[LIVE - VIDEO/PHOTOS] Les transporteurs lèvent leur blocage

Chantier de la NRL : accord sur le transport de 50.000 tonnes d'agrégats

  • Publié le 24 septembre 2020 à 20:39
  • Actualisé le 24 septembre 2020 à 22:42

Les transporteurs entament ce jeudi 24 septembre 2020, leur quatrième jour de mobilisation. Ils réclament toujours la reprise de leurs activités sur la NRL. Hier, mercredi 23 septembre, a vu un durcissement de leur action avec le blocage du rond des Pêcheurs à la Possession donnant accès à la partie dite D4 du chantier de la NRL. Les transporteurs n'ont pas été convié à discuter avec le comité de direction du groupement GTOI-SBTPC-Vinci, qui s'est réuni mercredi. Une réunion entre les deux parties est prévue ce jeudi à 16 heures. Avant cela ils n'excluent pas un nouveau renforcement de leur action. Après une rencontre avec des représentants des transporteurs, Jacky Balmine, GGTR BTP, a estimé "légitime" leur mécontentement . Suivez-nous, nous sommes en live. (Photos rb/www.ipreunion.com)

  • Nous mettons désormais fin à ce live, merci de l'avoir suivi.

  • Accord sur le transport de 50.000 tonnes d'agrégats

    Le chantier reprendra lundi.

  • La réunion dure depuis 5h déjà

    Le reste des transporteurs attendent patiemment devant les grilles et sont allés chercher pizzas et boissons. Il fait nuit noire maintenant.

    L'issue de la réunion est encore incertaine mais le fait qu'elle s'éternise peut laisser présager une bonne nouvelle ou du moins une avancée significative sur la suite du chantier.

    C'est en tout cas ce qu'espèrent les transporteurs qui attendent dehors

  • Le groupement indique aux transporteurs que le "vrai démarrage est prévu au 18 octobre"

    Ce qui signifierait que même sans accord les transporteurs reprendraient le travail à cette date, annonce Jean-Gael Rivière aux autres transporteurs, avant de rejoindre les autres leaders syndicaux en reunion. Il prévoit encore une heure de négociations environ.

  • Le groupement propose aux transprteurs de commencer avec 12 camions, ils refusent

    "Nous sommes toujours en négociation. Ils nous ont fait une proposition que nous avons tout de suite refusée : commencer dès lundi avec 12 camions, on ne peut pas parce qu'il n'y en a pas assez pour les transporteurs", indique Jean-Gaël Rivière.

    "Ici par exemple on est entre 40 et 50 camions, donc 12 ça va semer la zizanie entre qui travaille ou pas, on ne peut pas accepter ça. On voit qu'ils essaient quand même de trouver une solution le sujet n'est pas fermé, on va voir le résultat tout à l'heure."

  • Jean-Gaël Rivère sort pour faire le point en cours de réunion 

    "Il y a une volonté du groupement de trouver une solution, mais on a refusé la première proposition", dit le président de la FNTR.

     
  • Les discussions se poursuivent depuis plus de deux heures entre le groupement et les transporteurs

  • La nuit tombe sur Le Port, tandis que La Réunion se pouruit

  • Les poids lourd stationnés devant le groupement se mettent à klaxonner attendant la fin de la réunion

  • La réunion entre les transporteurs et le groupement commence

  • La réunion va commencer à l'heure, les transporteurs entrent dans les bureaux du siège.

    A noter que contrairement à la dernière fois, les agents de sécurité bloquent l'accès aux journalistes. Lundi 21 septembre, la réunion qui s'était terminée de façon chaotique avait pu être filmée en direct dans les locaux du siège. Cette fois le groupement a bloqué tout accès, même le parking n'est pas accessible. Les médias attendent au niveau des chapiteaux installés par les transporteurs devant les grilles du parking.

  • Les transporteurs arrivent pour leur nouvelle réunion avec le groupement

    Ils sont reçus à 16h au siège, situé au Port-est.

    Regardez :

  • Jacky Balmine, CGTR BTP, estime "légitime" la colère des transporteurs

    Depuis mardi et le blocage effectif du chantier par les transporteurs les salariés du BTP affectés aux travaux sont à l'arrêt forcé. Ce jeudi matin, Jean Bernard Caroupaye et Joël Mongin sont allés à la rencontre de Jacky Balmine, secrétaire général de la  CGTR BTP pour expliquer les raisons de leur mobilisation.

