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Attention à ces affirmations comparant les IRM cérébrales des enfants ayant eu le Covid à celles de personnes atteintes d'Alzheimer

  • Publié le 5 décembre 2021 à 02:59

Les IRM cérébrales d'enfants ayant eu le Covid seraient similaires à des images du cerveau de personnes ayant Alzheimer, a affirmé Gilbert Deray, le chef du service de néphrologie d'un hôpital parisien sur le plateau de "C à vous" le 23 novembre. Ces affirmations, qui ont suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, sont infondées, ont précisé plusieurs chercheurs ayant travaillé sur le sujet à l'AFP. Gilbert Deray a reconnu une "erreur factuelle", précisant avoir voulu faire référence à des lésions observées via des PET-scan, et incluant des adultes, tout en réaffirmant qu'il est nécessaire selon lui d'ouvrir la vaccination aux enfants. Pour l'heure, il est difficile d'estimer toutes les possibles conséquences neurologiques du Covid, des études étant toujours en cours, selon plusieurs chercheurs.

"Quand vous regardez les IRM cérébrales de gosses qui font la Covid, ça ressemble à de l'Alzheimer. Moi, je n'ai pas envie que des gosses de 5-11 ans aient des images qui ressemblent à de l’Alzheimer, ça c'est très clair. [...] Je pense qu'il faut les vacciner", lançait Gilbert Deray, l'un des invités de l'émission "C à vous" diffusée sur France 5 le 23 novembre 2021.

Au cours de cette intervention, le chef du service de néphrologie de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière - qui est aussi un habitué des plateaux télévisés et interviews, comme ici dans L'Express, où il dénonçait les "dérives" de certains de ses confrères médecins vantant l'utilisation de traitements dont l'efficacité contre le Covid n'est pas prouvée, comme l'ivermectine ou l'hydroxychloroquine -, s'est exprimé sur la cinquième vague de Covid, qui touche actuellement la France, et s'est prononcé en faveur de l'extension de la vaccination aux enfants de plus de 5 ans.

"La raison pour laquelle il faut vacciner les 5-11 ans, ça n'est pas pour protéger les vieux, c'est pour eux", a t-il notamment affirmé.

Ce sont surtout ses propos comparant les imageries cérébrales d'enfants ayant eu le Covid à des patients atteints d'Alzheimer qui ont fait réagir sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes mettant en doute ces affirmations (ici, ici, ici).

Capture d'écran Twitter prise le 25/11/2021
Capture d'écran Twitter, prise le 25/11/2021

 

 

Une "erreur factuelle"

"J'étais un peu choquée par les propos du professeur Deray : de notre expérience, chez l'enfant, on n'a pas vu d'IRM montrant une démence comme Alzheimer", réagit le 25 novembre 2021 auprès de l'AFP Nathalie Boddaert, cheffe du service d'imagerie pédiatrique de l'Hôpital Necker-Enfants Malades, affiliée à l'institut Imagine et également co-autrice, avec des chercheurs de plusieurs pays, d'une publication parue en mars 2021 ayant étudié des cas d'imagerie médicale chez des enfants atteints de Covid-19.

Affirmer que les IRM cérébrales d'enfants qui ont le Covid sont similaires aux examens de personnes atteintes d'Alzheimer, "c'est n'importe quoi", affirme François Cotton, le président de la Société Française de Neuroradiologie à l'AFP le 24 novembre.

Ce dernier a aussi participé, avec des chercheurs de plusieurs hôpitaux, à une étude sur une large cohorte de patients atteints de Covid lors de la première vague du printemps 2020, qui ont développé des atteintes neurologiques, et ont passé des examens cérébraux par imagerie par résonance magnétique (IRM).

"Dans le cas d'Alzheimer, on peut observer des atrophies, qui peuvent toucher l'hippocampe, la matière grise, les structures de la mémoire. Dans les cas de neuro-Covid, on a pu observer une dizaine de tableaux neurologiques, mais qui sont différents (...) ce sont des inflammations post-infectieuses", détaille ainsi François Cotton, s'appuyant sur les résultats de ces recherches observationnelles ayant considéré des patients de plusieurs hôpitaux, publiée en juin 2020 dans la revue Radiology.

Nathalie Boddaert est du même avis : "les enfants peuvent développer un neuro-Covid, c'est-à-dire des atteintes neurologiques associées à l'infection par le Sars-CoV-2. Selon nos observations, ces atteintes n'ont rien à voir avec la maladie d'Alzheimer : on a pu voir des atteintes particulières des nerfs, des accidents vasculaires cérébraux, des lésions inflammatoires du cerveau..."

Elle ajoute en outre que "si des enfants ont été traités avec des corticoïdes, on peut observer une atrophie, mais due à ce traitement, et en aucun cas au Covid".

Gilbert Deray est en effet lui-même revenu sur ses propos, reconnaissant "une erreur factuelle" auprès de l'AFP le 25 novembre 2021.

"Au vu de la sensibilité du sujet et des réactions suscitées, je suis retourné aux études (...) c'est le problème des propos tenus sur un plateau", plaide-t-il, précisant qu'il souhaitait ainsi plutôt faire référence à des atteintes neurologiques observables avec des PET-scans (et non des IRM), et à des recherches interrogeant les liens entre les atteintes liées au Covid et la maladie d'Alzheimer chez les adultes.

IRM, PET-scans et Alzheimer

Le PET-scan, ou "tomographie par émission de positons" de son nom complet, et aussi parfois abrégé TEP, est un examen d'imagerie médicale de référence en cancérologie. "Cette méthode permet de mesurer l'activité des cellules d'un organe ou d'une tumeur grâce à l'injection intraveineuse d'un dérivé du glucose faiblement radioactif", indique l'encyclopédie médicale Vidal.

L'IRM permet quant à elle d'étudier le mouvement des molécules d'eau présentes dans notre corps, explique le 27 novembre 2021 à l'AFP le neuroscientifique Vincent Prévot, directeur de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) au laboratoire "Neuroscience et Cognition" de Lille.

"Au vu de la densité des tissus, les molécules d'eau vont s'étendre plus ou moins dans l'espace, et vont circuler plus ou moins librement. Un milieu dense va apparaître noir, alors si un tissu qui devrait être noir ou gris apparaît blanc sur l'IRM, on est alerté : il peut s'agir d'une tumeur ou d'une hémorragie", abonde-t-il.

Ces examens peuvent tous deux être prescrits pour établir des diagnostics de la maladie d'Alzheimer, ou pour éliminer les possibles autres causes des symptômes en cas de soupçons de la maladie chez un patient. Alzheimer est "la plus fréquente des maladies neuro-dégénératives. Cette pathologie est caractérisée par une évolution lente mais progressive de l'atteinte neuronale affectant progressivement les capacités cognitives des individus et réduisant progressivement leur autonomie", selon le site de la Fondation Recherche Alzheimer.

Illustration des effets d'Alzheimer sur le cerveau humain ( AFP / John SAEKI)

Des recherches sur le Covid et Alzheimer, chez les adultes

Plusieurs publications, vers lesquelles le professeur Deray renvoie le 25 novembre, ont effectivement questionné les liens entre le Covid et l'apparition de démences et notamment de la maladie d'Alzheimer, chez les adultes.

Il cite notamment des recherches publiées en juin 2021, dans lesquelles les auteurs notent que les démences sont "une complication de plus en plus signalée de l'infection par le SARS-CoV-2" mais que "les mécanismes sous-jacents responsables de cette complication restent flous", précisant aussi qu'une "meilleure compréhension des processus causaux par lesquels le Covid-19 peut entraîner des troubles cognitifs est essentielle".

