Sous haute sécurité, les premières mobilisations de syndicats et de "gilets jaunes" ont démarré dans le calme mercredi, notamment à Paris, pour un 1er mai lancé par des fouilles et des interpellations face à la menace de militants radicaux de transformer la journée internationale du travail en "Apocalype". Mais aux alentours de 15h30 (heure de La Réunion), les premiers heurts ont éclaté dans le cortège parisien. Des affrontements violents entre manifestants et forces de l'ordre ont lieu à Montparnasse. Nous sommes en live, suivez-nous !
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[Ce live est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi]
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[L'ambiance bon enfant est de retour à Paris]
On est le #1erMai, il est 19h, et la Place d’Italie est anticapitaliste ... 😏 pic.twitter.com/9amd5lqXOw
— Snae (@snae_bpkc) 1 mai 2019 -
[Les tensions sont retombées, la foule se disperse]
Les forces de l'ordre ont réussi à rassembler les manifestants au centre de la Place d'Italie. Pour pouvoir quitter les lieux, les manifestants doivent montrer leur sac, un contrôle visuel auquel ils ne peuvent pas couper car les forces de l'ordre les encerclent.
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[Selon la préfecture de polce]
330 interpellations et 17 706 contrôles préventifs dénombrés à Paris
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[Une situation confuse et de plus en plus tendue]
La Place d'Italie dans le 13ème arrondissement est déserte, c'était pourtant le lieu de rassemblement de fin du cortège.
Les manifestants qui veulent en découdre se sont dispersés dans les rues adjacentes de cette place. C'est déjà arrivé, les black blocs jouent au chat et à la souris avec les forces de l'ordre. Les périodes d'accalmie et de tensions s'alternent.
Les forces de l'ordre jouent l'usure.
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[Au fait, c'était il y a un an jour pour jour]
« Benalla, Benalla, même si vous n’le voulez pas y a Benalla. Si c’était un #GiletJaune, il serait déjà en taule... » chantent les manifestants devant le cordon de CRS à la fin de la manifestation du #1erMai à #Paris. pic.twitter.com/OmIs9DlPDh
— Attac France (@attac_fr) 1 mai 2019 -
[Une agence bancaire a été vandalisée]
La foule hurle révolution pendant qu’une agence Caisse d’épargne se fait defoncer pic.twitter.com/0d4ZRDLdVG
— Christophe Gueugneau (@gueugneau) 1 mai 2019 -
[Les heurts se poursuivent dans le 13ème arrondissement de Paris]
L'atmosphère oscille entre de courtes périodes d'apaisement et des échauffourées entre forces de l'ordre et black blocs. Un nuage de fumée lié au gaz lacrymogène utilisé par les forces de l'ordre recouvre les lieux.
La situation se tend en face du commissariat, en arrivant sur la place d’Italie #1erMai #Paris pic.twitter.com/e7fC0PTrYy
— Marc Bettinelli (@MarcBettinelli) 1 mai 2019 -
[Les CRS repoussent les manifestants pour les empêcher d'accéderà la Place d'Italie]
ïls font usage de canon à eau, de grenades de désencerclement et de gaz lacrymogène. Les Gilets jaunes et syndicalistes battent en retraite et s'engouffrent dans les petites rues tandis que les black blocs vont au contact et jettent des projectiles.
🔴Départ de feu face au Commissariat du 13eme arrondissement de Paris.#1erMai #1erMai2019 #manif #FêteDuTravail #manifestation #blackblocks #GiletsJaunes pic.twitter.com/6SiURiSi18
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) 1 mai 2019 -
[Les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur]
151 000 manifestants à Paris dont 16 000 à Paris
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Le président de la République s'est exprimé sur les réseaux sociaux, il n'aborde pas le sujet des débordements en cours à Paris.