    "La colère des transporteurs est tout à fait légitime" a estimé le syndicaliste à l'issue de la réunion. "Ils se sont battus pour obtenir qu'une partie  de la route soit construite en digue, ils se battent depuis plusieurs mois pour obtenir la reprise de leurs activités sur le chantier. On leur a fait des promesses. Ils estiment qu'elles ne sont pas tenues, donc ils se mobilisent, c'est d'autat plus normal que leurs entreprises vont mal" a ajouté Jacky Balmine.

    "Ce que je souhaite maintenant est que ce blocage se termine le plus rapidement possible. J'appelle le groupement à trouver au plus vite une solution viable pour eux comme pour les transporteurs afin que le conflit ne s'installe pas dans la durée" dit encore Jacky Balmine.

    Il espère que son appel sera entendu par le groupement, car "si ce n'est pas le cas, chacun devra prendre ses responsabilités. La situation économique du BTP est déjà dramatique, ce n'est vraiment pas le moment d'en rajouter".

    "Les transporteurs disent qu'il existe une possibilité pour le groupement de les faire travailler sur des opérations de stockage de matériaux. Cela leur permettrait de tenir le coup économiquement en attendant la fin des travaux préparatoires du chantier. Il faut évidemment étudier cette piste" termine Jacky Balmine.


     

  • Des dizaines de poids lourds restent devant le siège du groupement au Port-Est, regardez :

  • Grilles ouvertes

    Contrairement à mecredi la grille donnant accès au chantier côté la Possession est ouverteCela ne signifie pas que le chantier reprend, précisent les transporteurs.

    Le blocage se poursuit et bien que les grilles soient ouvertes, aucun ouvrier ne travaille sur le chantier ce jour

  • Toujours déterminés

    Une dizaine de transporteurs est réunie à la possession devant l’entrée du chantier près du rond-point des Pêcheurs à la Possession. Ils se disent toujours déterminés en attendant la réunion programmée à 16h avec le groupement.

    Les transporteurs ont demandé à être reçus plus tôt mais sans succès. Regardez l'interview de Jean Gaël Rivière, président de la FNTR (fédération nationale de transports routiers)

     

    Une cinquantaine d’ouvriers du groupement GTOI SBTPC Vinci se trouvait sur place ce matin sans travailler. Les travaux préparatoires visant à enlever les accropodes sont toujours suspendus

  • Bonjour tout le monde !

    Nouvelle journée de mobilisation pour les transporteurs

    Restez avec nous, nous sommes en direct toute la journée

À propos

Le comité de direction n'a rien donné, une réunion prévue ce jeudi

Alors qu’ils attendaient d’être reçus par le comité de direction du groupement, qui se réunissait ce mercredi, il n’en a rien été. La veille, Didier Hoareau, présiddent de l'OTI, confiait à Imaz Press "ne rien en attendre de particulier", blasé des réunions jusqu'ici improductives.
 
La date était entourée sur le calendrier par les transporteurs, dès le début de leur mobilisation. "On ira jusque-là, on verra ce que ça donne. On va ramener les tentes et le barbecue", disait notamment Joël Mongin.
 
Un rendez-vous a finalement été fixé à ce jeudi 24 septembre, à 16 heures entre les transporteurs et le groupement.
 
Les transporteurs avaient prévenu qu’ils hausseraient le ton et durciraient leur mouvement. Ce mercredi 23 septembre 2020 a vu la concrétisation de leur promesse. Dès 6h15, ils ont bloqué le rond des Pêcheurs à la Possession, donnant accès à la partie dite D4 du chantier de la NRL. La circulation n'a pas été entravée, mais aucun camion ni engin ne peut accéder au chantier.
 
Ce jeudi, avant la réunion, les transporteurs entament donc leur quatrième jour de mobilisation pour réclamer la reprise de leurs activités sur la NRL, et troisième jour de campement devant le siège du groupement GTOI-SBTPC-Vinci. Interrogé au sujet des blocages, le président du Conseil régional Didier Robert a indiqué ne pas savoir ce qu'il s'est passé.

- La colère, le durcissement, puis le statu quo -

Lundi, la délégation a été reçue par deux représentants du groupement, dont le directeur général de GTOI en charge du chantier de la NRL, Bruno Nguyen. Mais, rien ne s'est passé comme prévu et c'est dans des éclats de voix que la réunion s'est terminée, plus tôt que prévu. "Pour l'instant le chantier ne peut pas avancer plus que ça, ils n'ont fait aucune proposition. La reprise pourrait aller au-delà de novembre !" déplorait Hubert Poinapin, de la SRTT.