D'autres recherches chez des adultes atteints de Covid ont aussi mis en avant une "altération de la matière grise" entraînant des pertes de mémoire "similaires à Alzheimer", relève Gilbert Deray, citant des articles ayant étudié des adultes au Royaume-Uni (1, 2).

Le Covid, "ni une maladie neurodégénérative, ni une pathologie psychiatrique"

Au sujet des enfants, le néphrologue fait référence à une étude réalisée par des chercheurs français de l'hôpital de la Timone à Marseille, publiée en août 2021, qui ont étudié les examens cérébraux de sept enfants dans le cadre de recherches sur le Covid long.

Eric Guedj, professeur de biophysique et médecine nucléaire aux Hôpitaux Universitaires de Marseille, Aix-Marseille Université et l'un des co-auteurs de l'étude, a cependant précisé auprès de l'AFP le 25 novembre que "l'hypothèse de l'émergence de pathologies cérébrales neurodégénératives, de type Alzheimer ou autre, ne figure pas dans l'article pédiatrique (...) que nous avons publié en collaboration avec l'équipe de pédiatrie de la Timone sur l'imagerie cérébrale du Covid long de l'enfant".

Chez les trois enfants de l'article ayant bénéficié d'IRM, ces dernières étaient normales dans deux cas, et a présenté des anomalies "aspécifiques" dans le troisième, comme le relevait aussi CheckNews dans cet article. Par ailleurs, "l'IRM n'est de toute façon pas un bon biomarqueur de la maladie d'Alzheimer, elle permet surtout d'éliminer une autre cause", abonde Eric Guedj.

Il précise aussi que "ces enfants (...) avaient effectivement des anomalies du métabolisme cérébral au repos en TEP. Il est vrai que le TEP est un biomarqueur de beaucoup de maladies cérébrales, y compris les pathologies neurodégénératives de type Alzheimer. Mais ce n'est pas parce qu'il y a des anomalies TEP dans le Covid long et dans l'Alzheimer que les deux conditions sont équivalentes ou répondent à une même explication neurodégénérative", analyse le chercheur.

"Le Covid long correspond en fait vraisemblablement à ce qu'on appelle un syndrome post-infectieux, tel qu'on peut le rencontrer avec d'autres agents infectieux que le SARS-CoV-2. Il n'y a pas de sens à transposer cette entité post-infectieuse à une autre maladie. Ce n'est ni une maladie neurodégénérative, ni une pathologie psychiatrique. C'est une pathologie post-infectieuse", précise encore Eric Guedj.

Par ailleurs, comme pour les études réalisées avec des IRM, les lésions observées dans les cerveaux des enfants étudiés n'étaient pas les mêmes à celles habituellement vues avec Alzheimer.

Les lésions associées à la maladie d'Alzheimer "entraînent un hypométabolisme et une atrophie, que l'on retrouve aussi dans le Covid long mais au sein de régions différentes. Dans la maladie d'Alzheimer, l'atteinte corticale est plus diffuse notamment au niveau des régions associatives. Dans le Covid long, on retrouve aussi une atteinte du tronc cérébral et du cervelet, qui n'est pas présente dans la maladie d'Alzheimer. Les deux entités touchent les régions limbiques, et en particulier l'hippocampe qui joue un rôle important dans la mémoire", détaille le chercheur des Hôpitaux Universitaires de Marseille.

Le neuro-Covid

En outre, les patients atteints des symptômes du Covid long ne développent pas tous des atteintes neurologiques, précisent les chercheurs interrogés par l'AFP. Selon Eric Guedj, le Covid long "est retrouvé chez environ 10 à 15% des patients, au-delà de 3 mois de l'infection".

"Il s'agit d'une pathologie post-infectieuse que l'on qualifie de multi-systémique [qui peut toucher plusieurs organes, ndlr]. Il est établi que son atteinte est en effet multiple, et touche aussi, chez certains patients, le cerveau. On parle alors volontiers de 'neuro-COVID' dans le cadre de ce Covid long", explique-t-il encore.

