Covid-19

Pas d'allégement du pass sanitaire avant le 15 novembre

  • Publié le 8 octobre 2021 à 06:07
  • Actualisé le 8 octobre 2021 à 07:25

Il n'y aura pas d'"adaptation" du pass sanitaire avant le 15 novembre, a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, appelant à la "vigilance" face au risque d'un regain de l'épidémie de Covid avec l'arrivée de l'hiver en Métropole

Le gouvernement "travaille à des adaptations du pass sanitaire", car "ni le masque, ni aucune autre mesure qui existe aujourd'hui ne sont éternels, et dès lors qu'on pourra les réduire, évidemment nous le ferons", sur la base des recommandations des scientifiques, a-t-il expliqué à l'issue du Conseil des ministres. Mais "l'heure de lever toutes les contraintes n'est pas venue (...) Si adaptation du pass il devait y avoir, elle ne saurait être envisagée avant le 15 novembre", a-t-il souligné.

La loi prévoit une application du pass sanitaire jusqu'au 15 novembre, et un projet de loi pour le proroger au-delà de cette date doit être présenté le 13 octobre en Conseil des ministres. Mais sur le plateau de l'émission "Dimanche en politique", sur France 3, le porte-parole du gouvernement a décalré ce dimanche 3 octobre :"on ne souhaite pas prolonger le pass sanitaire jusqu'à l'été. On souhaite s'en débarrasser le plus vite possible. Ce qu'on souhaite prolonger, c'est la possibilité d'y recourir". Pour porte-parole du gouvernement,  le fait de recourir au pass saniaire "en cas d'urgence est un moyen de limiter rapidement les risques de propagation du virus sur le territoire" commente France 3

Lire aussi : Pass sanitaire : le gouvernement veut prolonger son utilisation d'environ un an

Mercredi, le conseil scientifique a remis un avis évoqué en Conseil de défense jeudi matin, avis "qui nous appelle à une certaine prudence parce que nous rentrons dans la période hivernale (en Métropole - ndlr), et nous savons qu'à cette occasion, l'épidémie peut repartir", même si la couverture vaccinale de la France est "très importante", a expliqué Gabriel Attal. Selon Santé publique France au jeudi 7 octobre, 84% de population dans l'Hexagone était totalement vaccinée.

A La Réunion, au lundi au 4 octobre, 65,9% des Réunionnais éligibles disposaient d’un schéma vaccinal complet. Le rythme de vaccination est en baisse constante depuis quelques semaines.

De plus, le gouvernement ne ressent de la part des Français, qui "se sont emparés" du pass sanitaire, aucune "attente particulièrement forte autour d'une urgence qu'il y aurait à adapter ou alléger le pass sanitaire". Si allégement il y avait, les décisions seraient "plutôt d'ordre national" et seraient prises "probablement par secteur", a-t-il ajouté, sans préciser davantage.

Il a souligné que "dans près d'une trentaine de départements, l'épidémie ne recule plus, voire repart très légèrement à la hausse", comme dans "plusieurs départements de la région Pays de Loire" ou dans l'Aude, tandis que "la Guyane demeure un point d'alerte majeur". "Notre vigilance doit rester totale", a-t-il encore exhorté.

Dans son avis publié jeudi, le conseil scientifique considère que "l'objectif est de ne plus utiliser à terme le pass sanitaire lorsque la situation épidémiologique ne le justifiera plus". Mais, ajoute-t-il, les autorités sanitaires doivent pouvoir continuer à y recourir "si cela reste ou redevient nécessaire, en cas de dégradation sensible de la situation épidémiologique".

En attendant, le Conseil qualifie de "prudence active" une sortie après une période de préparation, entre le 15 novembre et la fin d'année 2021. Cette phase de préparation permettra "la poursuite de la vaccination des personnes les plus âgées et à risque (primovaccination et 3ème dose qui doivent être accélérées) et de mieux évaluer l'impact de la vaccination sur l'infection à moyen terme", écrit le Conseil scientifique. Elle permettra également de "mieux analyser l'impact du refroidissement climatique à l'automne (en Métropole - ndlr)", ajoute-t-il.

www.ipreunion.com avec l'AFP / redac@ipreunion.com

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2 Commentaires
Missouk
Missouk
2 ans

Celles ou ceux qui parlaient d'une obligation d'un pass sanitaire pour aller voter en avril ont été pris pour des complotistes. Si la 5e vague dont certains parlent déjà arrivait, pas sûr qu'ils aient tort!

eleferosi
eleferosi
2 ans

En Suède, tout est ouvert sans restriction aucune. "Quand un État vous prend vos libertés, il oublie souvent de vous les rendre".