois sa production initiale". Réserver les masques aux soignants, "c'était refuser de les distribuer à autre, c'est un choix contesté mais que j'ai estimé nécessaire".

    La production de masques en tissu vient compléter l'offre en attendant. Les scientifiques, selon le Premier ministre, ont estimé que le masque n'était pas nécessaire, aujourd'hui "parfois les mêmes" disent que le masque l'est.

    "Nous incitons l'ensemble des acteurs à se procurer des masques" annonce Edouard Philippe, "Nous recevons près de 100 millions de masques chirurgicaux chaque semaine, et bientôt 20 millions lavables à compter du mois de mai". Les collectivités vont être aidées à hauteur de 50% du coût des masques sur la base d'un prix de référence. "Il y aura donc assez de masques pour tout le pays."

  • Trois axes : protection, progressivité, adaptation locale

    • Le premier constat est médical : "nous allons devoir vivre avec le virus, il va continuer à circuler parmi nous, ce n'est pas réjouissant mais c'est un fait".  "Il faut donc apprendre à s'en protéger". Le premier axe est donc la protection.

    • Le deuxième constat est médical et politique, le risque de voir repartir l'épidémie. Il faut donc "reprendre notre vie progressivement, semaine après semaine". Le deuxième axe est donc la progressivité.

    • Le troisième élément est géographique. "La circulation hétérogène du virus crée de fait des disparités dans les territoires." Ces différences doivent être prises en compte selon le Premier ministre, pour laisser aux maires "la possibilité d'adapter le plan national".

    Edouard Philippe va rencontrer dès demain les associations d'élus locaux, les préfets et les partenaires sociaux. Le troisième axe est donc l'adaptation locale.

  • "La décrue est engagée, elle est lente mais régulière"

    "Voilà le moment de dire à la France comment la vie va reprendre" commence Edouard Philippe. "Jamais nous n'avons connu cette situation, ni pendant les guerres, l'occupation ou les précédentes épidémies."

    "Le confinement a constituté une étape nécessaire mais pourrait entraîner des effets délétaires, il a été un instrument efficace pour freiner le virus." Le nombre de personnes hospitalisées a en effet diminué ainsi que le nombre de patients en réanimation. "La décrue est engagée, elle est lente mais régulière."

    Le confinement aura permis d'éviter au moins 60.000 décès et 105.000 lits auraient manqué pour gérer l'épidémie selon une nouvelle étude.

  • Discours d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale : 75 députés présents dans l'hémicycle

    Ce chiffre exceptionnellement faible est une conséquence des conditions sanitaires.

    "Les plaies de cette crise s'annoncent profondes" déclare le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand en préambule, ajoutant que l'impatience "traduit un désir de vivre".

     

  • Aucun nouveau cas confirmé à La Réunion aujourd'hui

    La préfecture et l'Agence Régionale de Santé indiquent qu'il n'y a aucun nouveau cas de coronavirus COVID-19 à La Réunion, ce mardi 28 avril à 15h00. Le total reste donc à 418 cas depuis l’apparition  du premier cas le 11 mars 2020.

    413 cas ont été investigués à cette heure par l’ARS et Santé publique France, dont 70% sont des cas importés. 5 cas sont en cours d’investigation.

    - Bilan des cas investigués -

    • Cas importés (personnes qui ont contracté la maladie en dehors du territoire) : 290

    • Cas autochtones secondaires (personnes ayant un lien direct avec des cas importés) : 65

    • Cas autochtones (personnes ayant un lien indirect ou n’ayant aucun lien avec un cas importé) : 58

    • Nombre total de cas investigués : 413

    - Situation sanitaire -

    • Cas hospitalisés hors service de réanimation : 4

    • Cas hospitalisés en service de réanimation : 2

    -  Tranches d’âge -

    • 0 à 14 ans : 8.2% (34 cas)

    • 15 à 44 ans : 40.9 %

    • 45 à 64 ans : 39.6 %

    • 65 à 74 ans : 7.5 %

    • 75 ans et plus : 3.8 %

    - Contact-tracing -

    Près de 3500 personnes ont été appelées individuellement et suivies dans le cadre du contact-tracing. Mis en place par l’ARS, en concertation avec Santé Publique France, le « contact-tracing » est un dispositif qui a pour objectif d’identifier et de rappeler toutes les personnes ayant été en contact proche (entourage familial, professionnel, passagers proches dans les avions…) avec un cas confirmé de Coronavirus pendant sa période de contagiosité (on parle de «sujets contacts» ou de «contacts»).

