[EN DIRECT] Guerre en Ukraine

Dix soldats russes mis en examen pour des crimes présumés à Boutcha

  • Publié le 28 avril 2022 à 16:34
  • Actualisé le 28 avril 2022 à 18:53

63ème jour de guerre en Ukraine. La Russie a affirmé mercredi avoir détruit une grande quantité d'armes livrées à Kiev par l'Occident et avoir coupé ses livraisons de gaz à la Pologne et la Bulgarie, deux pays membres de l'Otan et de l'UE très dépendants de l'"or bleu" russe. L'armée russe a affirmé également avoir mené des frappes aériennes contre 59 cibles ukrainiennes. De son côté, l'armée ukrainienne a reconnu des avancées dans l'est du pays, dans la région de Kharkiv et dans le Donbass. (Photo AFP)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

  • Biden va demander 33 milliards de dollars au Congrès pour l'Ukraine

    Joe Biden va accentuer jeudi la pression sur Moscou en demandant au Congrès une colossale rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars pour livrer toujours plus d'aide militaire à Kiev, et en proposant de liquider les avoirs d'oligarques russes pour compenser les dégâts subis par l'Ukraine.

    Il va donc demander au Congrès de débloquer 33 milliards de dollars supplémentaires pour répondre à la guerre en Ukraine, dont 20 milliards en aide militaire, a indiqué jeudi un haut responsable américain.Cette énorme "assistance militaire et sécuritaire" équivaut à "des armes et des munitions allant au peuple ukrainien", a ajouté ce responsable.

    M. Biden compte également proposer de liquider tout ou partie des avoirs "kleptocratiques" saisis auprès d'oligarques russes et d'en transférer le produit à Kiev "pour compenser le préjudice causé par l'agression russe", a précisé l'exécutif américain dans un communiqué, une mesure pour laquelle il a besoin de l'accord du Congrès.

    Les Etats-Unis ont déjà fourni plus de 3 milliards de dollars d'armement à l'Ukraine depuis l'invasion russe déclenchée le 24 février. La Maison Blanche cherche désormais à obtenir un financement suffisant pour pouvoir étendre cette aide jusqu'à octobre.

    La suite du reportage ici.

     

  • Dix soldats russes mis en examen pour des crimes présumés à Boutcha

    Ce sont les premières mises en examen annoncées par l’Ukraine pour des crimes présumés commis à Boutcha. « Dix soldats de la 64e brigade de fusiliers motorisés russe, appartenant à la 35e armée russe, ont été mis en examen, en lien avec le traitement cruel de civils et d’autres violations de la loi et des coutumes de la guerre », écrit le procureur dans un communiqué accompagné des photos des militaires mis en cause. Selon l’enquête, les militaires russes ont, pendant leur occupation de Boutcha en mars, « pris en otage des civils qui ne participaient pas aux hostilités et n’étaient pas armés. Les occupants ne leur ont donné ni à manger ni à boire », a détaillé le procureur. « Les suspects les ont fait se mettre à genoux, leur ont bandé les yeux avec du tissu et du papier autocollant, leur ont lié les mains avec des attaches plastiques, et ont menacé de les tuer en tirant délibérément dans leur direction », a-t-il poursuivi.

     

     

  • Joe Biden propose de transférer à l’Ukraine des avoirs russes saisis

    La Maison Blanche a proposé jeudi d’utiliser les avoirs saisis auprès d’oligarques russes pour compenser les dégâts subis par l’Ukraine lors de son invasion par la Russie. La liquidation de ces avoirs « kleptocratiques » permettrait d’en transférer le produit à Kiev « pour compenser le préjudice (causé à l’Ukraine) par l’agression russe », précise l’exécutif américain dans un communiqué.

    Cette proposition marque un durcissement de la position occidentale contre Moscou, et doit être accompagnée de nouvelles aides militaires massives à Kiev qui devraient être annoncées dès jeudi par le président américain Joe Biden. Les Etats-Unis ont déjà fourni pour plus de 3 milliards de dollars d’armement à l’Ukraine depuis l’invasion russe déclenchée le 24 février. La Maison Blanche cherche désormais à obtenir un financement suffisant de la part du Congrès pour pouvoir étendre cette aide jusqu’à octobre.

     

  • Plus de 55 000 réfugiés en vingt-quatre heures

    Environ 5,4 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes le 24 février, selon des chiffres du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) publiés, jeudi.