L'hypothèse que le Covid puisse également toucher certaines parties du cerveau a été mise en avant par des chercheurs dès 2020 (ici, ici), selon le professeur de Marseille, et ont ainsi été corroborées par plusieurs publications (comme ici). Les recherches de l'équipe de l'hôpital de la Timone ont ainsi confirmé chez certains enfants atteints de Covid, des atteintes au cerveau ont été observées, comme le relatait cet article de Franceinfo début novembre.

Vincent Prévot du laboratoire "Neuroscience et Cognition" de Lille, qui a également co-signé une publication au sujet d'effets directs du SARS-CoV-2 sur les vaisseaux sanguins du cerveau, signale néanmoins que les atteintes neurologiques liées au Covid "sont des cas très minoritaires : seuls les cas les plus graves vont être comme cela".

Risques secondaires potentiels sur le long terme

"Bien sûr, et heureusement, cela ne concerne pas tous les patients (...) mais il y a des incertitudes sur les conséquences à long terme", fait valoir Gilbert Deray.

En effet, des patients atteints d'anomalies cérébrales liées au Covid pourraient être, à long terme, plus vulnérables à certaines maladies neurodégénératives, supposent plusieurs scientifiques Oet ce, depuis 2020.

"Il n'est évidemment pas possible d'apporter une réponse définitive puisque nous n'avons pas le recul suffisant, mais nous pouvons apporter plusieurs arguments à la discussion", analyse Eric Guedj.

Les maladies neurodégénératives comme celle d'Alzheimer sont des "maladies multifactorielles avec de nombreux facteurs de risque qui ont toutefois chacun peu d'impact isolément". C'est-à-dire que plusieurs facteurs, dont des facteurs héréditaires, nutritionnels ou la sédentarité peuvent "augmenter le risque" de développer la maladie, sans pour autant suffire à la provoquer seuls.

"Parmi ces facteurs, on peut également citer une atteinte cérébrale préalable qui rendrait le cerveau plus vulnérable à une maladie ultérieure, par exemple des traumatismes crâniens répétés. Dans cette perspective, une atteinte cérébrale prolongée ou chronique, s'associant à une composante inflammatoire (...) pourrait au moins en théorie participer à augmenter le risque d'émergence de maladie ultérieure, et en particulier d'Alzheimer", décrypte Eric Guedj, rappelant que cette hypothèse fait l'objet de recherches, et sera difficile à infirmer ou confirmer "avant plusieurs années".

Gilbert Deray signale aussi que le syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS), qui, selon les données à l'été 2021, a été recensé chez plus de 520 enfants en France, dont deux tiers d'hospitalisations en en soins intensifs et un décès ont été enregistrés depuis le début de la pandémie selon la Haute Autorité de Santé (HAS), peut engendrer des atteintes neurologiques chez certains enfants.

C'est notamment du fait de ces incertitudes que le néphrologue explique "plaide[r] pour la vaccination des enfants".

"Vacciner les enfants est une excellente idée", estime aussi Vincent Prévot du laboratoire "Neuroscience et Cognition" de Lille. "Le cerveau de l'enfant est très plastique, il n'est pas exclu qu'il y ait des conséquences observables dans les prochaines années. C'est important d'en être conscient, pour permettre des meilleures prises en charge tout de suite", abonde-t-il.

La vaccination chez les enfants

Le 25 novembre, l'Agence européenne des Médicaments (EMA), le régulateur européen a autorisé l'administration aux enfants de cinq à 11 ans du vaccin de Pfizer et BioNTech, premier à être approuvé en Europe pour cette tranche d'âge.

Ils recevront un tiers de la dose utilisée pour les personnes plus âgées, en deux injections espacées de trois semaines, a expliqué dans un communiqué le régulateur européen.