    Ces personnes ont fait l’objet d’une enquête téléphonique au cours de laquelle a été évalué leur état de santé et leur a été précisé l’importance de :   

    • respecter un isolement strict (quatorzaine)

    • surveiller quotidiennement leur état de santé (avec prise de température) et appeler tous les jours un numéro vert dédié

    • appeler immédiatement le 15 en cas d’apparition de symptômes

    • porter les masques livrés à leur domicile afin de limiter les risques de transmission du virus (sécuriser les déplacements au sein du domicile ou à l’extérieur pour motif de déplacement impérieux).

    Prises de contact pendant la quatorzaine :

    • A mi-parcours : rappel des personnes n’ayant pas contacté régulièrement le numéro vert (dans le cadre d’une collaboration avec le CIC du CHU) pour s’assurer du maintien de leur isolement et de leur état de santé.

    • En fin de quatorzaine : rappel de toutes les personnes pour leur signifier la fin de leur isolement et s’assurer de nouveau de leur état de santé.

  • Saint-Benoît : un marché tous les mercredis, au moins jusqu'à la fin du confinement

    La mairie de Saint-Benoît, en partenariat avec la Chambre d'agriculture, organise son premier marché des producteurs ce mercredi 29 avril de 7h à 12h sur la place du marché forain. Il sera désormais organisé tous les mercredis matins jusqu'à la fin du confinement et pourra être prolongé sous cette forme en fonction de l'évolution de la situation sanitaire.

    En effet, la Préfecture vient d'autoriser à titre dérogatoire la tenue de ce marché sous réserve de la mise en place de mesures d'hygiène et de sécurité :

    - un maximum de 8 producteurs

    - présence simultanée de 100 personnes maximum (accès régulé par les ASVP)

    - distance de 4 mètres entre les étals

    - distance d'un mètre entre les clients et les stands

    - interdiction de toucher les produits (les producteurs serviront eux-mêmes les clients)

    - respect des mesures barrières (gel hydroalcoolique à l'entrée, etc.)

    La Police municipale effectuera le contrôle des attestations à l'entrée du marché et veillera au respect des règles sanitaires fixées par la Préfecture.

  • Air Austral rapatrie 65 Français bloqués à Maurice

    Air Austral effectue, ce mardi 28 avril 2020, un vol spécial, à la demande de l'ambassade de France à l'Ile Maurice, pour permettre le rapatr iement de 65 ressortissants français (dont 1 bébé), encore bloqués à Maurice vers La Réunion. 17 d'entre eux seront en connexion du vol Air Austral à destination de Paris CDG du même jour. "C'est au moyen de son ATR 72-500, que la compagnie est en mesure d'opérer ce vol qui décollera de Plaisance à 17h30 heure locale pour une arrivée prévue à La Réunion à 18h15" indique la compagnie aérienne

    L'article est à retrouver ici

  • Coronavirus : des aides pour les associations

    "Les associations sont impactées par la crise sanitaire actuelle : nombre d'entre elles ne peuvent plus exercer leur activité et expriment des difficultés et des inquiétudes sur les sujets suivants : difficultés de trésorerie (74% des associations), perte financière liée à une subvention (92%), mise en place du télétravail, perte de contacts notamment avec les bénévoles, gestion interne associative" note la préfecture. 

    Les associations employeuses peuvent, au même titre que les entreprises, accéder aux aides mises en place pour les entreprises : prêt garanti par l'État, prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, délais de paiement d'échéances sociales et fiscales, maintien de l'emploi par le dispositif de chômage partiel. "D'autres dispositions ont également émergé pour accompagner les associations" précise la préfecture

    Tous les détails sont ici

  • L’ALEFPA de Saint-Paul fabriques des masques la ville du Port

    Les travailleurs en situation de handicap de l’association laïque pour l'éducation, la formation, la prévention et l'autonomie (ALEFPA) de Saint-Paul participent à la fabrication de masques pour les agents de la Ville du Port.

