Courrier des lecteurs de Jean Claude Comorassamy

Malgré tout, soyons des semeurs de bienveillance et d'espérance en cette fête Pascale !

  • Publié le 12 avril 2020 à 10:26
  • Actualisé le 12 avril 2020 à 10:29

" Nous sommes en guerre, certes en guerre sanitaire " avait déclaré le Président de la République. Alors que l'épidémie du Covid-19 continue toujours sa progression chaque jour en France, avec la barre de plus de 13 832 morts franchie selon le Ministère, dont certains soignants sont morts en première ligne. Ce qui doit encore plus nous inviter à l'Unité Nationale et au " consensus National " lancé par le Chef de l'État, en attendant des jours meilleurs demain (Photo rb/www.ipreunion.com)

De ce fait, la population de manière générale a su faire preuve d’une grande maturité, de responsabilité et de solidarité aussi bien dans l’application des gestes barrières, dans la confection des masques que dans un confinement presque total, pour faire face à cette guerre sanitaire.

Aujourd’hui on peut dire aussi que beaucoup de ceux qui sont au front à cette bataille sont désormais un peu mieux armés pour affronter ce virus, grâce aux " deux chefs guerres " qui coordonnent les actions sur le terrain et nous informent régulièrement sur des résultats et des chiffres à l’appui.

Pourtant, l’Unité tant exhortée par le Président de la République vient de trouver ces limites avec nos experts scientifiques qui s’affrontent et s’entredéchirent au traitement proposé par l’institut de recherche de Didier Raoul et qui se divisent.

Ainsi, le Covid-19 a réussi à diviser en deux camps, d’abord les scientifiques entre eux. C'est-à-dire l’institut de recherche du professeur de Didier Raoul où se cristallise moult espoirs au traitement proposé et de l’autre partie de la communauté scientifique qui préconise l’attente d’avoir un avis du conseil scientifique qui devrait se prononcer sous peu.  Ainsi, les débats s’animent au sein de la communauté médicale, mais aussi au sein des politiques, de la population voire même le monde qui se divise en deux blocs.

En réponse, le Président de la République se nourrira peut-être de cette pensée Laotien lors de son discours annoncé, et qui flotte aussi dans nos esprits: " Quand les éléphants se battent, ce sont les fourmis qui meurent ".

Malgré tout, en attendant le médicament "miracle", notre seule lueur d’espoir reste les gestes barrières et le confinement. Alors, que la bienveillance, l’espérance et la solidarité mettront un peu de baume au cœur de nous tous en cette fête Pascale.

Joyeuses Pâques à toutes et à tous !

Jean Claude Comorassamy

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