
Plusieurs mesures ont ainsi été votées et portent principalement sur un soutien aux maraîchers pour rééquiper leurs serres ou leurs champs et lancer un nouveau cycle cultural. "Pour les éleveurs, l’aide porte sur un accompagnement dans un dispositif de lutte anti-vectorielle en préservation des cheptels. Pour les arboriculteurs, la main d'œuvre faisant défaut pour procéder aux opérations de sécurisation phytosanitaire et d'entretien des terrains, il a été décidé la mise en œuvre d’un dispositif de groupement d’employeurs", précise le conseil général.
La participation au financement d'unités mobiles adaptées afin de permettre aux agriculteurs ne disposant pas de groupes électrogènes de faire face aux coupures en cas de cyclone ou d’intempéries majeures et pour les plus sinistrés, la possibilité de solliciter le dispositif RSA, compte tenu d'un manque de revenu sur les trois mois à venir, ont également été actées.
"C’est une profession souvent mise à mal car dépendante de dérèglements climatiques. L’épisode Bejisa mais également les périodes de sécheresse récurrentes, ont amené la collectivité à prendre trois décisions complémentaires", a souligné Nassimah Dindar, précisant que ces dernières portent "sur une augmentation du financement pour réhabiliter les retenues collinaires individuelles, en étroite collaboration avec les professionnels, la mise en place d’un plan de maîtrise des risques climatiques, et d’une procédure de relance des productions en post-catastrophe reconnue".
Par ailleurs, l’ensemble des élus ont voté deux motions, l’une sur l’état de calamité agricole et l’autre sur l’extension de l’arrêté de catastrophe naturelle aux 24 communes de l’île et à tous les dégâts suite au passage du cyclone.
Une pétition, en ligne, également disponible sur le site du conseil général, www.cg974.fr, sera envoyée au premier ministre pour demander au gouvernement la révision de cet arrêté.
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