Sport automobile

GP d'Italie: Räikkönen, à pleine vitesse, régale les tifosi!

  • Publié le 1 septembre 2018 à 19:38
  • Actualisé le 1 septembre 2018 à 19:47

Ils attendaient Sebastian Vettel, ils ont eu Kimi Räikkönen: le Finlandais a offert à Ferrari et aux tifosi la pole position du Grand Prix d'Italie de Formule 1, devant son coéquipier allemand, à l'issue de qualifications haletantes samedi.

Räikkönen, Vettel mais aussi le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), qui occupera la deuxième ligne dimanche aux côtés de son équipier finlandais Valtteri Bottas, n'ont eu de cesse de faire tomber le record du circuit de Monza.

Le tour de Räikkönen, le dernier à avoir passé la ligne en qualifications, bouclé en 1 min 19 sec 119/1000, est aussi le plus rapide jamais enregistré en F1, à une vitesse moyenne de 263,587 km/h !
"Je n'aurais pas pu choisir un meilleur endroit pour le faire qu'ici devant les tifosi", a réagi, plus imperturbable que jamais, l'homme aux 18 poles, dont la dernière remontait au GP de Monaco 2017 avec la Scuderia.
"La moitié du travail est faite. J'espère que nous pourrons leur apporter un grand résultat demain", a-t-il poursuivi à l'intention des innombrables fans de Ferrari, sevrés de victoire à domicile depuis celle de Fernando Alonso en 2010.
L'Espagnol avait cette année-là aussi conquis la dernière pole de Ferrari sur ses terres, avant celle de Räikkönen.

"On en reparlera"

Sur un plan personnel, cette performance tombe à pic pour le pilote de 38 ans, candidat à une prolongation en rouge mais dont le sort n'a toujours pas été tranché.
Celui qui assurait jeudi qu'il ne serait pas là "s'il n'était pas convaincu de piloter aussi vite que possible" a joint le geste à la parole.
Le plus rapide en piste lors des essais libres, Vettel n'a pu cacher une certaine frustration après avoir vu son coéquipier le surclasser.
"C'est un bon résultat pour l'équipe mais je ne suis pas entièrement satisfait de mon dernier tour", a-t-il expliqué, refusant par contre de commenter le "on en reparlera" lâché à ses hommes à la radio.
Il n'en reste pas moins qu'il aura l'occasion dimanche à 15h10 (13h10 GMT) de se rapprocher un peu plus d'Hamilton, sur lequel il compte 17 points de retard au Championnat du monde des pilotes, quand Ferrari en affiche 15 sur Mercedes chez les constructeurs.
L'Anglais s'est réjoui de qualifications "fantastiques" et "incroyablement serrées" au cours desquelles il aurait fallu "quelque chose de vraiment spécial" pour surclasser les monoplaces vermillon.
Il est ensuite revenu aux éléments de langage que Mercedes distille depuis la victoire sans appel de Vettel en Belgique dimanche dernier: "tout le monde travaille au maximum pour les rattraper".

Un peu d'air pour Williams

Au niveau auquel on l'attendait sur un circuit extrêmement rapide qui ne valorise par les caractéristiques de sa Red Bull, le Néerlandais Max Verstappen a signé le cinquième temps des qualifications, devant le Français Romain Grosjean (Haas) et l'Espagnol Carlos Sainz Jr (Renault).
Les deux autres tricolores, Esteban Ocon (Racing Point Force India), huitième, et Pierre Gasly (Toro Rosso), neuvième, se sont également illustrés.
Ocon, qui devrait sous peu céder son baquet au Canadien Lance Stroll, dont le père a racheté Force India, espèrera se montrer de nouveau en course afin de sauver sa place en F1. Pourquoi pas chez McLaren, qui ne cache pas le considérer pour 2019 parmi trois autres pilotes (Stoffel Vandoorne, Sergio Pérez et Lando Norris) ?
Williams, très en difficulté pendant la première partie de saison, a participé pour la première fois cette année à la troisième et dernière partie des qualifications (Q3) grâce à Stroll, 10e.
La dernière ligne sera occupée par l'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) et l'Allemand Nico Hülkenberg (Renault), pénalisés pour des changements de moteurs au-delà de la limite autorisée par saison.
Leur motoriste Renault introduit en effet ce week-end une nouvelle spécification de son groupe propulseur, dont bénéficiera également Verstappen.

© 2018 AFP

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