Outre-mer

Violences faites aux femmes : 38 lauréats bénéficient d'un appel à projets

  • Publié le 7 janvier 2022 à 20:58
  • Actualisé le 7 janvier 2022 à 21:06

Lancé le 23 juillet 2021 par Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, en coordination avec le Service des droits des femmes et de l'égalité (SDFE), l'appel à projets "Mobilisés contre les discriminations et les violences faites aux femmes en Outre-mer" a désigné ses 38 lauréats. Nous publions ici le communiqué du ministère des Outre-mer (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

L’enveloppe, d’un montant total de 325 000€, soit près de trois fois supérieur au budget initial de financement, permettra d’accompagner 38 projets dans 9 territoires ultramarins (Guyane, Martinique, Guadeloupe, Mayotte, La Réunion, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Nouvelle-Calédonie).

La lutte contre les violences conjugales constitue la Grande cause du quinquennat. Face à la gravité et à l’ampleur du phénomène des violences au sein du couple, la prévention primaire et la réitération de tout acte de violences constituent un enjeu essentiel des politiques publiques judiciaire, sociale et sanitaire.

En outre-mer, selon l’Insee, les violences intrafamiliales (VIF) mesurées à partir des dépôts de plainte sont plus répandues que dans l’hexagone. En 2020, 7 652 femmes ont encore été victimes de VIF sur l’ensemble des DROM-COM (contre 7263 en 2019), soit un taux de victimation de 5,4 contre 3,1 dans l’hexagone (1,7 fois plus élevé).

Ont ainsi été retenues les actions des structures suivantes :

    L’Observatoire féminin et ADILES en Guadeloupe ;
    Le CHU de la Martinique, Les premières, Mouvement du Nid, Culture égalité et UFM en Martinique ;
    ID Santé, AGAV, Arbre fromager et 973AAVIP en Guyane ;
    INSERANOO, Cinekour, Compagnie escaladanse, La Cimade, FTM, CEVIF, Gold formation, Réseau VIF, ARIV, AMAFAR, Lékol du bonheur et le Planning familial à la Réunion ;
    CDAD de Mayotte, REPEMA, et Mlezi Maoré à Mayotte ;
    Osez à Wallis-et-Futuna ;
    APAJ et le Conseil des femmes de Polynésie française en Polynésie française ;
    le Gouvernement de la Nouvelle Calédonie, Plateforme SOS écoute, AS Magenta Touch rugby club-comité 3E, Ecole de la réussite, ADAVI, Solidarités SIDA et Compagnie Lyades en Nouvelle-Calédonie.

Ces projets permettront notamment de :

    Prévenir les passages à l'acte ;
    Sensibiliser les populations, notamment les jeunes générations, aux diverses formes de violences physiques et psychologiques ;
    Former les professionnels de santé et du secteur médico-social à l'écoute et à l'accompagnement des femmes victimes de violences ;
    Multiplier les dispositifs d'hébergement des femmes victimes de violences conjugales ;
    Promouvoir l'égalité de genre dans la sphère privée et professionnelle.

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2 Commentaires
Ah ouais
Ah ouais
2 ans

Ouf enfin SuperMa... cron est monté au créneau. Heureusement qu'il n'existe pas à la RÉUNION un préfet, une directrice de l'ars, un directeur de Chu, une représentante des médecins libéraux, un fax, un téléphone... quoi d'autre ' Ah ben oui, des z'elus, des assistants d'z'elus... et certainement que j'en oublie. Si tout cela existait, comment justifier d'envoyer des.... copains en mission d'évaluation ' Pfffffff. Après tout vole à la RÉUNION... poule, canard, z'oie, marmite, godasse...

SOMANKE
SOMANKE
2 ans

Pour supprimer les violences dans les familles, on pourrait revenir aux pratiques moyenâgeuses, à savoir le mariage " arrangé ", les jeunes femmes et les jeunes hommes ne se mariaient pas ils étaient mariés.Dans ses conditions l'amour et son corolaire, la jalousie, étaient absents. Montaigne, à cette époque là, disait : " épouser la femme qu'on aime, c'est comme chier(!) dans un panier avant de se le mette sur la tête "Serai-je entrain de dire que c'est l'amour qui tue'Si vous le pensez, je retire tout ce que j'ai dit et reste résolument dans le temps présent, même si les effets collatéraux de l'amour mal compris peuvent tuer (moins que COVID)