    Si le flux s’est très nettement ralenti depuis le mois de mars, l’ONU s’attend à ce qu’il y ait trois millions de plus de réfugiés d’ici la fin de l’année. Selon le HCR, au 27 avril, 5 372 854 Ukrainiens avaient quitté leur pays depuis le début de l’invasion russe, soit 55 635 de plus que le 26 avril. Les femmes et les enfants représentent 90 % de ces réfugiés, les hommes de 18 à 60 ans, susceptibles d’être mobilisés, n’ayant pas le droit de partir.

  • Un article du Monde : Le Parlement allemand demande au gouvernement d’accélérer la livraison d’armes lourdes à l’Ukraine

    Les parlementaires allemands ont voté, jeudi, une motion de soutien à l’Ukraine, en demandant notamment au gouvernement, jusqu’ici prudent sur la question, de livrer davantage d’armes lourdes à Kiev. Intitulée "Défendre la paix et la liberté en Europe – soutien global à l’Ukraine", cette motion défendue par les groupes parlementaires des trois partis au pouvoir ainsi que par les conservateurs dans l’opposition a été adoptée à une très large majorité.

    "Depuis le 24 février, notre monde a changé : une guerre terrible fait rage au cœur de l’Europe, en violation du droit international, avec des crimes de guerre et une brutalité et une cruauté à peine imaginables", a déclaré en ouverture des débats la chef du groupe parlementaire des Verts Britta Hasselmann. Selon elle, l’Ukraine a un "droit illimité à l’autodéfense".

    Cette motion commune stipule que, "conformément à la charte des Nations unies, l’Allemagne fournit également des armes d’autodéfense à l’Ukraine et approuve les livraisons en provenance de pays tiers". Les futures armes livrées par l’Allemagne devraient être "de type soviétique ou russe, permettant d’être utilisées immédiatement".

  • Dans le Donbass ukrainien, ceux qui "espèrent" l'arrivée des Russes

    Par conviction identitaire, nostalgie de l'ère soviétique ou pour en finir au plus vite avec la guerre, une partie des habitants du Donbass ukrainien ne voient pas d'un mauvais oeil la progression des troupes russes dans leur région, quand ils ne la soutiennent pas ouvertement.

    "Nous sommes ukrainiens administrativement, mais le Donbass, ce n'est pas l'Ukraine, les Ukrainiens, ce sont eux les étrangers, pas les Russes", souffle, à l'écart du marché de Lyssytchansk, Olena, qui a demandé à ce que son prénom soit modifié de peur que ses propos lui valent "la prison".

    Cette région de l'est de l'Ukraine grande comme presque deux fois la Belgique, que la Russie affirme vouloir "libérer" du joug de "néonazis" russophobes au pouvoir selon elle à Kiev, est au coeur d'un conflit sanglant depuis 2014, lorsque des séparatistes prorusses, soutenus militairement par le Kremlin, ont pris le contrôle d'une partie de ce bassin minier majoritairement russophone. Kiev a jusqu'ici gardé le contrôle d'une partie occidentale de la région. Et ses troupes tentent depuis deux semaines d'y contenir l'armée russe, qui pilonne la zone et grignote du terrain, s'emparant de plusieurs localités mais d'aucune ville d'importance.

    Lire la suite du reportage ici.

     

  •  Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres appelle Moscou à "accepter de coopérer" avec l'enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur de possibles crimes de guerre perpétrés en Ukraine

  • Le Président ukrainien Zelensky a été invité à participer au sommet du G20 qui doit se tenir à l'automne 2022 en Indonésie

  • La Biélorussie propose de rendre les «actes de terrorisme» passibles de la peine de mort et considère les attaques contre les chemins de fer qui facilitent l'invasion de l'Ukraine par la Russie comme du terrorisme

  • Marioupol "quasiment effacée de la surface de la Terre"

    A la pointe sud du Donbass, dans la ville portuaire stratégique de Marioupol, assiégée et dévastée, "l'ennemi bombarde massivement et bloque nos unités près de l'usine d'Azovstal", a affrimé de son côté le ministère ukrainien de la Défense dns son rapport quotidien.

    Le commandant de la 36e Brigade des Marines de Marioupol, Sergueï Volyna, a lancé un nouvel appel à l'aide, soulignant avoir avec lui 600 soldats blessés et des centaines de civils. "Mon message aujourd'hui est: sauvez la garnison de Marioupol, menez pour nous une opération d'exfiltration. Les gens vont simplement mourir ici (...) les civils meurent avec nous (...) la ville est quasiment effacée de la surface de la Terre", a-t-il imploré dans un message relayé sur Telegram.

