Suite au combat de 39 maires qui ont interdit l'utilisation de pesticides ou de glyphosate sur le territoire de leur commune, le gouvernement s'apprête à prendre un décret autorisant l'épandage à 5 ou 10 m des habitations. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Ni 5 mètres, ni 10 mètres !
Le gouvernement organise dès le lundi 9 septembre une consultation publique sur les conditions d’épandage des pesticides. Cette consultation publique est une farce, car le résultat en est d’ores et déjà annoncé: à partir de 2020, il faudra respecter une distance de 5 à 10 mètres entre les traitements chimiques et les habitations. Une telle décision est une insulte à la science et à notre santé, car les pesticides ne respectent pas les décrets. Ils voyagent sur des kilomètres, rejoignent les cours d’eau, montent dans l’air et les nuages, atteignent facilement le cœur des villes et jusqu’aux fœtus. Ils saturent l’air et polluent les pluies. Le lobby des pesticides vient de montrer une nouvelle fois sa puissance. La seule solution scientifiquement fondée, comme le réclame le mouvement des Coquelicots depuis un an : la fin de tous les pesticides de synthèse.
Le gouvernement regarde ailleurs
A quoi joue l’ANSES?
Rejoignez l’Appel des coquelicots, qui exige la fin de tous les pesticides de synthèse: https://nousvoulonsdescoquelicots.org/. Nous en sommes à plus de 800000 signataires. Soyons 5 millions en 2021. Réveillez-vous, Réunionnais, et signez ! Et faites signer votre entourage !
Nous, à AID, allons diffuser et rendre publique une lettre demandant aux maires réunionnais de prendre un arrêté anti-pesticides, à l’instar des 39 maires en métropole, et faire de la région Réunion la première région de France à prendre conscience de l’extrême gravité de la chose.
Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID