[LIVE] Le tout premier confirmé en France

Covid : un cas positif au variant Omicron identifié à La Réunion

  • Publié le 30 novembre 2021 à 16:18

Un cas positif au variant Omicron a été identifié à La Réunion, a annoncé ce mardi matin 30 novembre 2021 le docteur Patrick Mavingui, microbiologiste à l'Unité mixte de recherche processus infectieux en milieu insulaire tropical (PIMIT) basé à Sainte-Clotilde au Cyroi (Cyclotron Réunion Océan Indien). L'annonce a été faite sur les ondes de Réunion la 1ère et l'information a été confirmée dans la matinée par les autorités. Il s'agit du premier cas officiel en France. La personne testée positive est un homme de 53 ans qui a voyagé en Afrique Australe et qui a fait escale à Maurice avant de revenir à La Réunion, d'après la préfecture. Le docteur Patrick Mavingui a lui précisé que la personnage avait voyagé au Mozambique et en Afrique du Sud. Au total, six tests ont été séquencés en urgence dès dimanche soir d'après ce dernier. Un seul s'est donc révélé positif, le second est négatif, et le troisième est toujours en cours de séquençage. Les six personnes avaient été placées en isolement (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

  • La préfecture confirme le séquençage d’un cas positif au variant « Omicron »

    "La préfecture et l’Agence Régionale de Santé confirment la contamination par le variant « Omicron » d’un patient à La Réunion. Le résultat positif du séquençage a été porté à la connaissance des autorités sanitaires cette nuit. Cette personne, arrivée de l’île Maurice après un voyage en Afrique Australe a été placé immédiatement à l’isolement à son domicile.

    - Présence du variant « Omicron » à La Réunion -

    Le patient contaminé par le variant « Omicron » a été détecté positif dès le lendemain de son arrivée à l’aéroport grâce au dispositif de dépistage systématique des passagers en provenance de l’étranger. Son parcours de prise en charge a donc été rapidement sécurisé avec la mise en œuvre du protocole sanitaire d’isolement lié à la Covid-19. Les cas contacts à risque ont également été identifiés et mis à l’isolement. Le patient est toujours isolé à son domicile et fait l’objet d’un suivi régulier de l’ARS.

    Le résultat du séquençage effectué sur un autre cas considéré jusqu’à hier comme suspect est aujourd’hui négatif. Un troisième cas suspect, sans lien avec les précédents est encore en cours de séquençage.

    - Les mesures mises en œuvre pour lutter contre la circulation du nouveau variant à La Réunion -

    Dès la reprise épidémique constatée à l’Île Maurice, le Préfet de La Réunion a renforcé les dispositifs de contrôle à l’arrivée des vols régionaux et a travaillé avec les autorités aéroportuaires ainsi que les compagnies aériennes pour conditionner le nombre des vols et des voyageurs aux capacités de tests systématique de tous les voyageurs (vaccinés et non vaccinés relevant des motifs impérieux). C’est grâce à ce dispositif de contrôle sanitaire renforcé au moyen de test salivaire RT-PCR à la sortie de l’avion que ces cas positifs ont pu être détectés rapidement.

    S’agissant de l’émergence du Variant « OMICRON » en Afrique Australe, un protocole sanitaire renforcé est en cours d’élaboration qui s’ajoutera à la mesure de suspension des vols en provenance de l’Afrique du Sud  déjà effective depuis le 27 novembre et renouvelée jusqu’au 1er décembre.

    Le dispositif de test systématique des passagers des vols régionaux sera renforcé par des tests antigéniques permettant d’obtenir un résultat immédiat et d’isoler les cas positifs par arrêté préfectoral. Par ailleurs, le préfet a proposé des mesures de protection supplémentaires de l’île face à l’émergence du variant « OMICRON » qui nécessitent une modification réglementaire de niveau national. Cette dernière est attendue à très court terme.

    Ces mesures permettront de limiter le flux de voyageurs en provenance des pays de la zone Océan Indien et de renforcer le suivi des personnes soumises à isolement."
     

  • Variant Omicron : "il faut protéger Mayotte"

     Le Collectif "Mayotte En Sousfrance" appelle à protéger Mayotte après l'annonce du premier variant Omicron à La Réunion. Nous publions ci-dessous leur communiqué :

    "Nous avons appris par voie de presse sur les ondes de Réunion la 1ère la détection du premier cas de variant OMICRON (variant B.1.1.52) qui, a vu les cas de nombre de contaminations au Covid-19 grimper à une vitesse fulgurante en Afrique du Sud. Avec moins de 300 par jour fin octobre, le nombre de cas est passé à près de 2500 le 25 novembre. 

    Face à cette menace du à sa contagion, nous demandons à Thierry Suquet, Préfet de Mayotte de mettre en œuvre toutes les mesures pour empêcher l'importation de ce variant sur le territoire de Mayotte.

    Nous réclamons entre autre :
    -> La mise en place de quarantaine des voyageurs.-
    > La mise en place des motifs impérieux pour tous (vaccinés et non vaccinés)
    -> La mise en place de dépistage a l'arrivée et après la quarantaine.