Le #1erMai est la fête de toutes celles et ceux qui aiment le travail, le chérissent, parce qu’ils produisent, parce qu’ils forment, parce qu’ils savent que par le travail nous construisons l’avenir. Merci de porter ces valeurs et d’œuvrer chaque jour pour notre Nation.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 1 mai 2019 -
[Les échauffourées ont repris]
À quelques mètres du lieu d'arrivée du cortège, de nouveaux heurts ont éclaté entre des black blocs venus en découdre et les forces de l'ordre. La tension ne cesse de grimper, beaucoup de jets de projectiles du côté des manifestants, beaucoup de gaz lacrymogène côté forces de l'ordre.
Les CRS repoussent les manifestants. Certains d'entre eux prennent les petites rues.
1er-mai à Paris : vives tensions à l'arrivée du cortège place d'Italie pic.twitter.com/e0BeUD8hwp
— BFMTV (@BFMTV) 1 mai 2019 -
[Philippe Martinez de retour]
Le secrétaire général de la CGT est revenu dans le cortège parisien après avoir été exfiltré plus tôt dans la journée "la police a chargé la CGT, il y a un problème avec le préfet de police de Paris et avec Christopher Castaner" a-t-il affirmé.
La réponse de la préfecture de police quelques heures plus tard :
Les forces de l ordre ont pour mission de faire respecter l ordre républicain qui permet à chacun d exprimer ses opinions en toute sécurité. La CGT n a jamais été la cible des policiers et gendarmes qui ont assuré leur mission avec détermination face à des casseurs violents.
— Préfecture de police (@prefpolice) 1 mai 2019 -
200 interpellations à Paris selon la préfecture de police
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[En début du cortège parisien, tout se passe dans le calme]
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[Retour à un calme précaire]
#manifestation L’action rapide et efficace des forces de l ordre a permis de mettre fin aux exactions commises dans le secteur Montparnasse: autonomie, réactivité et mobilité sont les maîtres mots du dispositif.
— Préfecture de police (@prefpolice) 1 mai 2019 -
[Il a dû partir]
Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT contraint de quitter la manifestation parisienne après avoir été pris à partie.
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[Pendant ce temps-là...]
Ce midi à Montigny-lès-Metz avec @MLP_officiel, nous avons rendu notre traditionnel hommage à JEANNE D'ARC ! ⚔️ 🇨🇵
— Jordan Bardella (@J_Bardella) 1 mai 2019
Rendez-vous à 15h00 pour notre discours de clôture de notre grand banquet patriotique du #1erMai ! #OnArrive pic.twitter.com/voCy1EngLnÀ #Marseille pour le #1erMai. Dans la rue contre #Macron et son monde.#1Mai pic.twitter.com/EVo0r8LYsk
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 1 mai 2019 -
Le cortège a démarré, syndicalistes et Gilets jaunes marchent dans le calme, les heurts se poursuivent en queue de cortège.
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Le ministre de l'Intérieur communique sur les réseaux sociaux : " Réaction immédiate des forces de l’ordre à #Paris pour empêcher tout débordement en marge des #manifestations du #1erMai : mobilité, rapidité et riposte adaptée. "
Réaction immédiate des forces de l’ordre à #Paris pour empêcher tout débordement en marge des #manifestations du #1erMai : mobilité, rapidité et riposte adaptée. pic.twitter.com/ge6Rnp8AXA
— Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) 1 mai 2019 -
[Des affrontements violents]
Devant le Sélect #1ermai #giletsjaunes pic.twitter.com/d4O94LNj0n
— Pierre Bouvier (@pibzedog) 1 mai 2019 -
[Syndicats et Gilets jaunes, en début de cortège se retrouvent coincés entre deux feux]
Les forces de l'ordre vont usage de gaz lacrymogène, de grenades de désencerclement et du polémique lanceur de balle de défense pour que les manifestants violents restent confinés dans le secteur de Montparnasse.
