Election du président de la chambre de commerce et d'industrie

Un siège tant convoité

  • Publié le 30 décembre 2010 à 09:50

Les élections du président de la chambre de commerce et d'industrie se dérouleront à partir de 10 heures ce jeudi 30 décembre 2010. Plusieurs prétendants vont tenter d'obtenir ce siège tant convoité et ainsi succéder à Eric Magamootoo. Depuis le 14 décembre dernier, date de la proclamation des résultats des élections, les tractations vont bon train. Il est pour l'heure impossible de pronostiquer qui sera le nouveau président de la CCIR. Une chose semble certaine, tout va se jouer entre 3 hommes, Ibrahim Patel de la Fédaction, Yvès Claude Hoarau de la CGPME et Daniel Moreau du Medef.

Au soir du 14 décembre, les premières observations laissaient penser que le nouveau président de la chambre consulaire serait issu du Medef. En effet, le syndicat patronal avait remporté 12 sièges. S'ajoutaient les sièges de la CGPME (6) et celui de Rico Vimbaye qui permettait à cette alliance d'obtenir la majorité et donc de briguer la présidence. Le Medef ayant obtenu le plus grand nombre de sièges dans cette alliance, Daniel Moreau estimait "naturel" qu'un représentant de son syndicat devienne le responsable de la chambre de commerce.

C'était sans compter sur les désirs de la CGPME qui n'a jamais caché ses prétentions : "nous voulons que le président soit issu de nos rangs", indiquait à Imaz Press Reunion Yves Claude Hoarau le 14 décembre dernier. Depuis cette date, les discussions entre les 2 syndicats patronaux se sont poursuivis et peu à peu, leur alliance a semblé voler en éclat, les 2 camps persistant à présenter chacun leur candidat à la présidence.

Si cette alliance est réellement rompue, Ibrahim Patel a toutes les chances de devenir président de la chambre de commerce et d'industrie. La Fedaction compte 13 sièges et elle peut compter sur le soutien de la liste de Guito Narayanin (4 sièges). Durant ces 15 jours, Ibrahim Patel a rencontré des représentants de la CGPME, tentant de les convaincre de rejoindre son alliance. Reste à voir si son appel à été entendu.

Reste Rico Vimbaye qui, au soir du 14 décembre, ne cachait pas sa proximité avec le Medef et la CGPME. Mais l'alliance étant rompue et les chances de victoire s'éloignant, il pourrait être tenté de changer de camp.

A quelques minutes du début des élections, rien n'est donc joué.

Mounice Najafaly pour
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