Union des Comores - Législatives

Les Comoriens ont voté dans le calme

  • Publié le 7 décembre 2009 à 11:27

Les résultats des élections de ce dimanche 6 décembre 2009 aux Comores n'avaient pas encore été publiés ce lundi matin. 360.000 électeurs étaient appelés à élire leurs députés ainsi que les conseillers des trois îles de archipel (Anjouan, Grande Comore et Mohéli). 144 candidats étaient en compétition dans les quelque 700 bureaux de vote. Le scrutin a eu lieu dans le calme

Les bureaux de vote ont fermé à 19 heures (heure de La Réunion). Vers 22 heures, les rues de Moroni, la capitale de l'Union étaient investies par un concert des klaxons, certains candidats réclamaient leur victoire au premier tour. Le bilan du président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a été le principal thème de la campagne électorale qui a duré deux semaines. Au cours de nombreux meetings organisés dans l'archipel, partisans et opposants du président Sambi se sont en effet affrontés sur les "acquis positifs" ou "l'échec" du régime, selon leur camp.

La nouvelle constitution de l'Union des Comores, adoptée par référendum le 17 mai 2009, a modifié le mandat du président de l'Union, passé de quatre à cinq ans et réduit les pouvoirs des présidents des trois îles pour en faire des gouverneurs. Mais les acteurs politiques comoriens divergent cependant pour savoir si cette réforme s'applique au chef de l'Etat actuel.

Une victoire du parti du président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi permettrait sans doute à ce dernier d'obtenir une extension d'un an de la durée de son mandat, qui doit théoriquement expirer l'an prochain.

L'assemblée nationale comorienne compte 33 députés. Les Comoriens votent au suffrage universel direct à deux tours pour élire 24 de ces parlementaires pour un mandat de 5 ans, un second tour étant prévu le 20 décembre. 9 autres députés seront désignés par le Conseil de chaque île de l'archipel, à raison de trois députés par île.

Le coût de ces élections est estimé à 3,5 millions d'euros, en partie financé par l'Union des Comores, et par les bailleurs de fonds internationaux.

(Sources Angola Press, l'Express.fr, AFP)
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