Le cortège aura progressé à peine 500m avant la première charge, à l'initiative du black bloc #1erMai pic.twitter.com/tixCkeSVpJ
— Arthur Carpentier (@Arthur_Crpt) 1 mai 2019Tension sur le boulevard de #Montparnasse j'ai bien failli perdre mon outil de travail #1erMai pic.twitter.com/VxUuCi0vow
— Lucas Léger (@lucas_rtfrance) 1 mai 2019 -
[Déjà 165 interpellations à Paris]
La manifestation doit commencer n'a officiellement pas encore démarré qu'elle est déjà perturbée. Certains manifestants jettent des projectiles sur les forces de l'ordre qui répondent en envoyant des bombes lacrymogènes.
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[Au niveau de Montparnasse, un nuage de fumée]
FLASH INFO - Paris - #1erMai :
— FLASH INFO Île-de-France (@flash_info_IDF) 1 mai 2019
Quelques tensions en cours Boulevard du Montparnasse.
pic.twitter.com/He9vzgpJkKFouille au corps et fouille des sacs AVANT entrée périmètre GARE MONTPARNASSE .. ET Les Black blog EN nombre ET équipés.. soit La police est incompétente soit Black blocs sont instrumentalisés par @CCastaner pic.twitter.com/SmT3QkVygO
— BAIN Frederic (@fbain_) 1 mai 2019 -
[Un important dispositif de sécurité déployé]
Les "black blocs" appelaient à l'émeute dans la capitale sur les réseaux sociaux pour ce 1er mai, un dispositif important de forces de l'ordre était déployé pour encadrer le traditionnel défilé de la fête du travail. Plus de 7.400 policiers et gendarmes sécurisaient les manifestations à Paris, où "1.000 à 2.000 activistes radicaux" étaient attendus.
Cela n'aura pas empêché les débordements, avant même que le défilé ne commence, à la fin du cortège, des affrontements opposant forces de l'ordre et manifestants ont éclaté.
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Bonjour, si à La Réunion le défilé du 1er mai s'est déroulé dans le plus grand des calmes, dans l'Hexagone, des affrontements opposant forces de l'ordre et manifestants ont éclaté, nous sommes en live, suivez-nous !
À propos
Un 1er mai sous haute-tension
Dès mardi, Emmanuel Macron a réclamé que la réponse aux "black blocs" soit "extrêmement ferme" en cas de violences ce mercredi, après des appels sur les réseaux sociaux à transformer Paris en "capitale de l'émeute" et à un 1er mai "noir et jaune".
Plus de 7.400 policiers et gendarmes seront déployés pour sécuriser les manifestations à Paris, où "1.000 à 2.000 activistes radicaux" sont attendus, selon le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
Les projecteurs sont tournés vers la capitale, souvent théâtre de débordements spectaculaires depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". Et déjà l'an dernier, lors du 1er mai, 1.200 militants radicaux avaient perturbé la manifestation parisienne de bout en bout par de violents heurts, après avoir annoncé une "journée en enfer". Au total, 109 personnes avaient été placées en garde à vue, une trentaine de commerces dégradés ou incendiés et des véhicules brûlés.
Ce mercredi, le cortège syndical parisien, à l'appel de la CGT, FSU, Solidaires, l'Unef, l'UNL et FO, s'ébranlera à 14H30 de Montparnasse à la place d'Italie. Il passera devant la brasserie la Rotonde, un "symbole" macroniste où le candidat d'En Marche avait célébré sa qualification au second tour de l'élection présidentielle. "On n'a pas peur des cortèges syndicaux mais des gilets jaunes et des blacks blocs", a résumé la veille son propriétaire, Serge Tafanel, craignant que sa brasserie ne subisse le "sort du Fouquet's", pillé et brûlé lors de l'Acte 18 des "gilets jaunes" le 16 mars. En fin de parcours, le défilé frôlera la place de la Contrescarpe, autre "symbole" du macronisme, où il y a juste un an l'ex-conseiller de l'Elysée Alexandre Benalla avait brutalement interpellé un couple.
Le préfet de police a ordonné la fermeture des magasins et l'interdiction de stationner le long du parcours. Au total 190 motos circuleront aux alentours des manifestations et des drones serviront également à sécuriser le défilé. Des "contrôles préalables" et des "interpellations" ont eu lieu dès mardi.
AFP