22 espèces différentes d'animaux

Étang-Salé : au Zoo Parc les oiseaux sont comme des coqs en pâte

  • Publié le 15 août 2022 à 10:00
  • Actualisé le 15 août 2022 à 10:02

Ouvert en 2021, le Zoo Parc de La Réunion accueille plus de 150 pensionnaires de 22 espèces différentes dans la forêt de l'Étang-Salé. Rapaces, aigles, faucon, hibou, serpents... les reptiles ont leur propre espace. Mais ils ne sont pas seuls. Ils côtoient également des perroquets, des autruches, des wallaby et les petits animaux de la ferme. En cette période de vacances scolaires où le public afflue, nous nous sommes rendus sur place afin d'en savoir plus sur les soins prodigués à ces animaux. (Photos : ma.m/www.ipreunion.com)

Daniel Larios-Parra est soigneur dans le Zoo Parc. Il est également dresseur de perroquets et passe ses journées à leurs côtés afin de préparer un grand spectacle prévu pour le mois de décembre. Ses perroquets, ce sont un peu ses bébés. "Ma mission, c’est de surveiller les oiseaux, le suivi des poids, le suivi des rations", explique-t-il. "Comme ce sont des oiseaux de vol, il faut toujours maintenir un certain poids pour éviter qu’ils ne soient trop gros ou trop mince pour leur bien-être ou pour le plaisir de travailler", ajoute Daniel.

Ces moments passés aux côtés des volatiles, permettent à Daniel Larios-Parra de voir ses perroquets autrement. "On voit s’il est fatigué, s’il veut jouer", explique-t-il.

En plus de ces soins, Daniel Larios-Parra entraîne ces athlètes à se donner en spectacle. "On les fait sortir et après on les récompense avec des graines de tournesol ou des cacahuètes." Des oiseaux parfois capricieux. "Chacun a son caractère. Le perroquet adulte a l’intelligence d’un enfant de sept ans, il a besoin d’attention, de jouer", explique le soigneur.

Les perroquets, des oiseaux fragiles. "Un petit bobo peut se déclencher partout et tuer l’oiseau." Mais qui peuvent vivre jusqu’à 80 ans. "C’est pour cela qu’il faut expliquer aux gens que lorsqu’ils achètent un perroquet, ils ont un bébé de six ans pendant 80 ans, il faut les occuper sinon ils arrachent leurs plumes et développent des tocs", conclut Daniel, soigneur.

- Comprendre les animaux pour mieux les soigner –

Callista Simonin, s’occupe elle des tortues et autres animaux du zoo. "Tous les matins on va s’organiser pour savoir sur quel secteur on va", explique-t-elle. "Aujourd’hui je suis sur les tortues, pour cela, il suffit de nourrir les animaux, nettoyer leur habitat pour que cela soit le mieux pour eux", indique Callista. "Chaque animal a des besoins, pour les grues par exemple, on ne va pas faire pareil que pour les nandous. Chaque animal a sa spécificité", explique la soigneuse animalière.

Outre ces soins quotidiens, les soigneurs doivent s’assurer chaque jour que les animaux aillent bien. "On vérifie au niveau du cou des tortues si elles vont bien mais également au niveau de la carapace", explique-t-elle.

Pour Callista Simonin, les animaux c’est une véritable passion. Étudiante en faculté d’anglais, elle quitte tout pour se consacrer aux animaux. "Pour faire un stage au zoo j’ai dû m’inscrire à une formation à distance afin de devenir soigneuse animalière." "Après, même si cela ne donne pas de diplôme, c’est l’expérience qui prime et la passion", souligne-t-elle.

- Un refuge pour certains animaux  -

Installé dans le bois de l’Étang-Salé, c’est sur le site de l’ancien zoo de La Réunion que Bernard Gougache et ses équipes se sont installées l’année dernière. "Le parc c’est une très vieille idée d’il y a dix ans", précise le directeur du zoo. "Ici, on est sur le site de l’ancien zoo fermé en 1974", ajoute-t-il.

Le Zoo Parc de La Réunion, en plus d’être un parc à but de sensibilisation, récupère également les animaux. "On est un centre de récupération. On récupère les animaux que les gens ne veulent plus, notamment les NAC (nouveaux animaux de compagnie)", précise Bernard Gougache.

Faune sauvage, l’objectif final de ce parc, est de sensibiliser la population à la protection de la biodiversité locale et de son environnement.

ma.m/www.ipreunion.com/redac@ipreunion.com

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9 Commentaires
Jjb
Jjb
1 an

Mauvaise expérience avec mes enfants . certains focauniet son pas accueillant on n'a l'impression qu'il non pas envie de travailler .et surtout le repas vendu a l'intérieur cher et pas bon. Je ne conseille pas du tout franchement...

Et si on en finissait avec les zoos '
Et si on en finissait avec les zoos '
1 an

des "coqs en pate" en cage. Une conception de vie sauvage qui date de l'ancien monde. on est en 2022 et on doit défendre la vie sauvage dans son entièreté avec ses écosystèmes. les arguments développés dans l'article ne sont que des prétextes pour un commerce honteux. connus rebachés et déjà 1000 mille fois décodés.

Alain
Alain
1 an

Publi reportage'

templier974 , depuis son mobile
templier974 , depuis son mobile
1 an

Signons la pétition pour ouvrir les portes du pénitencier de ce parc. Libération de toutes les espèces pour un monde meilleur. Envolez-vous et ne vous retournez pas.

romu
romu
1 an

C'est vrai que tout homme rêve de vivre derrière des barreaux, ça protège.

Antipode
Antipode
1 an

Le titre de l'article est honteux, mais la pratique d'enfermer et dresser des oiseaux est abjecte !

ACSP-REUNION et ACPEGES
ACSP-REUNION et ACPEGES
1 an

Comment peut-on encore en 2022 faire la promotion d'une prison d'animaux à but lucratif 'http://citoyennedestpierre.viabloga.com/foret_etang_sale_oiseaux.shtml

Contribuable
Contribuable
1 an

Après avoir laisser entrée des containers de NACS sur île les services de Etat sont obligés maintenant de subventionner ce machin..!

Franckdubos
Franckdubos
1 an

A quoi sert ce parc animalier ' A rien sauf à démontrer une fois de plus notre besoin d'enfermer les espèces animales sous prétexte d'éduquer à l'environnement. Quel mépris du vivant.