    Mayotte ne pourra pas faire face à une nouvelle vague épidémique car le système de santé reste très fragile et les évacuations sanitaires vers la Réunion ne sera être garantis si l'épidémie s'accélère sur le territoire de la Réunion."

  • L'interview de Patrick Mavingui à retrouver en intégralité ci-dessous

  • Les détails du premier cas du variant Omicron annonce sur la 1ère :

  • Ce que l'on sait de ce premier cas d'Omicron identifié à La Réunion

    L'annonce a été faite par le docteur Patrick Mavingui sur les ondes de Réunion la 1ère ce mardi 30 novembre au matin.

    - Il s'agit du premier cas officiel en France

    - La personne testée positive est un homme de 53 ans

    - Il a voyagé au Mozambique et a fait escale en Afrique du Sud avant de revenir à La Réunion

    - Six tests au total ont été séquencés en urgence dès dimanche soir, les six personnes étaient placées en isolement. Un seul s'est révélé positif.

  • Bonjour nous ouvrons ce live pour suivre l'actualité lié à Omicron, dont le premier cas français a été détecté à La Réunion

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À propos

Premier cas d'Omicron français à La Réunion

C'est le premier cas officiel en France : le variant Omicron a été détecté à La Réunion. Une découverte effectuée alors que notre département et Mayotte étaient particulièrement surveillés par les autorités sanitaires car "en lien direct ou indirect avec les pays d'Afrique australe" avait indiqué le gouvernement.

Depuis jeudi 25 novembre 2021, le nouveau variant, Omicron, qui a été détecté en Afrique du Sud, semble paralyser la planète toute entière. De son nom barbare "B.1.1.529", il a à ce jour déjà été détecté dans plusieurs pays et désormais à La Réunion. Dès vendredi 26 novembre, le premier cas européen du nouveau variant avait été identifié en Belgique.

- L'Afrique du Sud "punie" -

Puisque le variant en question a été identifié en Afrique du Sud, les frontières se sont rapidement refermées et la France a été parmi les plus rapides à réagir. La Commission européenne elle-même a proposé dès vendredi de suspendre les vols en provenance d'Afrique australe. Le Royaume-Uni, tout comme la France, a suspendu ses vols vers cette zone du continent africain. Ailleurs dans le monde, le Japon, le Maroc ou encore Israël ont suivi. Dans l'océan Indien, l'île Maurice elle aussi a fermé ses frontières à l'Afrique du Sud. A La Réunion, la décision du gouvernement français vient couper court à la reprise des vols à destination de Johannesburg, qui avait repris depuis peu.

Lire aussi - Omicron, le nouveau variant du Covid-19, se répand, le monde isole l'Afrique australe

Ce dimanche, l'Afrique du Sud a appelé à lever en urgence toutes les mesures restrictives de voyages imposées par plusieurs pays. Un appel suivi par l'OMS qui demande que "les frontières restent ouvertes". Le président du Malawi et d'autres chefs d'Etat africains ont jugé ces mesures rapides "afrophobes". Alors que le virus circule déjà de part et d'autre de la planète, l'isolement d'une partie de l'Afrique semble en effet être une mesure aussi discriminante qu'inefficace.

Lire aussi - "Comme des criminels" à cause du Variant Omicron : parcours d'obstacles pour quitter l'Afrique du Sud

La question peut se poser : un variant découvert aux Etats-Unis ou dans un pays d'Europe aurait-il poussé aux mêmes décisions extrêmes ? L'Afrique du Sud n'a fait que "prévenir" et se retrouve aujourd'hui coupée du monde. "Personne n'aime le messager porteur de mauvaises nouvelles" disait Sophocle dans "Oedipe roi", donnant lieu à l'expression "tuer le messager", quand l'on veut justement se débarrasser du porteur d'une mauvaise nouvelle.

- Beaucoup d'incertitudes -

A ce jour, aucun décès lié au variant n'est enregistré. Celui-ci s'annonce plus virulent mais de nombreuses incertitudes subsistent. L'infectiologue canadien Isaac Bogoch appelle notamment à aborder le nouveau variant "avec empirisme, prudence et humilité, au lieu des pures spéculations de ces derniers jours". Sur le plan théorique, Omicron pourrait être plus contagieux et beaucoup plus résistant aux vaccins que les précédents variants.

C'est "un risque très élevé" au niveau mondial, a déclaré l'OMS, tout en rappelant combien on ignore encore tout sur la contagiosité et la gravité réelles de ce variant, après plusieurs jours d'informations contradictoires, parfois rassurantes et parfois alarmistes, comme le rappelle l'AFP. Un indice reste l'explosion des cas de Covid-19 en Afrique du Sud, laissant penser que le variant entraîne une plus grande propagation du virus. Le pays est sur le point de passer les 10.000 cas par jour, selon l'épidémiologiste sud-africain Salim Abdool Karim.

