
Sans réponse, je téléphone jeudi matin à la sous-préfecture.
La dame chargée de l'organisation valide tout d'abord ma présence. Mais me rappelle un quart d'heure après pour l'annuler, au motif que le bureau du cabinet du préfet ne tolère qu'un seul représentant par collectif et que M. Galvès représente déjà notre collectif d'associations.
On peut déjà remarquer qu'aucune limitation de ce genre n'est imposée aux associations de surfeurs ni aux chasseurs de requins en tous genres. Et il est un fait que ce jour-là, rien que pour les surfeurs et les pêcheurs, ils étaient déjà près d'une dizaine face à un M. Galvès bien esseulé…..Mais c'est de bonne guerre, la motivation, essentiellement politique, de l'Etat, étant de tuer du requin coûte que coûte pour calmer les électeurs.
J'appelle donc le chef de bureau du cabinet à la préfecture, et lui expose mon souhait d'y assister en tant que délégué de la Fondation Bardot.
Il confirme sa position, me précise qu'il comprend la mienne, me promet qu'il va faire son maximum mais que la liste des invités est dûment fixée par le cabinet de la ministre en personne, et que s'il ne m'a pas rappelé le soir-même c'est que c'est non.
Il ne me rappellera pas. Dont acte : classé officiellement indésirable, je ne me déplace pas.
Au passage, je ne savais pas que le cabinet de Mme la ministre nous connaissait au point de sélectionner lui-même l'ensemble des personnes accréditées. Mais bon…
Et c'est là qu'on rigole.
J'apprends le soir même par M. Galves, le lendemain par la presse, que ma place était réservée, dûment étiquetée, et qu'elle est restée bien entendu – très visiblement – vide.
Manoeuvre claire comme de l'eau de roche : "M. Dérand ? Holà, danger ! Pas le genre à fermer sa gueule devant la ministre celui-là…" Et comme il a déjà exprimé la veille publiquement ce qu'il pense de la sélectivité de la préfecture aux réunions "requins", on lui interdit de venir mais on lui réserve quand même sa place bien visible. Histoire de montrer à tout le monde que ce monsieur n'a même pas pris la peine de se déplacer alors pourtant qu'on lui avait fait une "fleur". C'est pas beau tout ça ?!
L'intox et la manipulation gros doigts, spécialités culinaires de notre préfecture péï…
Didier Dérand
Fondation Brigitte Bardot
Association Vagues
6 Commentaire(s)
je n'ai pas de problème de conscience
2 semains plus tôt tu donnais l'exemple en allant nager au large de St Paul pour prouver qu'il n'y avait aucun risques. La mort de Sarah ne te pèse absolument pas sur les épaules ?? Et tu veux qu'on te donne la parole ???
Parce qu'avec tous les bobards que vous racontez, vous n'êtes guère crédible. Les familles de deux baigneuses tuées devraient vous poursuivre pour mise en danger de la vie d'autrui et homicide involontaire pour toutes les actions et déclarations ridicules et dangereuses que vous avez faites (supprimé pour prise à pratie - webmaster ipreunion.com)
Dernière chose, je ne suis pas surfer et pourtant je soutiens les associations qui défendent la cause de la prévention et de la réduction du risque ANORMAL de requins : vous devriez réviser votre logiciel, cette crise ne concerne pas les surfers mais TOUS LES RÉUNIONNAIS qui n'ont pas à obéir au diktat d'hurluberlus de votre acabit.
2 baigneuses mortes et 1 baigneur amputé plus tard, rien d'étonnant que la préfécture vous esquive !
C'est pas que vous parliez le probléme, c'est que vous racontez n'importe quoi, à chaque fois ....