  • Poursuite de l'offensive russe

    Les forces russes, qui intensifient depuis deux semaines leur offensive sur le Donbass, ont annoncé mercredi avoir effectué des frappes aériennes sur 59 cibles ukrainiennes. Parallèlement, l'armée ukrainienne a, fait rare de sa part, reconnu des avancées russes dans l'est, dans la région de Kharkiv et dans le Donbass, un bassin minier en partie contrôlé par des séparatistes prorusses depuis 2014.

    Kiev a admis que les Russes avaient pris des localités s'égrenant du nord au sud, laissant penser que Moscou veut prendre en étau une large poche encore aux mains des Ukrainiens. "Nous avons des semaines extrêmement difficiles à venir", a prévenu dans un communiqué mercredi le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov.

    Selon lui, l'armée russe, "déjà consciente de sa défaite stratégique, va tenter d'infliger le plus de souffrances possibles" aux soldats ukrainiens qu'il a exhortés à "tenir le coup".

    A Kherson (sud) -- première grande ville dont se sont emparé les forces russes après leur invasion de l'Ukraine lancée le 24 février --, "les occupants ont lancé des grenades lacrymogènes contre des manifestants ukrainiens qui scandaient +Kherson est l'Ukraine¨+!", a indiqué l'armée ukrainienne dans un communiqué. Des manifestants "ont été blessés et interpelés", a ajouté la même source sans fournir davantage de détails.

  • L'UE dénonce un "chantage russe"

    De son côté, l'Union européenne a accusé mercredi la Russie de "chantage" après qu'elle eut cessé la fourniture de gaz à la Pologne et à la Bulgarie tandis que les Occidentaux poursuivent leurs efforts pour armer les Ukrainiens face à la Russie.

    La Grande-Bretagne a appelé mercredi les aliés de l'Ukraine à faire preuve de "courage" en augmentant leur aide militaire, arguant que la guerre en Ukraine était "notre guerre" et la victoire de Kiev un "impératif stratégique pour nous tous". "Armes lourdes, chars, avions - creuser dans nos stocks, accélérer la production, nous devons faire tout ça", a lancé mercredi soir dans un discours à Londres la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss.

    Moscou s'efforce en attendant de cibler cette aide militaire et le ministère russe de la Défense a affirmé mercredi que "des hangars avec une grande quantité d'armes et de munitions étrangères, livrées aux forces ukrainiennes par les Etats-Unis et des pays européens, avaient été détruits avec des missiles Kalibr tirés de la mer sur l'usine d'aluminium de Zaporojie", dans le sud de l'Ukraine.

    Le gouverneur de cette région a cependant apporté un ferme démenti: "Aucun dépôt de munitions et d'armes n'a été touché à Zaporojie", a-t-il rétorqué, martelant que l'usine atteinte "n'était plus opérationnelle depuis six ans".

    Les troupes russes bombardent aussi ponts et voies ferrées pour ralentir les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine, avait expliqué mardi un conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur, après la destruction d'un pont stratégique reliant ce pays à la Roumanie.

    Lire l'article de l'AFP ici.

  • ONU : Antonio Guterres à Boutcha et Irpin

    Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres se rend jeudi dans la banlieue de Kiev, à Boutcha, Irpin et Borodianka, théâtres d'exactions imputées à l'armée russe par les Ukrainiens, tandis que Moscou poursuit son offensive dans l'est et le sud de l'Ukraine.

    Pour rappel, Kiev accuse les forces russes d'avoir commis des massacres après la découverte de dizaines de cadavres portant des vêtements civils dans ces localités occupées puis abandonnées par l'armée russe. Le 2 avril, à Boutcha, des journalistes de l'AFP ont découvert l'horreur: une rue jonchée de cadavres. Et l'ONU a documenté le "meurtre, y compris certains par exécution sommaire", de 50 civils, après une mission dans la ville.

    Mercredi, les députés canadiens ont adopté une motion condamnant les "actes de génocide contre le peuple ukrainien" menés par la Russie et affirmant qu'il existe "des preuves claires et abondantes de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité systématiques et massifs".

    Le chef des Nations unies est arrivé en Ukraine en provenance de Moscou où il a plaidé auprès de Vladimir Poutine pour un cessez-le-feu "dans les plus brefs délais". Il s'est également dit "préoccupé par les rapports répétés faisant état de possibles crimes de guerre", jugeant qu'ils "requièrent une enquête indépendante".

     

  • Poutine menace l'Occident d'une "riposte rapide et foudroyante"

    Devant le parlement russe, Vladimir Poutine a mis en garde contre toute intervention extérieure dans le conflit en Ukraine, promettant qu'elle rencontrerait une riposte "rapide et foudroyante".

