Covid-19

Situation sanitaire : un décès, 241 nouveaux cas et un taux d'incidence de 28,2

  • Publié le 12 octobre 2021 à 20:36

La situation sanitaire poursuit sa lente amélioration à La Réunion note la préfecture ce mardi12 octobre 2021. Au cours des sept derniers jours, les autorités sanitaires ont recensé un décès 241 nouveaux cas et un taux d'incidence de 28.2 (contre 32.9 la semaine précédente). Le taux de positivité sur l'ensemble des personnes testées est de 0,7%. Les hospitalisations et l'activité en réanimation poursuivent également leur baisse. "Les principaux indicateurs poursuivent leur baisse et depuis 9 semaines, l'amélioration de la situation sanitaire se confirme dans l'île" souligne la préfecture. "Pour autant, le virus circule toujours sur l'île" remarque le préfet en soulignant qu'à ce jour "seulement 67.2 % des personnes éligibles (plus de 12 ans) disposent d'un schéma vaccinal complet". Nous publions ci-dessus le communiqué complet des autorités sanitaires (Photo photo RB imazpress)

La Préfecture et l’Agence Régionale de Santé ont le regret d’annoncer ce 12 octobre le décès, intervenu au cours des 7 derniers jours d’un patient originaire de La Réunion, âgé de plus de 75 ans, présentant des comorbidités et n’étant pas vacciné.

Du 02 octobre au 08 octobre, 241 cas ont été recensés en 7 jours. Le taux de positivité poursuit sa baisse à 0,7 % (0,9 % la semaine précédente). Le taux d’incidence hebdomadaire poursuit également sa baisse et s’établit à 28,2 / 100 000 habitants (32,9 la semaine précédente).

• Parmi les 241 nouveaux cas de la période :

227 cas sont classés autochtones,
14 cas sont classés importés.

Compte tenu des 53 520 guérisons et des 370 décès depuis le début de la crise sanitaire, 314 cas sont encore actifs à ce jour. 54 204 cas ont été investigués à ce jour par l’ARS, Santé publique France et l’Assurance Maladie.

• Recherche de mutations Covid-19

Du 02 octobre au 08 octobre, 194 tests positifs ont été criblés pour identifier une mutation : 159 cas présentaient une des mutations spécifiques sous surveillance, soit une proportion de 82,0 % contre 80,5 % la semaine précédente. Le variant Delta (indien) représente à ce jour 100 % des mutations, contre 99.45% la semaine précédente.

• Point sur les clusters

Au 12 octobre 2021, 12 clusters sont actifs et 444 ont été clôturés. Parmi les clusters actifs, on note :
- 2 clusters à criticité élevée : Saint-Leu (1) et Saint-Pierre (1)
- 4 clusters à criticité modérée : Le Port (1), L’Etang-Salé (1), Saint-Denis (1) et Saint-Paul (1)

• Concernant les autres indicateurs

Le taux d’incidence est en hausse chez les 25-34 ans et les 35-44 ans. Il est en baisse dans toutes les autres classes d’âge :

chez les 0-14 ans : - 18,3 %
chez les 15-24 ans : - 24,4 %
chez les 25-34 ans : + 7,9 %
chez les 35-44 ans : + 2,3 %
chez les 45-64 ans : - 25,7 %
chez les plus de 65 ans : - 14,3 %
chez les plus de 75 ans : - 20,2 %

Au 12 octobre 2021, 6 lits de réanimation étaient occupés par des patients positifs à la Covid-19 sur les 82 lits de réanimation installés à La Réunion. Il s’agit du chiffre le plus bas depuis le début de l’année.

• Dépistage à La Réunion

Les effets de la politique du Tester-Alerter-Protéger, renforcés par les mesures de freinage mises en œuvre, l’augmentation de la couverture vaccinale et l’amélioration de la situation sanitaire, permettent aujourd’hui d’adapter la stratégie de dépistage.

Fermeture de 4 centres de dépistage dès le 15 octobre
- Saint-Pierre, Ravine des cabris : Salle Mahavel
- Saint-Denis : Parc des Expositions Nordev
- Saint-Paul : Mairie annexe de La Saline Les Bains
- Saint-Louis : Ancien local de l’école Saint-Joseph de Cluny

Pour se faire dépister, la population peut se rendre dans différents lieux : laboratoires, CHU, pharmacies volontaires, opérations de dépistage organisée par l’ARS.

Pour consulter la liste des lieux de dépistage à La Réunion, rendez vous sur : www.sante.fr

• Fin de la gratuité des tests de dépistage le 15 octobre

A compter du 15 octobre, les tests RT-PCR et les tests antigéniques ne seront plus systématiquement pris en charge comme c’est le cas depuis le début de la crise sanitaire. Seuls les tests réalisés dans un but de dépistage seront désormais pris en charge par l’Assurance maladie dans le but de préserver un dispositif fiable de surveillance de l’épidémie, d’assurer une détection et une prise en charge rapide des cas et de détecter les nouveaux variants.

