[LIVE] Présidentielle américaine

Les félicitations s'enchaînent pour Joe Biden, Donald Trump refuse sa défaite

  • Publié le 8 novembre 2020 à 14:21
  • Actualisé le 8 novembre 2020 à 16:26

Après quatre jours d'attente, le résultat est tombé ce samedi 7 novembre en soirée (heure réunionnaise) : Joe Biden est le 46ème président des Etats-Unis. ll ne prendra ses fonctions qu'en janvier prochain, au moment de l'investiture. En remportant la Pennsylvanie, le candidat démocrate a creusé l'écart et a surtout dépassé la barre symbolique des 270 grands électeurs, nécessaire pour être élu. Les réactions commencent à pleuvoir au lendemain de cette annonce, à commencer par l'actuel président Donald Trump, qui dément les résultats et affirme qu'il est le candidat élu sur la base de "votes légaux". Il avait déjà promis bien avant les résultats d'éventuels recours, dénonçant selon lui une fraude électorale. Suivez notre live (Photos AFP)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

    Rendez-vous demain pour suivre à nouveau les réactions suite à l'élection de Joe Biden comme nouveau président des Etats-Unis.

    Bonne soirée !

  • Donald Trump continue à penser qu'on a "volé l'élection"

    "Nous pensons que ces gens sont des voleurs. C'était une élection volée (...) il est impossible d'imaginer que Biden a dépassé Obama dans certains de ces États. Nous devrions examiner tous les votes". A nouveau il parle de "fraude électorale".

    Twitter de son côté continue à attribuer à chacun de ses tweets un avertissement sur la véracité de ces informations.

  • Les dirigeants du monde entier ont les yeux rivés sur cette élection

    Le président élu des Etats-Unis Joe Biden a promis de rassembler le peuple américain alors que de nombreux dirigeants à travers le monde ont salué dimanche sa victoire, tout en l'appelant à redresser la barre après quatre ans de bouleversements géopolitiques.

    "Je m'engage à être un président qui rassemble et non pas qui divise", a lancé Joe Biden, 77 ans, devant une foule en liesse rassemblée en "drive-in" dans son fief de Wilmington au Delaware, appelant les Américains à ne plus traiter leurs "opposants comme des ennemis".

    Après quatre jours de suspense tendu, l'ancien vice-président de Barack Obama a franchi le seuil "magique" de 270 grands électeurs et met fin à une séquence politique inédite qui a secoué l'Amérique et le monde.

    Les réactions politiques dans le monde sont à lire sur cet article.

  • "Joe l'endormi réveille l'Amérique", salue la presse internationale

    "On n'a pas fini de trembler pour la démocratie": la presse internationale accueille dimanche avec soulagement la victoire annoncée de Joe Biden et note la "sortie sans dignité" de Donald Trump, mais s'inquiète de la tâche écrasante qui attend le nouveau président et sa colistière Kamala Harris.

    "Une nouvelle aube pour l'Amérique", affirme le journal britannique The Independent, soulignant la réussite de Mme Harris, première femme à accéder à la vice-présidence. "Joe l'endormi réveille l'Amérique", raille le Sunday Times en référence au surnom péjoratif dont Donald Trump affublait son rival pendant la campagne.

    Tous les hommages de la presse à retrouver sur cet article.

  • Mark Hamill, interprète de Luke Skywalker dans la saga Star Wars, compare l'élection de Joe Biden au "retour du Jedi" :

     

  • Le message de Kamala Harris, nouvelle vice-présidente, aux filles et femmes du monde :

     

  • Barack Obama félicite ses "amis"

    "Félicitations mes amis" déclare l'ancien président démocrate Barack Obama en s'adressant à Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris.

     

  • "Du fond de mon coeur : merci" écrit Joe Biden sur Twitter

     

  • Plusieurs stars américaines se réjouissent après la victoire de Joe Biden

    Comme la chanteuse et actrice Selena Gomez :

    Comme Lady Gaga, en larmes devant son écran :

    Comme le réalisateur Spike Lee qui a fait péter le champagne en pleine rue :

    Comme Kim Kardashian, avec des tweets remplis de coeurs, une réaction surprenante après la candidature de son mari Kanye West :

     

  • Emmanuel Macron a félicité Joe Biden sur Twitter

    Il a aussi tweeté sa réaction en anglais, comme il a désormais l'habitude de faire lorsqu'il s'agit de relations internationales

  • Biden, la Maison Blanche en point d'orgue d'une vie marquée par les épreuves

    Couronnement d'une vie passée en politique et jalonnée d'épreuves, Joe Biden, 77 ans, entrera dans les livres d'histoire comme l'homme qui a fait tomber Donald Trump. Après les tragédies familiales, deux premières tentatives présidentielles ratées et une campagne bouleversée par la pandémie, le vétéran de la politique va accomplir son rêve: pousser à nouveau les portes de la Maison Blanche, cette fois dans les habits de président.

    Son portrait réalisé par l'AFP est à lire ici.

  • La réaction d'Eric Fruteau, "Demain La Réunion"

    "Les élections présidentielles aux États-Unis ont conduit à la victoire de Joseph Biden, le candidat du parti démocrate (près de 75 millions de voix, majorités chez les grands électeurs et à la chambre des représentants). De toute évidence, c'est une victoire sur le populisme, la division et le racisme.

    Aujourd'hui, le respect et la tolérance sortent gagnants de ce scrutin. Ainsi, le choix fait par une majorité des américains (non sans difficultés) pour élire un démocrate au sommet de la gouvernance des Etats-Unis laisse penser d'abord qu'un retour du multiculturalisme sur le plan de la politique étrangère est de nouveau envisageable pour pacifier les relations politiques et économiques notamment.

    Cette victoire traduit ensuite une aspiration plus grande vers l'égalité entre les citoyens désormais souhaitable et nécessaire. Enfin, elle crée l'espoir d'une politique qui aura à renouer avec une coopération internationale plus solidaire sur le plan sanitaire, dans le domaine de la recherche scientifique et dans la lutte commune contre les effets du changement climatique."

  • Donald Trump n'admet pas sa défaite

    L'actuel président Donald Trump et candidat déchu de cette élection a tweeté, comme à son habitude, pour réagir à l'élection de son adversaire et n'admet pas sa défaite. 

    Il affirme : "j'ai gagné l'élection avec 71 millions de votes légaux", et pour lui "des choses louches se sont passées, que les observateurs républicains n'ont pas été autorisés à voir". Il maintient donc que le scrutin a été la cible d'une fraude électorale.

    Bien que Twitter n'ai pas (encore) censuré le tweet, un avertissement informe les interautes que cet avis est "discuté". Par sécurité, nous partageons ci-dessous une capture d'écran dans le cas où le tweet disparaîtrait :

  • Joe Biden : "j'ai voulu devenir président pour guérir l'âme de notre Nation"

    Suite à sa victoire, Joe Biden était attendu aue QG de Wilmington (Delaware), pour s'exprimer en compagnie de sa vice-présidente Kamala Harris.

    "Le message est clair: vous avez choisi la décence et l'unité. Vous avez choisi Joe Biden comme prochain président des Etats-Unis" a commencé la vice-présidente. "Je pense aux femmes noires, blanches, asiatiques, latinas, je pense à toutes ces femmes qui ont pavé la route qui mène à ce moment. Je suis la première à arriver là, mais je ne serai pas la dernière" a-t-elle ajouté, elle qui est la première femme à accéder à la Maison Blanche.

    Joe Biden a ensuite pris la parole. "J'ai voulu devenir président pour guérir l'âme de notre Nation" a affirmé le démocrate. Il a de suite rendu hommage à sa femme : "Jill sera une excellente Première dame, je suis tellement fière d'elle". Quant à sa vice-présidente, il a affirmé : "Kamala, tu es devenue une membre de ma famille. Tu es devenue une Biden".

    Concernant la bataille qui risque de continuer un moment avec Donald Trump, qui n'admet pas sa défaite, Joe Biden a demandé aux soutiens de Trump "d'abandonner les discours durs" en affirmant : "je suis fier d'être démocrate, mais je gouvernerai comme un président". Il a indiqué qu'il mettra "un plan d'action dès le 20 janvier 2021, un plan basé sur la science et l'empathie".

    Son discours a été suivi d'un grand feu d'artifice.

  • Bonjour

    Nous ouvrons ce live pour suivre en direct les réactions et nouvelles annonces suite à l'élection de Joe Biden, 46ème président des Etats-Unis.

    Restez branchés !

À propos

L'Amérique rebascule du côté démocrate

Après quatre jours de suspense dans un pays à fleur de peau, l'ancien vice-président de Barack Obama a, selon les projections des chaînes CNN, NBC et CBS, franchi le seuil "magique" de 270 grands électeurs. Il deviendra, le 20 janvier 2021, le 46e président des Etats-Unis.

Lire aussi : "Je serai le président de tous les Américains" promet Joe Biden sur Twitter

Sa colistière, Kamala Harris, entrera dans l'Histoire en devenant la première femme noire à accéder à la vice-présidence. Donald Trump, qui briguait un second mandat de quatre ans, n'a, à ce stade, pas reconnu sa défaite. Il a jusqu'ici adopté une posture très belliqueuse, promettant une véritable guérilla judiciaire.

