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Mieux concilier travail et famille: les entreprises conscientes des avantages

  • Publié le 21 septembre 2015 à 10:54

Une majorité de dirigeants d'entreprises et DRH considère que favoriser une meilleure conciliation entre vies professionnelle et familiale des salariés peut être un "levier de performance" pour les entreprises, selon un sondage Viavoice pour La Maison bleue et Le Figaro, publié lundi.


Ainsi, 67% des responsables interrogés estiment que c'est le rôle de l'entreprise d'agir en faveur de l'articulation famille-travail, qui devrait, aux yeux de 83% d'entre eux, représenter "un enjeu central" dans les années à venir.
Seuls 21% y voient une charge financière nouvelle, tandis que pour 79%, c'est "un levier de durabilité et de performance pour les entreprises".
Ceux qui y voient un enjeu central estiment que c'est une façon d'améliorer le bien-être des salariés (44%), de les fidéliser (42%) et d'améliorer leur motivation (36%).
Ils estiment que cela peut améliorer la performance globale de l'entreprise (36%), réduire l'absentéisme et les retards (29%), améliorer la qualité des relations au sein de l'entreprise (20%) ou encore faciliter le recrutement de profils à haut potentiel (10%).
Une majorité des dirigeants interrogés (77%) considèrent que la conciliation famille-travail concerne aussi bien les salariés hommes que leurs collègues féminines.
58% considèrent que le parcours personnel du salarié (mariage, naissance, décès d'un proche...) devrait être davantage pris en compte par les entreprises.
Interrogés sur les mesures envisagées d'ici un à trois ans ou déjà mises en place, 77% citent des horaires aménagés, 72% le maintien du salaire mensuel des collaborateurs en congé paternité ou maternité, 70% un accompagnement individualisé au retour d'un congé maternité/parental/d'adoption, 63% une aide pour trouver un logement limitant le temps de trajet domicile/travail, 45% une demi-journée "rentrée scolaire" payée et 38% le télétravail.
Quant à la mise en place d'une crèche d'entreprise, 44% répondent que cela peut développer le bien-être au travail, fidéliser des collaborateurs (41%), accroître la performance économique (29%), par exemple en réduisant l'absentéisme ou les retards.
Sondage réalisé par téléphone du 10 au 31 août, auprès d'un échantillon de 303 décisionnaires en matière de ressources humaines (dirigeants d'entreprise, directeurs des ressources humaines), représentatif des entreprises de 50 salariés et plus (méthode des quotas).

Par Veronique DUPONT avec Elodie CUZIN à Washington - © 2015 AFP
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