Le vaccin a démontré une efficacité de 90,7% lors d'un essai réalisé sur 2.000 jeunes enfants de cette classe d'âge, a précisé Marco Cavaleri, le chef de la stratégie vaccinale de l'EMA.

Les effets secondaires, qui peuvent durer quelques jours, ont été jugés "légers ou modérés" et peuvent se manifester sous la forme d'une douleur localisée à l'endroit de l'injection, d'une fatigue, de maux de tête, de douleurs musculaires ou d'un rhume. La sûreté du vaccin Pfizer chez les enfants "continuera d'être surveillée de près", a souligné l'EMA.

Hors du continent européen, ce vaccin a déjà été approuvé pour les enfants de cinq à 11 ans dans certains pays, dont les Etats-Unis, Israël et le Canada.

En Amérique du Sud, le Chili, l'Argentine, la Colombie ou le Venezuela ont même approuvé la vaccination des enfants à partir de trois ans. Cuba et le Nicaragua ont abaissé cet âge à deux ans.

En France, le 30 novembre 2021, la Haute autorité de santé (HAS) a uniquement recommandé le vaccin aux enfants de 5 à 11 ans "qui présentent un risque de faire une forme grave de la maladie et de décéder" ou qui vivent "dans l'entourage de personnes immunodéprimées ou vulnérables non protégées par la vaccination".

L'Académie nationale de médecine avait émis des recommandations similaires à la mi-novembre, "dans l’attente d'éléments supplémentaires pour confirmer la bonne tolérance du vaccin chez les enfants".

Un peu plus de 360.000 enfants sont ainsi concernés en France, selon la HAS. Parmi eux, se trouvent des enfants atteints de maladies hépatiques chroniques, de maladies cardiaques et respiratoires chroniques, ou de maladies neurologiques, d'obésité, de diabète, d'immunodéficience primitive ou encore porteurs de trisomie 21.

Le ministre de la Santé Olivier Véran avait par ailleurs indiqué le 25 novembre avoir saisi le Comité national d'éthique pour pour étudier la possibilité de vacciner les enfants de 5 à 11 ans. Dans tous les cas, cette vaccination n'aura pas lieu avant "début 2022", avait-il précisé.

Quatre vaccins sont actuellement autorisés en population générale par l'EMA : ceux de Pfizer et Moderna, à ARN messager, et ceux d'AstraZeneca et Johnson & Johnson, à adénovirus.

L'EMA étudie par ailleurs une éventuelle approbation du vaccin de Moderna pour les enfants de 6 à 11 ans et prévoit de prendre une décision en janvier.

Un enfant israélien reçoit une injection du vaccin de Pfizer-BioNTech le 22/11/2021 à Tel-Aviv ( AFP / JACK GUEZ)

Le Covid chez les enfants

Dans son point sur le Covid chez les enfants, mis à jour en août 2021, la Société Française de Pédiatrie indique que les données tendent à montrer une "moindre fréquence de l'infection chez l'enfant et sa moindre gravité. L'infection est le plus souvent bénigne responsable de signes cliniques peu spécifiques (toux, fièvre, rhinite et parfois signes digestifs)".

Ces dernières semaines en France, le taux d'incidence chez les enfants a enregistré des records depuis le début de l'épidémie, selon les chiffres de Santé Publique France

Capture d'écran prise sur le site de Santé Publique France, le 30/11/2021

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Selon les derniers chiffres au 29 novembre, 5.789 cas positifs ont été recensés en 24 heures chez les 0-9 ans, soient plus de 2.500 cas supplémentaires par rapport à la semaine précédente. Chez les 10-19 ans, ce chiffre était de 5.194 nouveaux cas, soient plus de 2.250 en plus par rapport à la semaine précédente.

Evolution en France du nombre de nouveaux cas, hospitalisations, entrées en soins critiques et décès, totaux et tendances pour ces quatre indicateurs, au 29 novembre ( AFP / Simon MALFATTO)


Claire Line Nass, AFP France

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