    La cité maritime récupère ce mardi 28 avril 2020  une première partie de ces protections (modèle AFNOR avec barrière 3 plis en coton  et polyester).

    Regardez le direct Facebook de notre journaliste

    Les masques en images

  • Pas de Jeux olympiques de Tokyo si la pandémie n'est pas maîtrisée en 2021

    Qu'adviendra-t-il des Jeux olympiques de Tokyo si la pandémie de coronavirus n'est pas maîtrisée d'ici un an? Ils ne pourront pas être reportés une nouvelle fois et seront donc annulés, a répondu mardi le patron du comité d'organisation Yoshiro Mori.

    Fin mars, le Comité international olympique (CIO) avait pris la décision historique d'un report des Jeux - qui devaient initialement s'ouvrir le 24 juillet 2020 - à la suite d'inquiétudes et de pressions grandissantes de la part d'athlètes et de fédérations sportives face à la crise sanitaire mondiale. Les Jeux de Tokyo doivent à présent se tenir du 23 juillet au 8 août 2021 et les Jeux paralympiques du 24 août au 5 septembre 2021.

    Mais si la pandémie est toujours en cours l'été prochain "alors il faudra annuler" les Jeux, a déclaré mardi M. Mori dans une interview accordée au quotidien sportif Nikkan, expliquant qu'il serait impossible de les reporter une nouvelle fois. Interrogé sur la perspective d'un nouveau report jusqu'en 2022 si la pandémie n'était toujours pas sous contrôle à l'été 2021, le président du comité d'organisation s'est montré catégorique, repoussant cette possibilité.

    M. Mori avait déjà souligné jeudi dernier que, "en pensant tant aux athlètes qu'aux problèmes engendrés pour l'organisation, il est techniquement difficile de reporter de deux ans" la compétition. Mi-avril, le patron du CIO Thomas Bach avait lui-même expliqué que les Jeux Olympiques ne pourraient pas être repoussés au-delà de l'été 2021.

    "Il n'y a pas de plan de report, mais je suis très confiant que toutes les parties se réuniront et nous donneront de merveilleux Jeux", avait affirmé M. Bach dans un entretien au quotidien allemand Die Welt.

    Plus d'informations ici

  • 460 cas confirmés à Mayotte, territoire ultramarin le plus touché de l'Océan indien 

    - 235 patients sont guéris
    - 36 patients sont actuellement hospitalisés au CHM dont 5 dans le service de réanimation

     
  • Opération de démoustication à La Possession

    Jacques Billant, préfet de la Réunion, François Chieze, directeur de la veille et de la sécurité sanitaire à l'Agence régionale de santé et Hervé Berthouin, directeur du SDIS effectuent un déplacement sur une opération de démoustication, menée par les équipes de la lutte anti-vectorielle du SDIS et de l'ARS au lycée Moulin Joli de La Possession. Un déplacement à valeur bien plus que symbolique, à l'heure où La Réunion fait face à l'épidémie de dengue en plus de la pandémie de coronavirus.

    Suivez le direct de notre journaliste :

  • Une autre mauvaise surprise du covid-19: des caillots de sang

    Après 18 jours en réanimation à Los Angeles, les médecins traitant l'acteur canadien Nick Cordero, gravement malade du nouveau coronavirus, ont amputé sa jambe droite. Un caillot indélogeable y bloquait la circulation du sang.

    C’est l’une des sombres découvertes de la pandémie : la maladie covid-19, initialement perçue comme une virulente affection respiratoire, attaque bien plus que les poumons. Déjà, on s’est aperçu que d’autres organes, comme les reins, étaient affectés.

    La formation de caillots dans des vaisseaux sanguins peut asphyxier les membres. Quand ils se forment dans les veines de la jambe (phlébite), ils peuvent se déloger et remonter vers les poumons, y boucher l’artère et les mettre à l’arrêt (embolie pulmonaire). Dans le cœur, ils peuvent provoquer une crise cardiaque. Quand ils vont au cerveau, c’est l’accident vasculaire cérébral.

