Fusillade

Inde : 22 membres des forces de sécurité tués par des rebelles maoïstes

  • Publié le 4 avril 2021 à 15:18
  • Actualisé le 4 avril 2021 à 15:25

Vingt-deux membres des forces de sécurité indiennes ont été tués et 30 blessés lors d'une fusillade avec des rebelles maoïstes dans un État du centre de l'Inde, a annoncé dimanche la police, en évoquant l'embuscade la plus meurtrière depuis quatre ans.

Ils sont tombés samedi dans une embuscade à leur retour d'une opération de recherche près d'une forêt dans le district de Bijapur, dans l'Etat du Chhattisgarh, un bastion des rebelles maoïstes, a déclaré à l'AFP le directeur général suppléant de la police de l'État, Ashok Juneja.

"Jusqu'à présent, nous avons la confirmation que 22 membres du personnel en charge de la sécurité ont été tués" et les opérations se poursuivent afin d'établir un nouveau bilan qui est attendu dimanche soir, a-t-il ajouté.

Les blessés ont été admis dans deux hôpitaux à Bijapur et à Raipur, la capitale du Chhattisgarh. Plus d'une douzaine d'autres personnes sont toujours portées disparues, a-t-il ajouté, précisant que des Maoïstes ont également été tués lors de cette attaque, sans en préciser le nombre.

Selon M. Juneja, les rebelles ont pris les armes, les munitions, les uniformes et les chaussures des personnes tuées. Le bilan pourrait encore s'alourdir, a déclaré à l'AFP un officier de police du district de Bijapur.

Le Premier ministre indien Narendra Modi a déclaré sur Twitter que les "sacrifices des courageux martyrs ne seront jamais oubliés", tandis que le ministre de l'Intérieur Amit Shah a tweeté que l'Inde "continuera à lutter contre ces ennemis de la paix et du progrès".

Le ministre en chef du Chhattisgarh, Bhupesh Baghel, a écrit sur Facebook dimanche que M. Shah l'avait assuré de "toute l'aide nécessaire" du gouvernement national contre les militants.

Ce bilan est le pire pour les forces de sécurité indiennes qui luttent contre la guérilla d'extrême gauche depuis 2017, année où 25 policiers avaient été tués lors d'une attaque.

AFP

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