
"Ce n'est pas normal ce genre de chose, on n'a jamais retrouvé ça en bord de mer. C'est pour cette raison qu'on l'a transporté au véhicule pour le donner à la gendarmerie. C'est rare de voir une voiture formée de cette matière. Je pense plus à un truc qui vient d'un avion. Mais je ne sais pas c'est quoi", précise Gérard Agathe, le vice-président de la plateforme des associations d'emplois verts.
Pour Xavier Tytelman, spécialiste de la sécurité aérienne, l'absence de crustacés - présents sur le flaperon retrouvé à Saint-André le 29 juillet dernier - ne confirmerait pas la piste du Boeing 777 de la Malaysia Airlines. "Pour ce qui est de la forme de la pièce, on dirait du carbone collé, mais ca ne semble pas aussi précis que pour un morceau d'avion. Je ne vois pas trop à quelle partie ca pourrait correspondre, à part les soutes ou l'intérieur des trains d'atterrissage", ajoute le responsable du centre de traitement de la peur de l'avion.
"A première vue cette pièce semble un peu "propre" pour avoir passé 16 mois dans l'eau. [...] Je ne vois pas du tout d'où peut venir cet assemblage. En tout cas, ni soute ni train d'atterrissage", complète @Lustucrew, l'expert qui avait trouvé les similitudes - schéma à l'appui - entre la pièce retrouvée à Saint-André par Johnny Bègue et le flaperon d'un Boeing 777. Quoi qu'il en soit, l'objet a suffisamment attisé la curiosité des gendarmes pour être transporté dans les locaux de la BGTA.
Si la pièce ne provient probablement pas d'un avion, il pourrait en revanche s'agir d'un élément issu d'un bateau. Plusieurs internautes estiment qu'il s'agit d'un "tube de jamière" ou d'une "mèche de gouvernail". "On voit l'équerre de commande en aluminium où vient se fixer le vérin hydraulique de la barre. On voit également le joint en caoutchouc qui permet l'étanchéité", souligne l'un d'entre eux sur un forum spécialisé.
Si cette théorie est confirmée, le rapprochement pourrait ainsi se faire avec l'accident dont a fait l'objet le voilier de la Team Vestas Wind lors de la Volvo Ocean Race. Le 30 novembre dernier, l'embarcation avait percuté la barrière de corail de Saint-Brandon (Île Maurice). La forme du débris, sa couleur et sa localisation correspondent au bateau de compétition qui avait tragiquement terminé sa course.
Pour rappel, une fouille du littoral sur terre, dans les airs et en mer est menée depuis vendredi dernier par les autorités françaises. Alors que près d'une centaine de débris ont été récoltés par la gendarmerie, les opérations menées par les FAZSOI (Forces armées de la zone sud de l'océan Indien), la gendarmerie et la police n'ont pour l'instant rien donné. "Aucun débris en relation avec le MH370 n’a été prélevé en mer", a annoncé ce lundi la préfecture de La Réunion dans un communiqué.
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6 Commentaire(s)
Prenez google Map et tracez une ligne entre la Réunion et cette barrière de corail et voyez où ça vous mène.... Ceux qui pensaient invalider l'hypothèse de Diego Garcia compte-tenu des courants, peuvent revenir ici m'expliquer en quoi un débris ne peut pas venir du Nord-Nord-Est de la Réunion... Il serait même intéressant de fouiller sur les plage de l'Ile Maurice si on n'y trouve pas des débris... Mais souhaitent ils vraiment en trouver ? o_O
la membrane en caoutchouc est un joint d'étanchéité supplémentaire en cas de défaillance de la bague d'étanchéité principale située sur la jaumiere .
la grande partie plate est la coque du bateau en composite avec nid d'abeille à l'intérier.
rien à voir avec un avion .
"la chasse au crash" avec celui qui trouvera le + gros bout de l'avion ou d'autre chose......................èk un peu la chance même du sordide ...............du moment que l'on passe à la TV radio etc...............c'est la télé réalité 3.0 !!!!