Violences urbaines

Chanteloup: Philippe dénonce "une petite bande d'imbéciles et d'irresponsables"

  • Publié le 4 novembre 2019 à 14:37
  • Actualisé le 4 novembre 2019 à 15:50

Le Premier ministre Edouard Philippe a fustigé lundi la "petite bande d'imbéciles et d'irresponsables" qui a pris pour cible samedi des policiers et un chapiteau de cirque lors d'une soirée de violences urbaines à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines).

"Nous déplorons évidemment ces actes imbéciles et violents (...) Je crois qu'en vérité il s'agit d'une petite bande d'imbéciles et d'irresponsables qui pensent que tout casser est une façon de faire avancer les choses", a dénoncé le chef du gouvernement en marge d'un déplacement en Seine-Saint-Denis, évoquant des "tensions en partie liées à l'effort très intense que nous livrons s'agissant des trafics de stupéfiants".

"Nous sommes parfaitement conscients de ce que lorsque nous bousculons les trafics de stupéfiants, cela crée des tensions (...). Mais nous sommes déterminés à faire en sorte que ce trafic puisse cesser et à faire en sorte que l'ordre puisse être respecté et rétabli", a ajouté M. Philippe, qui a voulu apporter un "message de soutien" aux élus locaux et à la population mais aussi un "message de fermeté à l'égard de la petite bande".

L'émotion était toujours vive lundi à Chanteloup-les-Vignes, ville située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Paris, où les forces de l'ordre, prises à partie par "une trentaine de jeunes" au plus fort des évènements selon une source policière, ont essuyé des jets de projectiles ou des tirs de mortiers jusqu'à 23H00 samedi soir.

L'incendie du chapiteau, bâtiment culturel emblématique de la ville, inauguré il y a un an, s'est déclenché vers 22H30. La police compte deux blessés légers dans ses rangs et deux suspects ont été interpellés.

La maire Catherine Arenou (divers droite) a déploré que cette ville de grande banlieue parisienne soit la proie d'agressions diverses et variées depuis plusieurs jours, évoquant les coupures quotidiennes d'éclairage public, provoquées depuis un mois par certains jeunes dans le quartier sensible de la Noé.

AFP

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