    Tous ces scénarios ont été observés chez des malades du covid-19 qui n’avaient aucun facteur de risque autre que d’avoir contracté le nouveau coronavirus. Dans son service de NYU Langone, Shari Brosnahan, médecin réanimatrice spécialiste des poumons, dit à l’AFP que c’est encore rare. Mais le nombre de cas où des caillots remontent par les veines a plus que doublé pendant la pandémie chez ses patients en état critique. 

    La jeunesse relative de certains patients est une surprise. Shari Brosnahan a actuellement deux quadragénaires en réanimation, dont l’un risque de perdre une main et l’autre, les quatre membres. "Les doigts peuvent souvent développer une gangrène sèche" explique-t-elle.

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  • La France et l'Espagne planifient le déconfinement

    La France et l'Espagne, pays parmi les plus meurtris par la pandémie de nouveau coronavirus, présentent mardi leurs plans de déconfinement progressif, à l'heure où le nombre de cas enregistrés dans le monde a dépassé trois millions.

    Aux Etats-Unis, pays qui connaît le plus lourd bilan de cas de Covid-19 tout comme de décès, le président Donald Trump a accusé la Chine d'avoir mal géré cette crise sanitaire mondiale, qui a débuté chez elle. Il est allé jusqu'à évoquer une demande de réparations, pour un montant "très élevé".

    En Europe, les Français apprendront mardi par la voix du Premier ministre Edouard Philippe si le port du masque sera obligatoire, si les écoles vont ouvrir voire si les déplacements inter-régionaux seront autorisés. L'enjeu est vital: relance de l'économie et maîtrise de l'épidémie. Dans tous les cas, est exclu un retour à une vie normale le 11 mai, date envisagée pour la levée d'un confinement en vigueur depuis le 17 mars dans ce pays.

    L'Espagne, où le confinement a été prolongé jusqu'au 9 mai, le plan d'assouplissement est aussi attendu mardi. Depuis dimanche, dans ce pays où les habitants ont été cloîtrés chez eux pendant six semaines, les enfants peuvent enfin jouer dans la rue à condition de respecter un certain nombre de restrictions.
    Plusieurs autres pays européens mais aussi une dizaine d'Etats américains ont amorcé une sortie prudente du confinement, encouragés par un ralentissement des contaminations et du nombre de décès.

    Avec près d'un tiers des cas et plus de 56.000 des 210.000 victimes mondiales, les Etats-Unis sont de loin le pays le plus touché mais il existe de fortes disparités régionales entre zones rurales, très peu concernées, et région de New York par exemple, épicentre de la crise.

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  • Les entreprises du tourisme éligibles au fonds d'aide de 500 millions d'euros

    Les sociétés du secteur du tourisme pourront avoir accès "au fonds de 500 millions d'euros mis en place par le gouvernement en faveur des entreprises n'ayant pas - ou pas encore - obtenu de prêt garanti par l'Etat, et notamment aux hôtels, cafés et restaurants, des avances, remboursables dès que l'activité le permettra" ont confirmé ce mardi 28 avril 2020 Annick Girardin, ministre des outre-mer et Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères au cours d'un échange en visioconférence avec les acteurs des filières tourisme (socioprofessionnels et collectivités) des territoires d'outre-mer.

    Pour accompagner la filière pendant cette crise, les ministres ont rappelé que :

    - le gouvernement a mis en place, dans la dernière loi de finances rectificative, un fonds de 500 millions d'euros pour octroyer aux entreprises n’ayant pas – ou pas encore – obtenu de prêt garanti par l’Etat, et notamment aux hôtels, cafés et restaurants, des avances, remboursables dès que l'activité le permettra

    - d'un point de vue social, il a été décidé l'exonération de cotisations sociales pour les TPE et PME des secteurs des restaurants, cafés, hôtels, entreprises du tourisme, de l’évènementiel, du sport et de la culture sur la période de mars à juin

    - le recours au dispositif d'activité partielle sera possible après la reprise de l’activité

