
Pour Thomas, la découverte de ce débris et les recherches qui ont démarré depuis une semaine est "une drôle de coïncidence." Cependant, il se demande si cela pourrait vraiment intéresser les gendarmes de la brigade des transports aériens. "J'ai appelé Freedom pour savoir s'il existait un numéro vert, mais personne ne m'a répondu. J'ai entendu qu'ils apportaient de tout et de rien à la gendarmerie et je voulais savoir qui contacter en cas de doute", témoigne-t-il, alors qu'il garde toujours la boîte dans son camion.
Au-delà de cette trouvaille, le transporteur a constaté qu'il n'était pas le seule à porter attention aux débris qui jonchent le littoral portois. "Il y a des gens qui marchent sur les galets et qui regardent un peu à droite et à gauche. On a toujours la pensée de l'avion", souligne Thomas, qui a l'habitude d'être vigilant avec les objets présents dans les galets. "Je regarde toujours un peu. Une fois, j'ai trouvé un tas de scotch et j'y avais trouvé une pièce de 50 francs de 1977", se remémore-t-il.
Pour rappel, c'est ce mercredi que doit être analysé à Toulouse le flaperon trouvé la semaine dernière à Saint-André. Le fragment d'aile d'avion - qui provient d'un Boeing 777 - est entre les mains du laboratoire de Balma, appartenant à la direction générale de l'armement. Ce dernier devra confirmer si la pièce provient bel et bien du vol MH370 de la Malaysia Airlines.
www.ipreunion.com
4 Commentaire(s)