Avant la réunion avec les industriels mardi

Planteurs : nouveau rassemblement dimanche autour d'un pique nique devant la préfecture

  • Publié le 2 juillet 2022 à 19:00
  • Actualisé le 2 juillet 2022 à 19:02

Nouvelle journée de mobilisation ce dimanche 3 juillet pour les planteurs mais cette fois-ci avec la tenue d'un pique nique devant la préfecture. Cette action ouverte aux familles des planteurs se tient à quelques jours d'une remobilisation de la part de ces agriculteurs concernant la convention canne. (Photo d'illustration : rb/www.ipreunion.com)

"C'est un rassemblement pour les familles ce dimanche, avec les marmailles. C'est l'occasion de décompresser un peu car cette semaine était plutôt agitée", commente Loïc Cadet, secrétaire dy Syndicat Jeunes Agriculteurs. Si les manifestants restent devant la préfecture depuis plus d'une semaine, c'est l'opportunité pour eux de faire une parenthèse dans cette mobilisation, ce rassemblement avec les tracteurs.

Vendredi 1 juillet, les planteurs ont eu une nouvelle réunion avec les rhumiers. Une rencontre qui n'a finalement pas abouti car les propositions ne conviennent pas aux syndicats. Un barrage filtrant avait été mis en place sur le Barachois alors même que les syndicalistes étaient en réunion avec le préfet et les industriels. Comme l'a indiqué vendredi Pierre-Emmanuel Thonon, vice-président du CPCS, à la sortie de la rencontre, "ils (les industriels) demandement  un total de 1,5 millions de tonne de canne coupées pour recevoir une gratification supplémentaire de 13 centimes par tonne"

Une nouvelle réunion se tiendra mardi à 9 heures au CTICS, situé dans le quartier de la Providence à Saint-Denis. Les industriels seront présents, Tereos est attendu avec de nouvelles propositions.

Lire aussi - Planteurs : peu d'avancées obtenues après un nouveau jour de mobilisation

Depuis le début de la mobilisation, peu d'avancées ont été réalisées du côté des agriculteurs. L'Etat et Albioma jouent le jeu à l'inverse de Tereos et des rhumiers.

La campagne sucrière prend aussi du retard. Les syndicats appellent à la signature d'un accord rapide, indiquant que leur place "n'est pas à Saint-Denis mais dans les champs". Si aucun accord n'est trouvé mardi, il faut s'attendre à un durcissement du mouvement.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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