
"La représentativité : il est primordial que nos filières soient présentes dans tous les collèges de la CCIR, qui doit porter la voix des professionnels, quelque soient leur secteur d’activité ou leur taille. Partenaire incontournable de l’économie réunionnaise, interlocuteur des pouvoirs publics, la CCIR doit porter les messages du monde économique et répondre en priorité aux besoins des filières selon ses moyens et ses prérogatives. Les sujets sont multiples : la formation et l’emploi, le foncier destiné au logement et aux entreprises et par conséquent les chantiers, la logistique import/export et locale, l’économie circulaire et l’innovation.
Emploi et formation : dans un contexte de chômage massif à La Réunion les entreprises ont du mal à recruter, c’est devenu en quelques années une des premières préoccupations des chefs d’entreprises. L’adéquation entre l’offre de formation et la demande réelle des entreprises doit être mise en œuvre au plus vite. Les entreprises doivent prendre des mesures afin de redonner de l’attractivité aux métiers et offrir du travail aux réunionnais, pour cela elles doivent être accompagnées pour mutualiser les besoins, en particulier pour ce qui est de la formation, des jeunes, des salariés en activité mais aussi des chefs d’entreprises.
Le foncier économique et la construction de logements : la rareté et le cout du foncier voué à l’économie sont les principaux obstacles à l’installation ou au développement des entreprises, ce problème est relevé dans tous les secteurs d’activité. Le CCIR doit avoir un rôle moteur sur ce sujet.
La logistique, localement, est un défi quotidien pour les entreprises, mais à l’import ou à l’export elle est devenue un véritable casse-tête. Les problèmes sont renforcés par les dysfonctionnements du GPMR et l’absence actuelle de connectivité maritime régionale régulière. Cela grève le développement de l’export pourtant seule solution de développement pour les entreprises.
Le secteur du bâtiment, moteur de l’économie, ajoute à ces problèmes l’absence de visibilité sur les chantiers à venir, en grande partie due à la volatilité des prix des matériaux.
L’accès des produits locaux au marché de consommation mais aussi aux marchés publics est une priorité à prendre en compte.
Les transitions énergétique, environnementale et sociétale imposées par les pouvoir publics sont des contraintes supplémentaires pour les entreprises qui doivent être accompagnées dans leurs efforts pour y parvenir.
L’économie circulaire est devenue une nécessité, la mettre en œuvre est possible, sur le sujet des déchets, source d’énergie et de matières premières dont il faut canaliser les flux et ainsi faciliter leur recyclage par l’émergence et le développement d’entreprises locales de recyclage ou de réemploi.
La coopération économique avec nos voisins doit aboutir à l’élaboration d’une stratégie industrielle régionale afin d’augmenter la résilience de nos territoires.
L’innovation enfin : la CCIR a investi dans un CRITT (Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologies) dont l’utilité évidente doit être remise au centre des actions de la CCIR. Cela aidera les secteurs de la transformation alimentaire, d’origine agricole ou maritime, à investir dans la recherche-développement localement, et générer le maximum de valeur ajoutée localement.
L’exposé de ces attentes et enjeux à Pascal Plante et à l’ensemble des candidats de sa liste nous a apporté l’assurance de leur prise en compte.
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