[LIVE/VIDÉOS] 1er mai en Métropole (actualisé)

Paris : la foule se disperse après des affrontements entre forces de l'ordre et black blocs

  • Publié le 1 mai 2019 à 18:10
  • Actualisé le 1 mai 2019 à 21:30

Sous haute sécurité, les premières mobilisations de syndicats et de "gilets jaunes" ont démarré dans le calme mercredi, notamment à Paris, pour un 1er mai lancé par des fouilles et des interpellations face à la menace de militants radicaux de transformer la journée internationale du travail en "Apocalype". Mais aux alentours de 15h30 (heure de La Réunion), les premiers heurts ont éclaté dans le cortège parisien. Des affrontements violents entre manifestants et forces de l'ordre ont lieu à Montparnasse. Nous sommes en live, suivez-nous !

  • [Ce live est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi] 

  • [L'ambiance bon enfant est de retour à Paris] 

     

     

  • [Les tensions sont retombées, la foule se disperse] 

    Les forces de l'ordre ont réussi à rassembler les manifestants au centre de la Place d'Italie. Pour pouvoir quitter les lieux, les manifestants doivent montrer leur sac, un contrôle visuel auquel ils ne peuvent pas couper car les forces de l'ordre les encerclent. 

  • [Selon la préfecture de polce]

    330 interpellations et 17 706 contrôles préventifs dénombrés à Paris

  • [Une situation confuse et de plus en plus tendue] 

    La Place d'Italie dans le 13ème arrondissement est déserte, c'était pourtant le lieu de rassemblement de fin du cortège. 

    Les manifestants qui veulent en découdre se sont dispersés dans les rues adjacentes de cette place. C'est déjà arrivé, les black blocs jouent au chat et à la souris avec les forces de l'ordre. Les périodes d'accalmie et de tensions s'alternent. 

    Les forces de l'ordre jouent l'usure. 

  • [Au fait, c'était il y a un an jour pour jour] 

     

     

  • [Une agence bancaire a été vandalisée] 

     

     

  • [Les heurts se poursuivent dans le 13ème arrondissement de Paris] 

    L'atmosphère oscille entre de courtes périodes d'apaisement et des échauffourées entre forces de l'ordre et black blocs. Un nuage de fumée lié au gaz lacrymogène utilisé par les forces de l'ordre recouvre les lieux. 

  • [Les CRS repoussent les manifestants pour les empêcher d'accéderà la Place d'Italie] 

    ïls font usage de canon à eau, de grenades de désencerclement et de gaz lacrymogène. Les Gilets jaunes et syndicalistes battent en retraite et s'engouffrent dans les petites rues tandis que les black blocs vont au contact et jettent des projectiles. 

  • [Les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur] 

    151 000 manifestants à Paris dont 16 000 à Paris 

  • Le président de la République s'est exprimé sur les réseaux sociaux, il n'aborde pas le sujet des débordements en cours à Paris. 

  • [Les échauffourées ont repris] 

    À quelques mètres du lieu d'arrivée du cortège, de nouveaux heurts ont éclaté entre des black blocs venus en découdre et les forces de l'ordre. La tension ne cesse de grimper, beaucoup de jets de projectiles du côté des manifestants, beaucoup de gaz lacrymogène côté forces de l'ordre. 

    Les CRS repoussent les manifestants. Certains d'entre eux prennent les petites rues. 

  • [Philippe Martinez de retour]

    Le secrétaire général de la CGT est revenu dans le cortège parisien après avoir été exfiltré plus tôt dans la journée "la police a chargé la CGT, il y a un problème avec le préfet de police de Paris et avec Christopher Castaner" a-t-il affirmé. 

    La réponse de la préfecture de police quelques heures plus tard : 

  • 200 interpellations à Paris selon la préfecture de police 

  • [En début du cortège parisien, tout se passe dans le calme] 

  • [Retour à un calme précaire] 

  • [Il a dû partir] 

    Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT contraint de quitter la manifestation parisienne après avoir été pris à partie.

  • [Pendant ce temps-là...] 

