
Pour la CGPER, c’est le résultat de l’union des syndicats, soutenue par le CPCS, les collectivités, les parlementaires et les maires. Le 12 février, tous les représentants du CPCS, tous les syndicats agricoles, la présidente de la Région, le président du Département, tous les parlementaires et tous les maires de La Réunion ont adressé hier une lettre au président de la République pour l’alerter sur la menace mortelle qui pèse sur la filière canne-sucre et ses 18.000 emplois si l’État ne prend pas en compte les
revendications de la filière.
Rappelons que quand le ministre des Outre-mers était en visite à La Réunion le mois dernier, le volet agriculture de son séjour n’évoquait que les dégâts du cyclone Batsiraï et absolument pas l’avenir de la filière canne. Ensemble, l’union des syndicats a interpellé Sébastien Lecornu le 13 février à Saint-Pierre et a changé son emploi du temps : le lendemain, le ministre a reçu les représentants de l’Interprofession. Sébastien Lecornu a alors affirmé qu’une réponse serait donnée 15 jours plus tard.
Ce 21 mars, c’est encore une fois unis que la CGPER, la FDSEA, JA et l’UPNA ont manifesté à la DAF pour rappeler à l’État l’engagement du gouvernement. Deux jours après cette mobilisation de l’Intersyndicale, les ministres de l’Agriculture et des Outre-mers ont donné une suite favorable à une revendication portée par un large front.
Ces 14 millions d’euros par an compenseront la hausse du coût de production et les conséquences de la sécheresse. Ils tiennent compte de notre situation spécifique liée à
l’insularité. Elle sera notifiée à l’Union européenne le mois prochain. Cette aide donne une visibilité pour tous les planteurs.
La CGPER salue cette grande victoire qui montre que lorsque les planteurs arrivent à s’unir sur l’essentiel et à parler d’une même voix, ils peuvent faire avancer leurs revendications. Quand tout le monde tire dans le même sens et met de côté ses égos, nous pouvons remporter de grandes victoires.
Le Président de la CGPER
Jean-Michel Moutama
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