"Le ministre des transports malaisiens a précisé par la suite qu'il faisait référence à des sièges et des hublots d'avion retrouvés par l'équipe d'experts malaisiens dépêchés à La Réunion après la découverte il y a une semaine d'un fragment d'aile du Boeing 777" souigne l'Agence France Presse (AFP). ."Nous n'avons aucune information concernant la découverte de coussins de sièges. Les enquêteurs malaisiens sont repartis et ne sont plus à La Réunion", a indiqué à La Réunion, une source proche des enquêteurs, étonnée par les déclarations venues de Malaisie. "A Paris, une source judiciaire a déclaré que le parquet était informé des déclarations malaisiennes mais qu'il n'était pas en mesure de les confirmer pour l'instant", souligne l'agence Reuters.

A noter qu'un homme se présentant comme "un enquêteur malaisien" a été aperçu à La Réunion ce mardi (voir photo). En compagnie de Lionel Montocchio, le directeur de l'avion civile de l'océan Indien, il recherchait des débris sur le littoral de Saint-André en compagnie d'autres personnes.

Pour rappel, le pôle d'instruction du tribunal de grande instance de Paris a pris en charge l'enquête et a délivré une commission rogatoire. "Le bureau d'enquête et d'analyses (BEA) a aussi été saisi afin de coordonner l'enquête française avec l'enquête internationale, conduite notamment par les experts malaisiens et australiens", indiquait la préfecture de La Réunion le lendemain de la découverte du flaperon issu d'un Boeing 777.

De son côté, la mairie de Saint-André a annoncé ce jeudi en milieu de journée que des "fouilles minutieuses" seront organisées sur le littoral à partir de lundi. La commune de l'est de l'île dit se préparer à accueillir les familles de victime qui souhaitent venir à La Réunion. La création d'une stèle dédiée à la mémoire des personnes disparues est envisagée.

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