
Ces sont les frais de campagne et non les engagements d'une collectivité qui doivent être supportés par des investissements personnels. Les Réunionnais accuseront le coup, hagards, attendant le prochain quota de contrats aidés. Prise en otage, jusqu’au moins 2017 – application de la restriction sur le cumul de mandat - la population vivrait aussi bien une indexation de revenus.
Élue avec 45 % d'abstention, la liste " Réunionnous " prétend soutenir un projet économique " préservant l'environnement " pour le moins surprenant. Le " Nous et pas Je " a muté en " majorations sur l'indice brut ". Ceci n'est pas le quotidien des réunionnaises et des réunionnais. Et rappelons que ce que prévoit la loi est une indemnisation visant à couvrir les dépenses liées à l'exercice des fonctions électives.
Sur la base de la période d'une mandature, ces mesures aboutissent au questionnement sur le modèle que veut inculquer les élus de pyramide inversée. Car cela relève assurément d'un choix entre un train de vie et des postes de dépenses fermés dans le cadre du développement du territoire.
Faïza Mounir, Croire et Oser
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