
En effet il y va de l’irrigation agricole et donc de l’existence de la filière canne (et de l’ensemble des produits dérivés). Défendre la filière canne c’est aussi défendre ce genre d’infrastructure basique incontournable. Mais Il y a aussi la diversification agricole pour tendre vers l’autonomie alimentaire pour les années prochaines. Le projet est aussi lié à celui de l’autonomie énergétique (micro-turbines installées sur le réseau et bagasse fournie à Bois Rouge pour la production d’électricité) et à la fourniture d’eau brute (plus tard avec une gestion unique de l’eau…) destinée aux communes.
Les études étant réalisées, il y a donc la nécessité de se mobiliser pour capter plus de fonds européens. 15M€ ne sont pas suffisants. Il faut donc abonder l’enveloppe notamment par le FEDER. Là c’est de la responsabilité commune du département, compétent (pour l’instant) dans le domaine hydro-agricole, et surtout de la Région car étant autorité de gestion pour le FEDER.
L’évidence serait d’affirmer que le projet MEREN (mobilisation des ressources en eau pour les régions Nord et Est) couplé à l’exploitation de la poche d’eau de la Plaine des Palmistes, demeure une opportunité non négligeable.
Il nous faut restés mobilisés sur l’essentiel.
Conforter les équipements de base et sécuriser les besoins vitaux : telles doivent être nos priorités. Comment ne pas perdre de temps et revenir aux fondamentaux. Fournir de l’eau à nos populations et au monde agricole est un fondamental pour l’avenir. Ce projet est synonyme de développement aquifère, économique, agricole et énergétique. Synonyme de développement durable. Synonyme d’un volet social et humain indissociable.
Eric Fruteau, conseiller général
Votre avis nous intéresse, soyez le premier à vous exprimer !