Une centaine de policiers se rassemblait ce mardi midi 9 janvier 2018 à Saint-Denis devant l'hôtel de Police de Malartic. Tous dénoncent les violences commises envers eux lors de certaines interventions. Un mouvement lancé après l'agression filmée de deux fonctionnaires le 31 décembre dernier à Champigny-sur-Marne. Ils réclament d'urgence davantage de moyens, d'effectifs et des peines exemplaires contre les délinquants, auteurs d'agressions sur leurs collègues.
Une manifestation de colère déclenchée après le passage à tabac filmé d'une capitaine de police et une gardienne de la paix le soir de la Saint-Sylvestre.
Localement, le secrétaire départemental de l'Unsa, Jean-Pierre Lauret, exprime les raisons de ce ras-le-bol. Selon, lui, il est grand temps d'agir. Écoutez et regardez sa réaction.
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Une centaine de policiers se rassemblait ce midi devant l'hôtel de police de Malartic afin de protester contre les violences commises envers eux. Jean-Pierre Lauret, secrétaire départemental de l'Unsa, exprime le ras-le-bol de ses collègues. pic.twitter.com/p83LBZF7rq
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Autre représentant syndical à prendre la parole : Idriss Rangassamy d'Alliance Police nationale. Il s'adresse à ses collègues dans la cour du commissariat Malartic après Jean-Pierre Lauret. Et contrairement à Unité SGP Police Force ouvrière, les membres de son organisation et ceux de l'Unsa ne sont pas venus avec les drapeaux et les banderoles de leur syndicat.
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Un positionnement détaillé face à l'assemblée présente. De quoi jeter un léger froid. Et déclencher quelques "moukatages" ou rires entendus. Visionnez son intervention.
Autre représentant syndical à prendre la parole : Idriss Rangassamy d'Alliance Police nationale. Il s'adressait à ses collègues dans la cour du commissariat Malartic après Jean-Pierre Lauret. pic.twitter.com/3zyL3eaXZ9
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Une brève déclaration. Loin de celle, fleuve, de Gilles Clain, secrétaire départemental de SGP Unité Police Force ouvrière. Il demande un durcissement des peines rendues pour les délinquants auteurs de violences sur les policiers. D'après lui, une dizaine de policiers étaient blessés chaque mois l’année dernière.
Le délégué de son organisation, Mickaël Payet détaille aussi les raisons de la colère. Il exerce comme policier à la Police de l'air et des frontières à l'aéroport Roland-Garros de Sainte-Marie.
Une intervention très courte. Loin de celle de Gilles Clain, secrétaire départemental de SGP Unité Police Force ouvrière. Le délégué de son organisation, Mickaël Payet détaille lui les raisons de la colère. Il exerce comme policier à la Police de l'air et des frontières pic.twitter.com/pV5CtjVwS3
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Une indignation partagée par les organisations Alliance et Unsa. Leurs représentants demandent la fin de "la haine anti flic" et la "tolérance zéro". Plusieurs manifestants réunis exigent également une prise de conscience des responsables politiques. Objectif : obtenir plus de moyens humains et matériels.
ts/www.ipreunion.com
Pas très solidaires ! Fainéant va !
Beaucoup sur la photo ne risquent pas d'être concernés par le problème évoqué, tant ils sont planqués !!!
Pas solidaire de cette manifestation personne ne leur aà demander de passer le concours nationale de flic
Ne venez pas pleurer auprès des réunionnais
A chacun son métier et sa m... avec !
VU !