
En battant l'Islande, l'équipe du capitaine Michaël Guigou s'est évitée une mission plus compliquée face au Portugal, valeur montante du hand mondial. Mais elle ne s'est toujours pas rassurée. Comme face à la Suisse lundi (25-24) et l'Algérie mercredi (29-26), elle a dû batailler pour prendre le dessus sur une sélection supposée moins forte. Le sélectionneur Guillaume Gille a pourtant fait débuter son équipe-type et Kentin Mahé a montré la voie en aspirant la défense pour libérer Luc Abalo (8-7), avec 4 buts dans les 20 premières minutes (11-9).
- Elisson à la porte -
Cette fois, les Français sont mieux entrés dans le match. Mais quand Melvyn Richardson a remplacé Mahé à la mène, les Bleus ont progressivement perdu pied. Ils menaient à la pause (16-14) mais les 5 pertes de balle n'annonçaient rien de bon. Avec sa défense dynamique et Bjarki Mar Elisson en feu (déjà 7 buts à la pause), l'Islande s'est accrochée et est revenue à égalité sur deux contres (17-17). L'ailier islandais, 9 buts au total, lui a même offert une avance de 2 buts (20-18) avant que Ludovic Fabregas, avec 3 buts en 7 minutes, ne remette les Bleus à l'endroit (23-22).
Le retour de Mahé y a bien aidé, ainsi que les deux arrêts consécutifs de Yann Genty, redevenu gardien N.2 après la blessure de Wesley Pardin. Arrêts que Valentin Porte et Fabregas ont fait fructifier pour redonner de l'air aux Bleus (26-24). L'Islande n'a pas abdiqué mais Dika Mem, par un 6e but, et Genty par un 5e arrêt ont sécurisé la victoire des Bleus.
AFP
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