Sakifo Muzik Festival

Popa Chubby : grand pope d'un blues éclectique

  • Publié le 7 août 2004 à 00:00

Un seul nom à l'affiche du premier concert payant de ce Sakifo Music Festival, celui de Popa Chubby. Pourtant, celui-ci était bel et bien accompagné. Sous le Chapito monté pour l'occasion, Steve Holley<br /> (batteur), Nicholas D'Amato (bassiste) et Mike Lattrell (pianiste) lui donnaient la réplique

Du funk pour ouvrir le bal, et les applaudissements ne font que commencer. Popa Chubby mène à la guitare un public déjà conquis.
"Bonsoir Réunion" s'exclame t- il débordant de pêche. Sa voix rauque se met alors à scander les mots d'une chanson dédiée au respect et quand sa guitare prend le relais, l'assistance est en transe. Place à un petit reggae et la foule en délire se met peu à peu à danser, le rock'n roll qui suit, confirme alors la tendance: ni slam, ni pogo, mais les gens continuent à se déhancher.
Au bout d'une heure et quinze minutes de concert, les musiciens se retirent. Seul le batteur reste, qui entame un solo de batterie de cinq minutes. Le bassiste entre de nouveau en scène. Le duo émerveille les spectateurs, mais la consécration, c'est le retour de Poppa Chubby que son jazzman de pianiste ne tarde pas à rejoindre. Après avoir chanté la paix, une langoureuse ballade rock vient célébrer l'amour. La chanteuse Galea se joint ensuite à lui pour deux titres, dont une version hard rock de "Keep On The Sunny Side Of Life".
L'heure avance, la fin semble proche, deux heures de spectacle déjà et pourtant le public en redemande. Quinze minutes de sursis, quinze minutes de plaisir leur est accordé. Le rappel débute sur un classique "Hey Joe". Hommage à Jimmy Hendrix, et le rock des sixties revient à la vie. Mais le clou du spectacle reste, cet a capela que Popa Chuby a offert avant de partir sous un tonnerre d'applaudissements. Mine de rien, lorsque deux heures et demis passent en un éclair, reste comme un goût de "pas assez" à combler.

Évelyne Gigan
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