Tribune libre de l'UNAAPE

Rentrée scolaire - Les parents d'élèves déplorent un manque de dialogue

  • Publié le 16 août 2017 à 10:55

L'UNAAPE (Union nationale des associations autonomes des parents d'élèves) de La Réunion "exige une rentrée le jour J et un état des lieux sur les moyens alloués dans les établissements scolaires de l'Académie". Les parents d'élèves regrettent de ne pas avoir été conviés aux discussions. Nous publions le communiqué du syndicat ci-dessous.

La rentrée doit se faire dans les conditions acceptables en matière d’accueil, d’accompagnement, d'hygiène, de sécurité, d'entretien des locaux et de service de la restauration.

Nous demandons à Monsieur le Préfet de La Réunion que les Fédérations et Unions de parents
d’élèves qui siègent au Conseil supérieur de l’Education et au Conseil de l’Education nationale soient associées à une réunion multipartite en présence de Monsieur le recteur de l’Académie et des responsables des collectivités ayant en charge les établissements scolaires.

Nous déplorons à ce jour que nous ne soyons conviées à aucun dialogue avec les institutions. Si
ce n’est que nous sommes informées qu’à travers la presse, de la situation des écoles dans les
communes. C’est pour cela que nous réclamons une transparence sur les moyens alloués à cette rentrée et année scolaire pour une meilleure compréhension de tous les parents d’élèves.
Nous demandons qu’une fois la rentrée faite, qu’un état réel des besoins soit effectué. Nous
demandons à être associées à toute discussion ou groupe de travail qui traitent de la situation
des élèves. L’UNAAPE ne saurait être écartée de toute prise de décision en ce qui les
concerne.


Cet épisode malheureux ne doit pas se reproduire à la rentrée de janvier 2018. Cette
problématique doit être posée aux prochaines assises des outre-mers qui ne doivent pas être
des énièmes rencontres pour se donner bonne conscience à chaque changement de Président
de La République. Car bien souvent, on regarde sans voir et on écoute sans entendre.

Pour l’UNAAPE, il ne serait pas juste que nos enfants soient pris en otage pour d'autres
raisons que des raisons scolaires ou périscolaires. L’argent du contribuable doit être utilisé
pour l’intérêt général et la mise en œuvre des services publics. Les emplois précaires ne sont
pas une réponse à un chômage exacerbé d’une population en partie illettrée et d’une
jeunesse de plus en plus diplômée.


L’Education est le premier pas vers la connaissance qui construit le citoyen en marche et
l’actif de la société.

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