Tribune libre de l'Union autonome des parents d'élèves (Unaape)

Les parents d'élèves entendus par Monsieur le recteur de l'académie

  • Publié le 29 novembre 2016 à 01:39

Nous avons interpellé Monsieur le recteur de l'académie sur des dysfonctionnements suite aux sollicitations, aux courriers et aux dépôts de plainte des parents d'élèves de classes différentes de deux collèges de Saint-Joseph comme le préconise la Ministre de l'Éducation nationale dans pareils cas (Photo d'illustration)

Pour rappel, les propos et les comportements de ces enseignants envers des élèves ont été relatés dans les courriers des parents et dans les plaintes déposées auprès des autorités compétentes accompagnés de certificat médical. L’administration a réagi suite aux missives et à celle de l’Unaape. Le Directeur des ressources humaines, lors d’un échange nous a rassuré, d’une part  que ses saisines sont en voie d’être réglées et d’autre part que l’administration s’attache à rencontrer ces 2 personnels le plus rapidement.

Dans le premier cas, l’enseignant sera remplacé et fera l’objet d’une convocation. Une sanction disciplinaire pourrait être envisagée. Un parent d’élève a porté plainte. Une deuxième plainte n’est pas à exclure. L’Unaape prend acte de la décision prise par l’autorité académique.

Dans le deuxième cas, l’enseignant sera convoqué par le DRH  afin de s’expliquer sur cet état de fait. Il est à signaler que les parents de l’élève a porté plainte contre l’enseignant car dans un premier temps il a été demandé au parent de ne plus envoyer son enfant aux cours de cet enseignant et qu’il serait pas compté absent. Pour l’UNAAPE, ce n’est pas la panacée de réponse. Un élève a droit à l’éducation et non à une exclusion sauf en cas de manquement au règlement intérieur de l’établissement.

L’Unaape reste cependant vigilant quant aux suites réservées à ces deux dossiers et encouragent les parents d’élèves victimes, quand leurs enfants sont victimes, de ne pas hésiter à porter plainte contre ceux qui portent atteinte aux personnes et ternissent l’école. Aussi, toute autorité constitué, tout officié public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la république et de transmettre tous les renseignements qui y sont relatifs conformément à l’article 40 du Code de procédure Pénal.

Selon Francine Raymond, Sociologue dans son livre "Comment ça va l’école",  elle nous fait part de cette analyse, :  " à l'extérieur des murs, il faut panser les plaies de nos enfants trop souvent cabossés par l'école sans bien comprendre d'où vient le mal. Là où on aimerait entendre les mots d'épanouissement, de valorisation et d'empathie, on parle de sélection, de stress, d'humiliation ou d'ennui ".

Pour L’Unaape

le chargé de communication
Jean Odel Oumana

 

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