  • La Russie suspendue de l'Organisation mondiale du tourisme

    La Russie a été suspendue de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) en raison de son invasion de l'Ukraine, jugée contraire aux "valeurs" de l'organisation.

  • Musique techno à fond sous les bombes : les livreurs fous de Kharkiv

    Le coffre rempli à ras bord de vivres, la musique techno à fond : dans leur Opel Astra rouge, trois jeunes Ukrainiens livrent chaque jour de l'aide humanitaire dans des quartiers de Kharkiv régulièrement visés par les roquettes russes.

    Les deux derniers jours ont été plutôt calmes dans cette grande ville du nord-est, la deuxième plus grande d'Ukraine. Mais ce mardi, le son du canon ukrainien comme celui de l'artillerie russe ont à nouveau retenti.

    La ligne de front est à moins de 5 km des quartiers nord et est de Kharkiv et la frontière russe est à quelques dizaines de kilomètres. Pas de quoi décourager les trois bénévoles, Nazar, Alexiï et Oleg.

    Devant une école maternelle reconvertie en centre de stockage de nourriture, ils chargent le coffre de leur voiture avec des sacs en plastique contenant chacun du pain et des boîtes de conserves. "Notre principal objectif est de nourrir des enfants et des personnes âgées, ils en ont le plus besoin. Malheureusement, en ce moment, les gens n'ont plus ni argent ni travail, beaucoup d'entre eux ne peuvent même pas se déplacer jusqu'à un supermarché", explique Nazar Tichtchenko, 34 ans.

    Casquette à l'envers, T-shirt et bermuda de sport noirs, tennis rouge vif, Nazar a des faux airs de Karim Benzema, avec son bouc, son crâne rasé et son regard noir du haut de son 1,87 m.

    Fan de foot, il aime la bagarre mais pas la police. Sur un tibia il a tatoué le chiffre 13 et sur l'autre le 12, autrement dit dans l'ordre de l'alphabet : ACAB ("All cops are bastards", "tous les flics sont des bâtards").

    Né à Tyrnyaouz, en Russie, il a "vécu toute (sa) vie dans le mouvement des fans de football, avec des gars nationalistes qui sont imprégnés d'amour pour notre pays", l'Ukraine.

    Lire le reportage de l'AFP ici.

     

  • Bonjour, nous ouvrons ce live pour suivre la guerre en Ukraine

À propos

Lors d’un discours prononcé cet après-midi devant les deux chambres du Parlement russe, Vladimir Poutine a déclaré : "Je tiens à souligner à nouveau que tous les objectifs de l’opération militaire spéciale que nous menons dans le Donbass et en Ukraine, lancée le 24 février, seront remplis quoi qu’il arrive. Car seule la victoire de la Russie garantira la sécurité des résidents des régions séparatistes de l’est de l’Ukraine et de notre pays tout entier dans la perspective historique", a-t-il ajouté.

La Russie a par ailleurs interdit, mercredi, à 287 membres de la Chambre des communes du Parlement britannique d’entrer dans le pays, en représailles à une mesure similaire de Londres contre des députés russes ayant soutenu l’offensive en Ukraine.

- Moscou dit avoir détruit des armes livrées à Kiev, coupe le gaz à Varsovie et Sofia -

La Russie a affirmé mercredi avoir détruit une grande quantité d'armes livrées à Kiev par l'Occident et avoir coupé ses livraisons de gaz à la Pologne et la Bulgarie, deux pays membres de l'Otan et de l'UE très dépendants de l'"or bleu" russe. Au moment où les Occidentaux intensifient leurs efforts pour armer l'Ukraine face à Moscou, le ministère russe de la Défense a affirmé que "des hangars avec une grande quantité d'armes et munitions étrangères, livrées aux forces ukrainiennes par les Etats-Unis et des pays européens, ont été détruits avec des missiles Kalibr tirés depuis la mer sur l'usine d'aluminium de Zaporijjia", dans le sud de l'Ukraine.
Les forces russes bombardent ponts et voies ferrées pour ralentir les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine, avait indiqué mardi un conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien, après la destruction d'une voie stratégique reliant le pays à la Roumanie. Pour la première fois mardi, une quarantaine de pays s'étaient réunis en Allemagne à l'invitation des Etats-Unis afin de coordonner une accélération des livraisons d'équipements militaires que l'Ukraine réclame pour repousser l'invasion russe.
L'armée russe affirme également avoir mené des frappes aériennes contre 59 cibles ukrainiennes, dont 50 où se trouvaient des troupes et quatre dépôts de munitions.

