Santé publique

Grippe A : tendance à la baisse

  • Publié le 11 septembre 2009 à 17:45

Pour la semaine du 31 août au 6 septembre 2009, 15 300 cas de grippe A ont été comptabilisés contre 21 200 cas une semaine auparavant. Depuis l'apparition des premiers cas à La Réunion, le 5 juillet dernier, c'est la première baisse enregistrée par les services sanitaires. Néanmoins, Jean-François Moniotte, directeur de cabinet du préfet, refuse de parler de "pic atteint". "Nous restons vigilants et attendons les chiffres des prochaines semaines pour confirmer la tendance", explique t-il.

Nombre de consultations, taux d'absentéisme à l'école, nombre de patients hospitalisés ou encore nombre de boîtes de Tamiflu délivrées par les pharmacies, tous les chiffres concordent. Les cas de grippe A sont en baisse.

En effet, durant la semaine 35 (du 31 août au 6 septembre), Laurent Filleul, médecin épidémiologiste à la CIRE (cellule interrégionale d'épidémiologie), constate une "légère diminution d'activités des médecins libéraux liés à la grippe". Elle passe de 20,6% à 18,7%. Dans les écoles, le Rectorat enregistre "très souvent" une baisse du taux d'absentéisme des élèves. De plus de 15 000 élèves absents pour cause de grippe le 28 août dernier, nous sommes désormais à 4 430 élèves absents pour la journée du jeudi 10 septembre.

Ces chiffres semblent démontrer que le pic a été atteint durant la semaine 35 et que désormais, le nombre de cas va peu à peu baisser. Mais pour les services de la préfecture, pas question de céder à l'euphorie. D'une part, car ces chiffres datent de la semaine dernière, d'autre part parce qu' "un autre pic pourrait subvenir", prévient Jean-François Moniotte.

Laurent Filleul paraît quant à lui plus optimiste. Selon lui "nous nous dirigeons vers un modèle du type argentin où le pic a été atteint en 5 semaines". Si c'est le cas, les chiffres qui seront donnés dans les semaines à venir devraient confirmer la tendance à la baisse. Mais même si diminution il y a, les services sanitaires insistent sur la nécessité de "rester vigilant". "Il faut continuer à se protéger et il sera conseillé de se vacciner dès que le vaccin sera disponible. Ce n'est pas parce que nous serons en été qu'il deviendra obsolète", affirme le directeur de cabinet du préfet.

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