Ainsi, afin de maintenir un accès facilité au dépistage pour les personnes symptomatiques ou contact à risque, continueront à bénéficier d’une prise en charge :

- les personnes ayant un schéma vaccinal complet ou une contre-indication à la vaccination
- les personnes mineures
- les personnes identifiées dans le cadre du contact-tracing fait par l’Assurance maladie et l’ARS La Réunion
- les personnes concernées par des campagnes de dépistage collectif, organisées par l’ARS La Réunion ou l’éducation nationale au sein des établissements scolaires
- les personnes présentant une prescription médicale
- les personnes ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois.

Les tests réalisés en vue d’obtenir un passe sanitaire, deviendront payants.

• Quels tests permettront l’obtention d’un passe sanitaire ?

- un résultat de test négatif constituera toujours une preuve utilisable pour l’obtention d’un passe sanitaire
- les tests RT-PCR et les tests antigéniques continueront à être reconnus, dans la limite actuelle de leur durée de validité de 72h.

En revanche, à compter du 15 octobre, les autotests réalisés sous la supervision d’un professionnel de santé ne seront plus reconnus comme preuve pour le passe sanitaire. Ce dispositif avait en effet été déployé temporairement, afin d’accompagner l’extension de l’utilisation du passe sanitaire.

Les autotests réalisés sans supervision restent accessibles pour un suivi individuel mais ne donneront pas accès au passe sanitaire.

• Vaccination : plus de 937 000 injections depuis le début de la campagne

Du 4 au 10 octobre, près de 16 000 injections ont été effectuées. Le rythme des premières injections ralentit encore cette semaine. A ce jour, 496 784 personnes ont reçu au moins une injection.

70.7 % de la population éligible (de plus de 12 ans) est engagée dans un parcours vaccinal (ou 58% de la population totale),

67.2 % de la population éligible présente un schéma vaccinal complet (ou 55.2% de la population totale)

L’amélioration de la situation sanitaire se confirme davantage ces derniers jours. Néanmoins,  le taux de vaccination reste toujours insuffisant. Afin d’éviter un rebond épidémique, il convient de poursuivre les gestes barrières, de se vacciner sans plus attendre, de se faire tester et de s’isoler en cas de symptômes ou si l’on est personnes contact.

La préfecture et l’ARS rappellent à l’ensemble des Réunionnais la nécessité de :

- respecter les gestes barrières
- se prêter au dépistage au moindre symptôme
- respecter l’isolement strict prescrit pour éviter une diffusion du virus et de ses variants : au moins 10 jours lorsqu’on est contaminé par la Covid-19, au moins 7 jours si l’on est cas contact.
- ne plus retarder sa vaccination ou attendre 2 mois si l’on a été contaminé : 2 doses pour le vaccin Pfizer (ou 3 pour certaines personnes sur avis de leur médecin) et une seule dose pour le vaccin Janssen
- respecter le délai d’injection de la 2ème dose du vaccin Pfizer de 3 semaines à compter de la 1ère injection.

• Les personnes concernées sont invitées à réaliser leur dose de rappel de façon à réactiver leur immunité et ainsi à maintenir un bon niveau de protection :

- les personnes de plus de 65 ans
- les personnes présentant des comorbidités à risque de formes graves
- les personnes sévèrement immunodéprimées
- les personnes ayant été vaccinées avec le Janssen

Depuis la semaine dernière, sont également concernés par la dose de rappel : les soignants

Compte tenu du risque accru d’exposition et d’infection à la Covid-19, la HAS (Haute autorité de santé) recommande l’administration d’une dose de rappel aux professionnels du secteur de la santé et du secteur médico-social, en contact avec les patients et chez les professionnels du transport sanitaire. 

• L’entourage des personnes immunodéprimés

Pour renforcer la protection des plus vulnérables face à la Covid-19, la HAS réaffirme la stratégie dîtes de "cocooning", en recommandant une dose de rappel chez les personnes adultes âgés de plus de 18 ans, dans l'entourage des personnes immunodéprimées.

Ces personnes sont invitées à se rendre en centre de vaccination ou auprès de leur médecin, pharmacien, infirmier :
- à partir de 6 mois après la dernière injection du vaccin Pfizer
- 4 semaines après l’injection unique du vaccin Janssen
- entre 3 et 6 mois après la dernière injection du vaccin Pfizer pour les personnes sévèrement immunodéprimées, sur avis médical.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

 

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