Il avait avoué avoir menti et avoir fait une fausse déposition au commissariat du Port : Michel Eckert devait être jugé ce jeudi 11 février 2021 après la "fausse attaque" du 18 novembre dernier. L'homme s'était précipité au commissariat indiquant avoir été attaqué par un individu muni d'un couteau, qui s'était soi-disant exclamé "Allah Akbar". Tout ceci est finalement faux et l'homme a avoué avoir fabulé. Il a été mis en examen pour fausse déposition. Son procès a finalement été renvoyé au 8 juillet 2021. (Photo rb/www.ipreunion.com)
Le 18 novembre 2020, Michel Eckert, déjà connu pour plusieurs affaires douteuses car invérifiables, s'était rendu au commissariat du Port, le bras ensanglanté. Il avait affirmé avoir été attaqué par un homme d'1,80 mètre, habillé tout en noir et muni d'un couteau. La fausse victime avait également affirmé que l'individu s'était écrié "Allah Akbar".
Une attaque à laquelle personne n'avait assisté, aucun témoin. Impossible pour les 40 policiers sur place - rejoints par la BAC - de retrouver l'individu, activement recherché toute la journée.
Michel Eckert a finalement avoué lui-même avoir tout inventé, et c'est lui qui s'est infligé ces blessures. Il a été mis en examen et sera finalement jugé le 8 juillet prochain, le procès ayant été renvoyé ce jeudi.
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Pour compléter son plastron de fausses médailles, il voulait tout simplement la médaille des victimes du terrorisme.