Courrier des lecteurs de Jean-Claude Comorassamy

Gérald Incana réélu à l'unanimité à la présidence du conseil de surveillance de l'EPSMR

  • Publié le 29 octobre 2020 à 11:49

Chose assez rare pour être signalée. Pendant que l'ensemble des hôpitaux publics (CHOR, CHU, GHER) choisissent des maires à la Présidence de leurs Conseils de surveillance. Hier l'EPSMR (Établissement Public de santé Mentale de la Réunion) en procédant à l'élection de son nouveau président, a refait le choix d'une personnalité civile, en votant unanimement pour la candidature de M. Gérald INCANA à la présidence du Conseil de surveillance de l'EPSMR (source l'un élu). Et c'est pour un troisième mandat qu'il s'attèle aujourd'hui, puisqu'il présidait déjà cette instance depuis 2011.

Connaissant sa passion à la matière et à fond son sujet, puisqu’il était président sortant mais aussi qu’il a presque grandi " dan’ la kour l’asile " étant enfant. Il habitait en face et à quelques mètres de l’établissement. Mais encore sa maman y avait travaillé comme infirmière durant une quarantaine d’années. Ce qui montre toujours son grand attachement et son grand dévouement à se battre pour proposer à la population une offre de soin en santé mentale accessible, diversifiée et de qualité.

Pas simplement, quand on observe les intérêts qu’il a toujours défendu et quand on parcoure la conclusion finale de la Chambre Régionale des Comptes (CRC), qui salue la " bonne gestion de l’EPSMR, l’optimisation des organisations ", la mise en œuvre en totalité de loi dite " Sauvadet " qui réduit la précarité du personnel à un niveau à peu près à 15% environ alors que l’hexagone 30 voire 35%, au vu de la stratégie claire sur les choix et priorités axés sur la prise en charge des patients à travers le projet d’établissement qu’il a soutenu et accompagné par le biais des rencontres ARS, Ministères….etc. Le vote à l’unanimité hier, valide le travail qu’il a accompli avec son équipe, c’est surtout une juste reconnaissance de son investissement d’une grande cause : la santé mentale.

Cependant, espérons que la crise sanitaire ne vienne pas perturber les financements des investissements prévus au programme 2021-2022 dont la santé mentale a grandement besoin.

Jean Claude Comorassamy

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