    - le gouvernement a décidé l’intensification, l’élargissement et la prolongation du fonds de solidarité pour les entreprises du secteur du tourisme : des subventions pouvant atteindre 10.000 euros, ouvertes aux entreprises jusqu’à 20 salariés, dans le cadre d’un dispositif prolongé jusqu’à fin mai

    - Bpifrance propose aux TPE et PME du secteur le prêt tourisme, remboursable sur une durée de 10 ans maximum avec un différé de remboursement pouvant atteindre 24 mois, et d’un montant compris entre 30 000 euros et 1 million d'euros

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  • "Le monde aurait dû écouter l'OMS"

    Ce terrible bilan, qui va encore s'alourdir, aurait pu être allégé si tous les pays avaient "écouté attentivement" l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a plaidé lundi son patron, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

    Rappelant avoir donné l'alerte le 30 janvier, alors qu'il n'y avait en dehors de Chine que 82 cas et aucun mort, il a déclaré que l'OMS avait alors recommandé "de trouver les cas, tester, isoler et rechercher" les personnes ayant été en contact avec les malades. Selon lui, "les pays qui ont suivi les conseils sont en meilleure position que les autres. C'est un fait".

    Grands détracteurs de l'OMS, à qui ils ont coupé les vivres, les Etats-Unis n'entrent pas dans cette catégorie. Avec près d'un million de cas recensés et plus de 55.000 décès, ils sont de loin le pays le plus touché.

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  • Près de 209.000 morts

    La pandémie a fait au moins 208.973 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine et plus de 2.997.540 cas ont été diagnostiqués, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi à 19H00 GMT.

    Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé, avec 55.563 décès. Suivent l'Italie (26.977), l'Espagne (23.521), la France (23.293) et le Royaume-Uni (21.092).

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  • Le bilan de mardi soir en France

    La France compte 437 décès de plus liés au covid-19 dans les dernières 24 heures.

    Depuis le début de l’épidémie, la France déplore donc 23.293 décès en tout. Mais le solde pour les cas graves est négatif, on compte 74 patients en moins en réanimation.

  • Les attestations de déplacement sur smartphone sont disponibles

    Cliquez ici pour les télécharger

    Et voici le mode d'emploi

  • Les attestations de déplacements sont à télécharger

    • Les attestations de déplacement sont également disponibles sur smartphone

    ATTENTION : on se déplace uniquement pour un motif impérieux

    Les attestations sont téléchargeables en cliquant ici

    Justificatif de déplacement professionnel

     

    Attestation de déplacement dérogatoire

    A noter que ces attestations sont aussi disponibles sur smartphone



     

  • Le bilan de mardi soir

    • Un nouveau cas de covid-19 a été confirmé ce lundi 27 avril, le total est donc de 418 cas depuis le début de l'épidémie. Deux personnes sont en réanimation.

    • Mayotte dépasse La Réunion avec 433 cas confirmés, et devient le territoire ultramarin et de la zone océan Indien le plus touché par le virus.

    Deux nouveaux cas positifs ont été annoncés à Maurice ce lundi, le total est de 334 personnes dont 302 guéries. 9 personnes sont décédées.

    La France compte 437 décès de plus liés au covid-19 dans les dernières 24 heures. Depuis le début de l’épidémie, la France déplore donc 23.293 décès en tout. Mais le solde pour les cas graves est négatif, on compte 74 patients en moins en réanimation.

    Dans le monde, la barre des 3 millions de personnes contaminées a été franchie. On dénombre également plus de 209.000 décès. Près d'un tiers des cas recensés sont aux Etats-Unis qui approche le cap d'1 million de personnes contaminées depuis le début de la pandémie.

     

  • Bonjour La Réunion !

    C'est parti pour une nouvelle journée de suivi de la crise sanitaire

    Rest ek nou, rest zot kaz

À propos

Le gouvernement va annoncer son plan de déconfinement

Après plus de 40 jours de confinement, le gouvernement va présenter devant les députés à l'Assemblée nationale ses axes de déconfinement. La date théorique officielle est le 11 mai mais certains ont déjà commencé à reprendre leur activité. A La Réunion, le trafic sur les routes est en hausse, on l'estime à 40% du trafic habituel contre 20% en début de confinement.

