
Lors de la création de cette structure par la CASUD qui prévoyait de traiter de l'ensemble des prestations relatives à la gestion des déchets sur le territoire intercommunal, les élus communautaires de Saint-Joseph ont, dans les échanges, émis de fortes réserves :
1. Cette société naissante ne comportait pas les garanties structurelles et matérielles suffisantes pour conduire une telle mission de service public. C’est pourquoi, il a été exigé que le ramassage des ordures ménagères sur le territoire du Sud Sauvage ne lui soit pas confié (contrat " in house "). Le marché de collecte des déchets sur Saint-Joseph et Saint-Philippe, serait confié à une entreprise privée disposant des compétences et ressources nécessaires.
2. Nous estimions aussi à l’origine que l’objet de cette SPL n’était pas clair par rapport à une entité existante, en l’occurrence le syndicat mixte ILEVA
3. En outre, la non-prise en compte de l’absence de continuité territoriale de la CASUD, fait que certaines prestations se révèlent plus coûteuses qu'auparavant. Le transfert des déchets verts de la plateforme de Saint-Joseph vers celle de la Plaine-des-cafres engendre, en effet, un surcoût non négligeable chaque année.
4. Concernant l’enlèvement des bornes à verre et des déchets verts, nous avions aussi relevé que les 5 camions et les 5 conducteurs prévus pour ces prestations sont basés sur la Plaine des Cafres ; ce qui entraîne un allongement de la distance et là aussi un surcoût.
Depuis quelques années nous avons sollicité les services de la CASUD pour que certaines activités, comme par exemple le broyage de déchets verts, soient déconcentrées sur le Sud Sauvage pour tenir compte justement du manque de cohérence du territoire intercommunal.
Patrick LEBRETON
Maire de Saint-Joseph
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