Hommage national

A Nice, Castex exprime son "émotion", sa "compassion" et son "indignation" après l'attentat

  • Publié le 7 novembre 2020 à 14:35
  • Actualisé le 7 novembre 2020 à 15:18

Le Premier ministre Jean Castex a exprimé samedi son "émotion", sa "compassion" et son "indignation" lors de l'hommage national aux trois victimes de l'attentat commis le 29 octobre dans la basilique de Nice.

"C'est la France qui à chaque fois est visée et est la cible du terrorisme mais Nice aura payé un lourd tribut", a déclaré le Premier ministre, évoquant cet attentat et celui qui avait fait 86 morts sur la Promenade des Anglais le 14 juillet 2016.

"Je suis venu apporter les condoléances de la nation toute entière" aux familles des victimes", a-t-il ajouté, lors de la cérémonie organisée sur les hauteurs de la ville, à la colline du Château.

"Le 29 octobre un terroriste a volé trois vies au coeur même d'une église", s'est ému Jean Castex en évoquant une "profanation". "Il n'a pas uniquement profané un lieu de culte, il a aussi profané cet esprit d'accueil et d'hospitalité dont la ville de Nice a fait un idéal", a-t-il souligné.

"Le terrorisme s'en prend à ce que nous sommes, à ce qui fait notre identité, à notre liberté, à notre culture et enfin à nos vies. L'ennemi, nous le connaissons, non seulement il est identifié, mais il a un nom, c'est l'islamisme radical, une idéologie politique qui défigure la religion musulmane en détournant ses textes, ses dogmes et ses commandements pour imposer sa domination par l'obscurantisme et la haine", a encore déclaré le chef du gouvernement. S'exprimant avant lui, le maire LR de Nice Christian Estrosi avait salué les trois victimes.

"Aujourd'hui la France entière se tourne vers vous pour vous saluer une dernière fois", a-t-il dit face aux portraits de Nadine Devillers, Vincent Loquès et Simone Barreto Silva, apportés par leurs proches, accompagnés de la Garde républicaine, au début de la cérémonie.

"Tous les trois ensemble, vous êtes toute la diversité, toute l'humanité du peuple de Nice", a poursuivi l'élu, dénonçant une "guerre contre tout ce que nous sommes".

"Nous devons entrer en résistance", a continué M. Estrosi: "Nous avons maintenant besoin non pas seulement d'un hommage mais aussi de moyens forts, opérationnels, immédiats pour mettre un terme à cette menace, à ces actes barbares".

AFP

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