La situation plateau à La Réunion se confirme toujours un peu plus avec 1 seul nouveau cas de covid-19 confirmé ce lundi. Le total est de 418 cas depuis le début de l'épidémie dont environ 300 guéris. 413 cas ont été investigués et parmi eux une grande majorité de cas importés : 290, contre 58 autochtones. Par ailleurs, 34 cas ont moins de 14 ans. Près de 3.500 personnes sont considérées comme cas contact.

Seules 6 personnes sont hospitalisées désormais dont 2 en réanimation.

- Coup de gueule d'une kiné contaminée -

Des dizaines de personnels soignants ont été testés positifs au nouveau coronavirus à La Réunion mais cette fois c'est une kinésithérapeute qui a été testée positive, la première de sa profession sur l'île. C'est en menant sa mère malade et finalement touchée par la dengue aux urgences qu'elle a été dépistée.

Munie des protections habituelles auprès de ses patients, cette kiné libérale ne sait pas comment elle a pu être contaminée. Rappelons que les kinés de l'île ont été dotés très tardivement de masques, selon les consignes de distribution de l'ARS, et qu'il ne s'agit pour l'instant que de masques chirurgicaux, pas de FFP2.

"On aurait dû avoir nos masques FFP2 dès le début" estime-t-elle alors qu'elle travaille "auprès de patients touchés parfois par une pneumopathie chronique, des patients qu'on fait cracher. Plusieurs fois j'ai alerté en disant qu'il nous fallait des masques". Et les chirurgicaux ne seront jamais suffisants en termes de protection selon elle.

- La CCI donne un coup de pouce aux PME -

La Chambre de commerce et de l'industrie de La Réunion (CCIR) tenait une conférence, ce lundi 27 avril 2020, pour rendre compte des résultats d'une nouvelle enquête menée auprès des entreprises de l'île quant à l'impact de la crise du coronavirus. Les 789 entreprises sondées font état d'une perte de 30 millions d'euros de chiffre d'affaires depuis le début du confinement. Une perte que la CCIR estime à 362 millions d'euros pour l'ensemble des entreprises réunionnaises.

Beaucoup d'entre elles n'ayant pas accès aux aides de l'Etat, car ne répondant pas aux critères définis par le gouvernement, le président Ibrahim Patel prévient que 4.000 entreprises et 3.600 emplois seront menacés sans une aide plus vaste et l'intervention des collectivités locales.

En marge de la présentation des résultats de l'enquête, Ibrahim Patel a par ailleurs annoncé que la Chambre de commerce allait commander 12.000 masques en tissu, lavables et réutilisables, à destination des petites et moyennes entreprises aynt subi un fermeture administrative. Un coup de pouce bienvenu pour ne pas engendrer de frais supplémentaires à la lente reprise de l'économie à venir.

- Les prix à La Réunion "globalement maîtrisés" -

Depuis le début de la crise sanitaire liée au covid-19, différents dispositifs de contrôle ont été mis en place par le préfet de La Réunion pour suivre l'évolution des prix à la consommation ainsi que les engagements pris par les différents acteurs.

Dans un communiqué publié ce lundi 27 avril 2020, la préfecture indique que "le bouclier qualité-prix (BQP) dont le prix maximum a été fixé en 2019 par la préfecture à 253 euros pour une liste de 109 produits, le prix moyen effectivement constaté dans les 55 grandes surfaces par les services de l'Etat est demeuré stable. Il est en effet passé de 245,24 euros en 2019 à 244,25 euros en 2020".

Retrouvez nos lives précédents ici : 

• notre live du 27 avril : Covid-19 : 1 nouveau cas confirmé à La Réunion, 418 patients au total

• notre live du 26 avril : Covid-19 : aucun nouveau cas confirmé à La Réunion aujourd'hui

notre live du 25 avril : Covid-19 : 5 nouveaux cas confirmés à La Réunion, 417 au total

• notre live du 24 avril : Covid-19 : aucun nouveau cas à La Réunion, le total reste à 412

• notre live du 23 avril : Coronavirus : 2 nouveaux cas confirmés à La Réunion, 412 patients au total

Et tous nos lives et articles depuis le début de la crise sanitaires sont ici

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