[VIDEO] Filières agricoles péi

Agriculture : "grâce aux éleveurs, on a mangé autre chose que du PQ pendant le confinement"

  • Publié le 13 novembre 2020 à 02:55
  • Actualisé le 13 novembre 2020 à 11:27

Les différents représentants des filières agricoles péi se sont réunis ce jeudi 12 novembre 2020 afin de faire un premier bilan des conséquences de la crise sanitaire sur leurs productions. Ce rendez-vous a également été l'occasion de présenter la future campagne de communication qui sera diffuser à partir de ce vendredi 13 et jusqu'au 11 décembre et qui sera l'occasion de mettre en avant les agriculteurs et les éleveurs de l'île. "Grâce à nous, on a pu manger autre chose que du PQ pendant le confinement !" note un éleveur porcin (Photo d'illustration rb / www.ipreunion.com)

Les filières animales interprofessionnelles de l’Aribev (association réunionnaise interprofessionnelle du betail de la viande et du lait) et de l’Ariv (porc, bœuf, lait, volaille et lapin) continuent de faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire, tout comme d’autres acteurs clés de l’économie de notre île.

La crise sanitaire actuelle démontre l’importance de la production locale et des circuits courts à La Réunion : la quasi-totalité des filières animales ont vu lesurs ventes progresser d’environ 15% grâce notamment à une prise de conscience des consommateurs réunionnais qui se sont rendus compte de l'importance des éléveurs et des agriculteurs.

"Pour les filières aimales et végétales de l'agroalimentaire à La Réunion, cette crise a été une opportunité de renouer avec le consommateur" explique Henri Lebon, président de la CPPR (coopérative des producteurs de porcs de La Réunion) et éleveur porcin à la Plaine-des-Cafres. "Grâce à nous, on a pu manger autre chose que du PQ pendant le confinement !" s'amuse l'éleveur, bien conscient de l'importance de son métier. 

Henri Lebon, président de la CPPR et éleveur porcin :

- Les coopératives, un avantage pour les éleveurs et les agriculteurs -

"La deuxième vague de la Covid-19, qui montre l'importance de changer nos comportements, incite les producteurs locaux à devenir plus résilients et à s'adapter, tout en confortant leur engagement au sein des coopératives" notent les producteurs. Selon eux, c’est grâce à cette structuration et organisation, qu'ils ont été "assurés que leurs produits allaient être écoulés à prix stables sur le marché réunionnais et que leurs revenus seraient garantis, notamment pendant les mois de confinement".

Martha Mussard, présidente de Sica-lait et éleveuse laitière à la Plaine-des-Cafres :

Cette structuration "garantit une certaine autonomie alimentaire de l’île, une qualité constante et pérenne des produits, et des prix stables aux consommateurs. En un mot, la structuration en coopératives et en filières organisées, contribue à limiter la pénurie en produits frais dans notre île, lorsque les échanges avec la Métropole peuvent être limités, comme cela a été le cas lors du dernier confinement disent encore les producteurs.

- Defi responsable 2025, un nouveau projet de développement -

Les filières ont également présentées leur  nouveau projet de développement. Intitulé Defi responsable 2025, il vise une augmentation des productions allant de de +13% et +28% à 'horizon 2025. "Sur cette base, le projet Defi responsable génèrera donc 135 emplois directs, 180 indirects soit 315 emplois" estiment les producteurs.

A noter que les filières de l’Aribev-Ariv ont organisé une large campagne de communication, avec une toute nouvelle émission TV "Nout’ Terroir" pour permettre aux Réunionnais de "tout savoir sur les filières animales de La Réunion". 

vc/www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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2 Commentaires
MÃ'véLang
MÃ'véLang
3 ans

Et grâce au coronavirus, vous avez pu nous fourguer une bonne partie de vos animaux malades

On n'a pas mangé que du PQ !
On n'a pas mangé que du PQ !
3 ans

Mais la filière : lait fromage et viande issue des vaches de réforme nous a fait et continue de nous faire manger de la leucose bovine !Alors ?