Lire aussi - Le variant Omicron présente "un risque très élevé" au niveau mondial, alerte l'OMS

Quant à la résistance au vaccin, il faudra attendre deux ou trois semaines pour avoir de premiers éléments quant à la capacité de l'organisme humain à générer des anticorps face à ce variant. Et plusieurs mois pour se faire une idée de l'efficacité réelle des vaccins contre la contamination par Omicron, dit l'AFP.

Pour rappel, huit cas "possibles" de porteurs du variant Omicron ont été détectés en France, a annoncé le ministère de la Santé ce dimanche 28 novembre 2021. Le ministère précise que "le séquençage des prélèvements de ces patients est priorisé ou en cours d'organisation afin de disposer d'une confirmation diagnostique dans les meilleurs délais". Le ministère souligne qu'"il surveille avec une attention particulière les territoires (...) de La Réunion et Mayotte qui sont en lien direct ou indirect avec les (sept) pays" d'Afrique Australe, dont l'Afrique du Sud, où le variant Omicron est supposé circuler.

mm/www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com avec AFP

guest
15 Commentaires
Reste zot caze
Reste zot caze
2 ans

Il faut rester la caze et ne pas voyager

neurone 974
neurone 974
2 ans

Mathilda, il fallait obligatoirement être totalement vacciné pour pouvoir voyager vers ces pays, surtout en passant par Maurice. Cela montre bien que le vaccin n'est pas très efficace

Jose
Jose
2 ans

Ca fait bientôt 5 ans qu'on subit le virus Omacron, c'est pas le Omicron qui va me faire peut !

Mathilda
Mathilda
2 ans

On aimerait savoir si la personne qui ramène cet OMICRON était vaccinée ou non. 0, 1 ou 2 injections, et depuis combien de temps. C'est la moindre des choses en matière de transparence d'informations, de la part des pouvoirs publics.

GERARD97460
GERARD97460
2 ans

Quand arrêterons nous de voyager à travers le monde, c'est les voyages et les avions qui propagent ce virus à travers le monde, c'est pas demain la veille que ce virus cessera de se muter, il faut juste stopper tous les déplacements dans le monde et clouer tous les avions au sol rapidement, mais je pense que c'est déjà un peu trop tard pour le faire, car pour tous nos dirigeants c'est le fric qui est le nerf de la guerre et tant que cela sera ainsi on sera concerné par ce virus et il faut arrêter avec les soulagements dès que cela va mieux, et il faut pour cela garder nos distances face aux autres surtout les non-vaccinés..

domtom
domtom
2 ans

Circulation du virus en région Paca : des cas suspects d'Omicron, le taux d'incidence flambe !!M Le Préfet ne regardez pas uniquement la zone de l'océan indien , regardez aussi du côté de la métropole ! Omicron ou delta la France s'habille de noir voire de violet et La Réunion , en harmonie !!!

Assumer ses responsabilités
Assumer ses responsabilités
2 ans

Chacun doit assumer ses responsabilités.Ceux qui voyagent en Afrique en.pleine pandémie. Comment le variant a t il pu franchir l aéroport. Gillot est une passoire.

neurone 974
neurone 974
2 ans

Le Docteur Mavingui indique (vers 2'20 sur la vidéo) que le voyageur concerné est revenu à la Réunion vers le 19 novembre, ça fait donc 11 jours aujourd'hui. Le criblage qui a identifié le variant omicron chez cette personne a eu lieu 9 jours après le voyage. Voyageur forcément vacciné pour aller dans ces pays.Trouvez les erreurs!Les médecins sud africains ont indiqué à plusieurs reprises qu'ils n'avaient noté aucun critère de gravité chez les patients omicronés, c'est plutôt une bonne nouvelle : immunisation naturelle sans complication.Donc les fermetures d'aéroports n'ont aucun intérêt sauf à donner l'impression d'agir.Il faut arrêter de faire peur en dénombrant les positifs et se concentrer sur les malades

Pierrot974
Pierrot974
2 ans

Comment s'étonner... Même en venant d'Afrique du Sud, on entre à la Réunion comme dans un moulin... "Belles" autorités sanitaires sur l'île, y'a pas.

D974
D974
2 ans

Pour voyager au Mozambique , en Afrique du Sud : il faut être vacciné ! Conclusion '

Eve
Eve
2 ans

La Réunion à l'honneur ! 1 er cas en France !! Leçon de géographie : les français vont savoir où se trouve La Réunion et M ô micron , président épidémiologiste , apprendra que la Guyane n'est pas une île

Dauphine
Dauphine
2 ans

Le vaccin n'a servit à rien et ne sert qu'à propager le virus. Ce pass vaccinal est une farce avec les variants qui se développe. A quand une réel solution.

EVE
EVE
2 ans

Ce Monsieur s'il a voyagé , c'est qu'il était #VACCINE ' Contaminé et contaminant ''' Qui répond '''

Encore l aéroport
Encore l aéroport
2 ans

L aéroport une fois de plus est le maillon faible. On ne pourra pas parler de la responsabilités des autochtones

Pas normal ça
Pas normal ça
2 ans

Des cas suspects à la Réunion semble t il. Pas normal ça.