
Nous voulons justice et reconnaissance pour nos anciens.
Nous voulons protéger le vivant : l'Homme - les Animaux - la Terre – l'Eau. Nous voulons vivre dans des communautés solidaires, participatives et écologiques qui respectent la Nature et la Vie.
Nous voulons garder notre patrimoine, nos traditions, nos coutumes, nos valeurs, notre culture, pour une autonomie alimentaire.
Nous sommes des Femmes et des Hommes qui avons décidé ensemble de ne plus vivre à genoux et de refuser d'être instrumentalisisés ou marchandisés.
Nous ne serons plus des électeurs juste bon à voter et qui doivent se taire ensuite, à la merci des représentants politiques. Ces derniers sont trop souvent corrompus et se révèlent incapables de servir le BIEN COMMUN.
C'est aux habitants de ce territoire, et à eux seuls d'établir les règles sur la façon de manger, se loger, et se soigner avec des plantes dans la solidarité et l'entraide. Nous ne laisserons plus les représentants politiques le décider à notre place.
Sans souveraineté politique et économique, il ne pourra y avoir de réelle démocratie directe viable.
Aussi, nous devons rendre à la Réunion ce qui appartient à la Réunion, et arrêter de la vendre morceau par morceau.
Nous devons dés maintenant, rendre son indépendance au 3è pouvoir (le pouvoir judiciaire) et au 4è pouvoir (la presse – la télévision – la radio – les instituts de sondage), en les libérant de l'emprise oligarchique.
Aujourd'hui les zazamis, prenons l'engagement commun de continuer notre légitime et juste combat d'émancipation jusqu'à ce que nous, Reyonés, ayons pris notre destin en main.
Partout où nous sommes, ne cédons pas aux tentatives d'enfumage (" Roul kary sou dori ") et de récupérations politiciennes. Les structures politiques font partie du problème.
Il est temps que la souveraineté revienne à chaque Reyoné : s'il veut faire un picnic à un endroit, nul besoin d'une " autorisation dérogatoire ". Et aussi, arrêter avec les représentants politiques qui ne nous représentent plus, et arrêter avec les mandats renouvelables qui permettent de rester maire par exemple, à l'infini ; et par conséquent, croire que le BIEN COMMUN est une propriété personnelle. Le BIEN COMMUN n'est pas, et ne sera jamais " communal privé ".
QG Zazalé, Le Tampon
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