- Gazprom suspend ses livraisons à la Pologne et à la Bulgarie -

Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, ces deux pays membres de l'Union européenne très dépendants du gaz russe n'ayant pas effectué de paiement en roubles.

Le gazier polonais PGNiG a confirmé "l'arrêt complet de l'approvisionnement en gaz naturel fourni par Gazprom" sans que cela "n'affecte les approvisionnements courants" de ses clients. Le gouvernement bulgare affirme avoir "effectué tous les paiements requis en temps voulu" et assure que "des actions pour trouver des alternatives à la fourniture de gaz et faire face à la situation" ont été entreprises.

L'UE s'était "préparée" à une interruption du gaz russe et prépare "une réponse coordonnée", a déclaré mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "L'annonce de Gazprom est une nouvelle tentative de la Russie de nous faire du chantage au gaz. Nous sommes préparés à ce scénario. Nous élaborons notre réponse européenne coordonnée. Les Européens peuvent être sûrs que nous sommes unis et solidaires avec les États membres touchés", a-t-elle dit.

La Bulgarie et la Pologne, qui ont annoncé mardi soir que Gazprom cessait de leur livrer du gaz, sont désormais approvisionnées en gaz « par leurs voisins de l’Union européenne », a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d’effet possible sur les consommateurs européens. La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l’économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants.

- La suspension des livraisons de gaz russe est une réponse à "des actes inamicaux" contre la Russie, explique le Kremlin -

Les conditions qui ont été fixées font partie d’une nouvelle méthode de paiement élaborée après des actes inamicaux sans précédent", a expliqué mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, après la suspension des livraisons de gaz russe à Sofia et à Varsovie, parce qu’elles n’avaient pas été payées en roubles comme l’exigeait Moscou.

- Plusieurs localités reprises par les Russes -

L'armée ukrainienne a reconnu mercredi une avancée des forces russes dans l'Est du pays, avec la prise de plusieurs localités dans la région de Kharkiv et dans le Donbass. Le 18 avril, Volodymyr Zelensky avait annoncé le début de l'offensive russe contre l'Est du pays, dont une partie est aux mains des séparatistes prorusses depuis 2014 et qui est désormais l'objectif prioritaire de Moscou.

- La Russie interdit d’entrée 287 parlementaires britanniques -

La Russie a interdit mercredi à 287 membres de la Chambre des communes du Parlement britannique d’entrer dans le pays, en représailles à une mesure similaire de Londres contre des députés russes ayant soutenu l’offensive en Ukraine. "Les personnalités visées, dont l’entrée en Russie a été interdite, ont participé le plus activement à l’instauration de sanctions antirusses par Londres et favorisent une exacerbation injustifiée de l’hystérie russophobe en Grande-Bretagne", a fait savoir la diplomatie russe dans un communiqué. Celui-ci s’accompagne de la liste des parlementaires concernés, 287 au total, sur les 650 membres de la Chambre des communes britannique.

Le 16 avril, Moscou avait déjà interdit l’entrée en Russie au premier ministre, Boris Johnson, et à plusieurs autres hauts responsables britanniques : le vice-premier ministre, Dominic Raab, la ministre des affaires étrangères, Liz Truss, le ministre de la défense, Ben Wallace, l’ex-première ministre Theresa May et la première ministre d’Ecosse, Nicola Sturgeon. Lors des deux dernières semaines, la Russie a également interdit d’entrée des dizaines de parlementaires américains et canadiens, également en riposte à des mesures similaires prises par Washington et Ottawa. Mercredi, la Russie a également annoncé l’expulsion de trois diplomates norvégiens, en mesure de représailles à une décision similaire prise récemment par Oslo à l’encontre des diplomates russes, notamment en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

- Bruxelles propose de suspendre toutes les taxes douanières de l’UE pour les produits ukrainiens -

La Commission européenne a proposé, mercredi, de suspendre pendant un an tous les droits de douane sur les produits ukrainiens importés dans l’Union européenne (UE) afin de soutenir l’économie du pays attaqué par la Russie. Cette proposition, qui doit encore être approuvée par le Parlement européen et les vingt-sept pays membres de l’UE, est "un geste sans précédent de soutien à un pays en guerre", a déclaré l’exécutif européen dans un communiqué. Le Royaume-Uni avait déjà annoncé lundi la suppression de ses droits de douane sur les produits importés d’Ukraine.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com avec AFP

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2 Commentaires
jackboom
jackboom
1 an

fake news ! les vrais infos sont a la source ...

titi45
titi45
1 an

Fait pète poutine ''