A l'issue d'une campagne d'une agressivité inouïe, chamboulée par la pandémie de Covid-19, le tempétueux président de 74 ans a échoué à se faire réélire, contrairement à ses trois prédécesseurs Barack Obama, George W. Bush, Bill Clinton. A la fois révélateur et amplificateur des profondes fractures de l'Amérique, il aura, pendant quatre ans, provocations et tweets à l'appui, brisé tous les codes et piétiné tous les usages.

- L'ombre de la pandémie -

Pour Donald Trump Trump, entré avec fracas en politique en remportant la présidentielle en 2016 à la stupéfaction générale, cette défaite marque selon toute vraisemblance la fin de sa carrière politique.

Lire aussi : "Diable", "fou furieux", "anti-humain" : les Réunionnais inquiets d'une réélection de Donald Trump

Pour un homme qui martèle quotidiennement son souci de "gagner, gagner, gagner" et moque sans relâche les "losers", la claque est rude. Si la vague démocrate annoncée par certains n'a pas eu lieu, et s'il a montré qu'il disposait d'un très solide socle d'électeurs, son refus obstiné d'élargir son audience a fini par lui coûter cher. Sa gestion de la pandémie, qu'il a sans cesse minimisé en dépit d'un lourd bilan de plus de 230.000 morts, lui a valu de vives critiques, jusque dans son propre camp.

Cette défaite étroite aurait aussi pu lui permettre de quitter le pouvoir en revendiquant une forme d'héritage politique. Très amer, il a cependant choisi une autre voie, agressive. Vendredi, il a une nouvelle fois crié à la fraude, sans apporter le moindre élément concret. "Si vous comptez les votes légaux, je gagne facilement. Si vous comptez les votes illégaux, ils peuvent essayer de nous voler l'élection", a-t-il lancé jeudi dans une tirade brouillonne, truffée d'approximations et de contre-vérités sur le décompte en cours.

Lire aussi : Trump revendique la victoire et compte saisir la Cour Suprême pour "fraude"

Ses avocats ont lancé de multiples actions judiciaires avec par exemple la menace de demander un recomptage dans le Wisconsin. Les démocrates estiment les plaintes sans fondement, mais ces recours pourraient retarder de plusieurs jours ou semaines l'homologation des résultats. Dans le Michigan et la Géorgie, deux juges ont déjà rejeté des recours républicains.

Donald Jr et Eric, deux des fils du président, se sont eux lancés depuis plusieurs jours dans une campagne de désinformation pour persuader leurs troupes que des tricheries massives étaient en cours. Mais le 45e président des Etats-Unis apparaît isolé au sein de son propre parti dans sa croisade contre un "vol" du scrutin dont il aurait été la victime. "Le discours du président hier soir m'a beaucoup dérangé, car il a formulé des allégations très, très graves, sans aucune preuve", a dit vendredi matin le sénateur républicain de Pennsylvanie Pat Toomey.

Karl Rove, l'ancienne éminence grise de George W. Bush qui arracha lui-même la présidence en 2000 à l'issue d'une guérilla judiciaire en Floride, a d'ailleurs souligné que des fraudes sur des centaines de milliers de bulletins de vote, dans de multiples Etats, requerraient un complot digne d'un film de James Bond.

Fidèle à la posture rassembleuse adoptée depuis des mois en campagne, Joe Biden avait appelé vendredi soir au calme et à la patience, de disant certain de sa victoire. "Il est temps de nous rassembler", avait-il déclaré. "Nous devons surmonter la colère".

AFP

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2 Commentaires
Mayaqui, depuis son mobile
Mayaqui, depuis son mobile
3 ans

L'image de l'homme paraît plus rassurante que celle de Trump ..... qui fait même honte à certains républicains !
.......qui vivra verra .....

Missouk
Missouk
3 ans

Je vais partie de ceux qui espéraient très fort une victoire de Biden et qui espéraient aussi voir une femme (noire de surcroît) à la vice-présidence. Quant au cow-boy arrogant, je salive de le savoir battu, car malgré ses élucubrations fantaisistes, ses menaces, ses recours,..., pour l'Amérique et pour le monde entier, il est battu, et bien battu puisque Biden obtiendra sans doute plus de 300 grands électeurs. Le monde va pouvoir enfin respirer, les USA vont réintégrer l'ONU, l'OTAN, calmer Erdogan, refinancer l'OMS, se soucier du climat... Une sacrée bonne nouvelle ! Quand au Donald Picsou Rapetou, il finira par avoir à faire à la justice, et quand ça va commencer à tomber, il perdra de sa superbe et de son arrogance. La roue tourne...