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Nouveau revers pour Miss France

  • Publié le 4 mars 2008 à 00:00

Suite à la diffusion d'une seconde série de photos, où on la voyait en monokini ,Valérie Bègue a assigné le magazine Choc en justice le 1er mars 2008. La jeune femme, qui réclamait 100 000 euros de dommages et intérêts et le retrait du bimensuel, a été déboutée au nom du " droit à l'information " ce lundi 3 mars 2008 par le tribunal de Grande Instance de Saint-Denis.

Elle exigeait 100.000 euros de Choc pour atteinte à la vie privée et à son droit à l'image. Valérie Bègue réclamait, en outre, le retrait du magazine de la vente ainsi qu'une publication judiciaire en une du prochain numéro. Pour l'avocat de Miss France 2008, Maître Iqbal Akhoun, le préjudice était jugé considérable, Choc revendiquant un million de lecteurs et les clichés pouvant (ou ayant pu) être consultés sur le net. Mais la Justice ne l'a pas entendu de cette oreille.

Photos " ni choquantes, ni équivoques "

Le juge des référés du TGI de Saint-Denis a en effet donné raison à la SCPE (société éditrice de Choc), estimant que les photographies publiées n'étaient " ni choquantes, ni équivoques ". Il a souligné que les légendes et le texte de l'article établissaient un "rapprochement" entre ces "clichés et le non respect par l'intéressée du règlement" du concours de Miss France qu'elle avait signé en affirmant n'avoir "jamais posé dans un état de nudité partielle ou totale" (selon l'article 12 du contrat des candidates à l'élection Miss France). Pour le tribunal, l'existence des photos publiées par Choc "peut donner à penser" que Valérie Bègue "a pu faire par omission ou par manque de sincérité, des déclarations contraires à la réalité". Ainsi, se référant au "droit à l'information" du public, le tribunal a estimé que la publication de ces photos "n'apparaissait pas manifestement illicite", ni "dénuée de légitimité au regard du nécessaire équilibre entre la protection du droit à l'image et de la liberté d'expression".

Un point partout

Pour rappel, Valérie Bègue avait attaqué, également à la Réunion, le magazine Entrevue, suite à la publication d'une première série de photos en décembre 2007. Elle avait demandé 100.000 euros, pour les mêmes préjudices et les mêmes sanctions. Au final, elle avait obtenu 15.000 euros d'indemnités à titre provisoire (le jugement définitif aura lieu le 5 mars 2008 au TGI de Paris), une publication judiciaire en couverture, et la saisie du magazine. Cette fois, Miss France a perdu la partie. Elle devra même rembourser les frais d'avocats engagés par Choc et l'ARDP, la société qui distribue localement le magazine.
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