  • Le cortège a démarré, syndicalistes et Gilets jaunes marchent dans le calme, les heurts se poursuivent en queue de cortège. 

  • Le ministre de l'Intérieur communique sur les réseaux sociaux : " Réaction immédiate des forces de l’ordre à #Paris pour empêcher tout débordement en marge des #manifestations du #1erMai : mobilité, rapidité et riposte adaptée. "

  • [Des affrontements violents] 

     

     

  • [Syndicats et Gilets jaunes, en début de cortège se retrouvent coincés entre deux feux] 

    Les forces de l'ordre vont usage de gaz lacrymogène, de grenades de désencerclement et du polémique lanceur de balle de défense pour que les manifestants violents restent confinés dans le secteur de Montparnasse. 

  • [Déjà 165 interpellations à Paris] 

    La manifestation doit commencer n'a officiellement pas encore démarré qu'elle est déjà perturbée. Certains manifestants jettent des projectiles sur les forces de l'ordre qui répondent en envoyant des bombes lacrymogènes. 

  • [Au niveau de Montparnasse, un nuage de fumée] 

     

  • [Un important dispositif de sécurité déployé] 

    Les "black blocs" appelaient à l'émeute dans la capitale sur les réseaux sociaux pour ce 1er mai, un dispositif important de forces de l'ordre était déployé pour encadrer le traditionnel défilé de la fête du travail. Plus de 7.400 policiers et gendarmes sécurisaient les manifestations à Paris, où "1.000 à 2.000 activistes radicaux" étaient attendus. 

    Cela n'aura pas empêché les débordements, avant même que le défilé ne commence, à la fin du cortège, des affrontements opposant forces de l'ordre et manifestants ont éclaté. 

  • Bonjour, si à La Réunion le défilé du 1er mai s'est déroulé dans le plus grand des calmes, dans l'Hexagone, des affrontements opposant forces de l'ordre et manifestants ont éclaté, nous sommes en live, suivez-nous ! 

À propos

Un 1er mai sous haute-tension

Dès mardi, Emmanuel Macron a réclamé que la réponse aux "black blocs" soit "extrêmement ferme" en cas de violences ce mercredi, après des appels sur les réseaux sociaux à transformer Paris en "capitale de l'émeute" et à un 1er mai "noir et jaune".

Plus de 7.400 policiers et gendarmes seront déployés pour sécuriser les manifestations à Paris, où "1.000 à 2.000 activistes radicaux" sont attendus, selon le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

Les projecteurs sont tournés vers la capitale, souvent théâtre de débordements spectaculaires depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". Et déjà l'an dernier, lors du 1er mai, 1.200 militants radicaux avaient perturbé la manifestation parisienne de bout en bout par de violents heurts, après avoir annoncé une "journée en enfer". Au total, 109 personnes avaient été placées en garde à vue, une trentaine de commerces dégradés ou incendiés et des véhicules brûlés.

Ce mercredi, le cortège syndical parisien, à l'appel de la CGT, FSU, Solidaires, l'Unef, l'UNL et FO, s'ébranlera à 14H30 de Montparnasse à la place d'Italie. Il passera devant la brasserie la Rotonde, un "symbole" macroniste où le candidat d'En Marche avait célébré sa qualification au second tour de l'élection présidentielle. "On n'a pas peur des cortèges syndicaux mais des gilets jaunes et des blacks blocs", a résumé la veille son propriétaire, Serge Tafanel, craignant que sa brasserie ne subisse le "sort du Fouquet's", pillé et brûlé lors de l'Acte 18 des "gilets jaunes" le 16 mars. En fin de parcours, le défilé frôlera la place de la Contrescarpe, autre "symbole" du macronisme, où il y a juste un an l'ex-conseiller de l'Elysée Alexandre Benalla avait brutalement interpellé un couple.

Le préfet de police a ordonné la fermeture des magasins et l'interdiction de stationner le long du parcours. Au total 190 motos circuleront aux alentours des manifestations et des drones serviront également à sécuriser le défilé. Des "contrôles préalables" et des "interpellations" ont eu lieu dès mardi.

AFP

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