"Il n'y a aucune évolution, on nous dit toujours : en fin de semaine ! Encore des bobards ! On en a marre !" criait Jean-Gaël Rivière de la FNTR en sortant de la salle de réunion, quand Joël Mongin de la FTOI parlait lui de "réunion stérile".

En-dehors de l'absence d'indications sur la reprise du travail, les transporteurs ont également appris que l'espace normalement dédié au stockage des roches n'était plus disponible, et que les prix de livraison à la tonne pourraient à nouveau changer

Mardi, une soixantaine de transporteurs ont donc pris la direction du siège du groupement, non pas pour une réunion, mais pour en bloquer l'entrée. Un durcissement de leur mouvement de protestation, similaire à celui de la fin du mois de juillet, où ils sont restés 11 jours devant l'hôtel de Région.

Toute la journée, aucun membre du groupement n'est sorti voir les transporteurs, poussant ces derniers à passer une première nuit devant le siège. "Rien n'a avancé", confiait Didier Hoareau à Imaz Press, dans la soirée.

Ce mercredi aurait pu marquer une évolution avec la tenue du comité de direction. Il faudra attendre encore une journée avec la réunion entre le groupement et les transporteurs.

- Les revendications inchangées -

Pour rappel, les transporteurs attendaient, en accord avec les négociations du Conseil régional et du groupement, une reprise effective du travail dès le 15 septembre.

Didier Hoareau avait prévenu dès le début qu'il serait impossible de reprendre dès le 15, alors qu'il faut déblayer tout le chantier pour refaire le remblais. Cela a bel et bien été la cas.

Ils espéraient au moins des travaux compensatoires en attendant le lancement officiel du chantier digue, en tout cas la partie de 216 mètres qu'il faut construire en attendant la résiliation du marché et un nouvel appel d'offres pour attaquer les 2,7 km de digue dans leur intégralité, en s'occupant du stockage de roches venues de Saint-Pierre, durant le mois nécessaire pour que les travaux préparatoires de la digue soient terminés.

La goutte d'eau : un communiqué du groupement, annonçant que le chantier avait bien repris le 15 septembre, sans aucune mention des transporteurs.

Retrouvez tous les lives précédents ci-dessous :

Lundi 21 septembre => NRL : les transporteurs iront bloquer le siège du groupement mardi matin

Mardi 22 septembre => Les transporteurs vont passer le nuit devant le siège du groupement au Port-est

Mercredi 23 septembre => Rond-point des pêcheurs à La Possession : les transporteurs bloquent l'entrée du chantier de la NRL

guest
4 Commentaires
GERARD97460
GERARD97460
3 ans

Pourquoi avoir investi dans de tels gros camions de chantiers surtout que ce chantier est précaire et se termine bientÃ't, que vont ils faire de ces véhicules à la fin de ce chantier pharaonique, il faut que ce genre de travaux cesse à la Réunion et voir pour des moyens autre que la voiture, comme le tram train qui aurait été la bonne solution pour faire le tour de l'île et pas là dans quelques kilomètres de route qui sera embouteillé dès son ouverture, ce président de région avait une très mauvaise vision pour le futur de notre île.De toutes les façons ce président de région n'a aucune vision de notre île, c'est juste un débutant en politique et partout où il est passé il a laissé sa signature de déficit des caisses dans lesquelles il a mis ces mains..Et dire que cette route ne sera jamais terminée dans les temps ou comme on voudra qu'elle soit vraiment.

Zinzin
Zinzin
3 ans

Il partait qu'après la grève des transporteurs il y aura la grève des ouvriers de la NRL qui veulent eux aussi une révision des salaires

Michel
Michel
3 ans

Et si demain les salariés de ces transporteurs se mettent en grève pour le Smic à 1800 â"¬, l'augmentation de tous les salaires de 300 â"¬ net, le paiement intégral des heures supplémentaires, est-ce que les Caroupaye et les Mangin se fendront d'un communiqué déclarant que "leur colère et leurs revendications sont tout à fait légitime" ?Alors pourquoi la CGTR-BTP s'affiche-t-elle aux cÃ'tés de ces exploiteurs ?

HULK
HULK
3 ans

Tout est légitime, même une députée qui va être élue avec 12% des électeurs inscrits. Mais en en ce qui concerne la REPRÉSENTATIVITÉ",c'est une autre paire de manches. C'est d'ailleurs pour çà que c'est le bor...!