Une pharmacienne de retour de Guinée a été hospitalisée vendredi 12 décembre au centre hospitalier de Bellepierre (Saint-Denis) avec une forte fièvre. La patiente revenait d'une mission humanitaire en Afrique de l'Ouest, le berceau du virus d'Ebola, annonce Réunion 1ere radio ce samedi 13 décembre 2014. Pour rappel, la fièvre hémorragique à virus Ebola est une maladie à fort taux de mortalité contre laquelle il n'existe aucun médicament. Contacté ce samedi matin par Imaz Press Réunion, le ministère de la santé a déclaré que "conformément au protocole mis en place depuis le début de la crise sanitaire, le ministère ne commente pas les cas de suspicion". "Il y aura une communication uniquement si le cas est confirmé par les analyses" ajoute le ministère.
Selon Réunion 1ere Radio, la pharmacienne qui réside dans le sud de La Réunion revenait d'une mission humanitaire en Afrique de l'ouest, a priori en Guinée, le berceau du virus d'Ebola. Ce vendredi elle a ressenti une forte fièvre. Du fait de son récent séjour dans cette région d'Afrique frappée par l'épidémie, la pharmacienne a été prise en charge par le Smur. Revêtus d'une tenue étanche les urgentistes sont venues la chercher à son domicile.
La patiente a ensuite été admise au centre hospitalier Félix Guyon de Bellepierre (Saint-Denis). Il s'agit du seul hôpital de l'île habilité à accueillir ce type de maladie. La pharmacienne "a été confinée dans une salle des urgences, à l’arrière du service, donc sans passer par le service fréquenté par de nombreuses personnes" indique Réunion 1ere Radio.
La patiente a subi toute une série d’examens. Les résultats des analyses de sang confirmant ou non la maladie seront connus dans 48 heures. C'est un laboratoire de Lyon qui effectue les analyses. Il s'agit du seul laboratoire de haute sécurité de France.
C'est la première fois qu'une suspicion de la fièvre Ebola est relevée à La Réunion. Un cas suspect avait été enregistré à Maurice le 17 septembre dernier. Le patient qui revenait d'un voyage en de trois mois en Guinée, souffrait d'une forte fièvre. Il avait été hospitalisé et placé en isolement. Les examens ont ensuite révélés que l'homme souffrait de la malaria.
Si le risque d'importation du virus par le biais des voyageurs au sein de l'Union européenne est "très faible", il ne peut être "totalement exclu", indiquait le 14 août dernier l'Agence régionale de santé océan Indien (ARS OI). Par conséquent, l'Agence de santé a mis en place, à La Réunion et à Mayotte, le dispositif national relatif à la prévention et la prise en charge d'une personne susceptible d'avoir contracté la maladie.
Selon l'organisation mondiale de la santé (OMS), l'épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola a fait 6.388 morts sur 17.942 personnes contaminées dans huit pays au 7 décembre. Le Libéria, la Guinée et la Sierra-Leone sont les pays les plus touchés par l'épidémie. Selon l'OMS, 3.177 personnes sont mortes et 7.710 personnes contaminées par le virus au Libéria. La Guinée compte 2.292 morts et 1.428 personnes atteintes d'Ebola et la Sierra-Leone fait état de 7.987 décès et 1.968 cas de contamination. L'épidémie s'est déclarée il y a 6 mois environ.
Ebola est une maladie à fort taux de mortalité contre laquelle il n'existe aucun médicament.
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Si ou vé fèr mission umanitèr, rès laba, vyin pa tué tout' demoun terlà...i devré èt interdi renir surtout sur une île..na in pé la tèt lé vréman pa bon!!!