
À l’origine de l’affaire, la fermeture du Pôle aménagement et gestion du patrimoine (PAGP) en onze jours chrono que deux plaignantes - l’ancienne directrice du port de plaisance et son adjointe -, ont vécu comme une sanction personnelle. "Sans explication, sans respecter les délais et le contradictoire, l’une a été exclue, l’autre licenciée", avait relevé le ministère public fustigeant "un management de la CCIR qui écrase et rabaisse".
Des peines allant de 6 mois avec sursis à un an de prison, dont 6 mois ferme, contre Patrick Honorine et Ibrahim Patel assorti de 5 ans d’inéligibilité pour le président et 50 000 euros d’amende pour la CCIR avaient été requises par la représentante du parquet.
La défense avait vivement regretté que le ministère public apporte tant de crédit à la parole des plaignantes : "sept ans d’enquête pour finalement un dossier vide !" avait argumenté l'une des robes noires dénonçant "une guérilla judiciaire menée par les deux anciennes cadres dès 2012".
La prochaine bataille se déroulera dans le prétoire de la cour d'appel de Saint-Denis.
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