Nicolas Médéa, danseur international

Passion hip hop

  • Publié le 16 janvier 2009 à 00:00

"La première fois que j'ai vu danser un pote danser le hip hop dabs une boum, je me suis dit "moi aussi je veux faire ça"" explique se souvient Nicolas Médéa. Très vite il se met "au travail" et il y a cinq ans, le jeune danseur réunionnais part faire carrière à l'étranger. Depuis, il parcourt les scènes hip hop du monde entier.

"Volonté et travail", pour Nicolas Médéa, 25 ans, il n'y a pas de secrets pour devenir danseur professionnel, il faut travailler et encore travailler. "Au début on s'entraînait sur le sol du théâtre de Champ-Fleuri à Saint-Denis", raconte le danseur. Petit à petit, lui et ses amis se sont rassemblés pour former le groupe Warning.

Il y a cinq ans le hip hopeur a quitté La Réunion. "Je suis parti trois ans me professionnaliser dans une école parisienne. Je ne faisais pas que du hip hop mais aussi du classique, du jazz, de la danse contemporaine" dit-il. Une fois la formation terminée, Nicolas Médéa part pour une tournée mondiale. Tahiti, le Liban, Los Angeles font partie des scènes où il se produit.

De presque chacun de ses voyages, il ramène un souvenir. Indélébile. Nombreux sont les tatouages qui ornent son corps. "Les étoiles sur mes avant-bras, je les ai faites au Liban, mon tribal vient de Tahiti" énumère-t-il.C'est pour lui une manière "de garder un souvenir du passé".

Aujourd'hui, l'un des plus grands souhaits du danseur est de pouvoir revenir à La Réunion. "Il n'y a pas assez d'événements ici. Concernant le hip hop dans l'île, il y a énormément de choses à faire". Il a bien l'intention d'aider les jeunes générations à évoluer car, dit-il, "les Réunionnais ont un potentiel incroyable".
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