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Ukraine : Kiev frappée en pleine visite du chef de l'ONU

  • Publié le 29 avril 2022 à 02:59
  • Actualisé le 29 avril 2022 à 15:45

64ème jour de guerre en Ukraine ce vendredi 29 avril 2022. L'armée ukrainienne s'attend à "des semaines extrêmement difficiles" face à la mise en garde de Vladimir Poutine qui prévient que contre toute intervention extérieure dans le conflit en Ukraine, rencontrerait une riposte "rapide et foudroyante". Les Occidentaux renforcent leur soutien, malgré le risque d'escalade. La capitale de Kiev a été frappée en pleine visite du chef de l'ONU Antonio Guterres, qui a été mis en sécurité. Suivez notre direct. (Photos AFP)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

  • L’OIM lance un appel de fonds à hauteur de 514 millions de dollars pour venir en aide à 10 millions de personnes

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a lancé vendredi un appel de fonds visant à récolter 514 millions de dollars afin de venir en aide à dix millions de personnes, déplacées ou forcées d’émigrer depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cet appel doit permettre de venir en aide à 8 millions de personnes déplacées internes et 2 millions de personnes ayant dû fuir le pays. "Les besoins humanitaires dans la région continuent d’augmenter, et les populations affectées ont un besoin crucial de soutien", souligne un communiqué de l’OIM. Cette aide s’adresse particulièrement aux populations vulnérables : femmes, enfants, personnes âgées et personnes handicapées.

  • Le Royaume-Uni envoie une équipe enquêter sur les crimes de guerre en Ukraine

    Les enquêteurs se rendront en Ukraine en mai pour recueillir "un large éventail de preuves, de déclarations de témoins, de preuves médico-légales et de preuves vidéo", a déclaré la ministre britannique des Affaires étrangères.

     

     

  • Le Royaume-Uni envoie une équipe enquêter sur les crimes de guerre en Ukraine

    Les enquêteurs se rendront en Ukraine en mai pour recueillir "un large éventail de preuves, de déclarations de témoins, de preuves médico-légales et de preuves vidéo", a déclaré la ministre britannique des Affaires étrangères.

     

     

  • L'Allemagne condamne les "frappes "inhumaines" sur Kiev alors que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres se trouvait dans la capitale ukrainienne

  • La Norvège va emboîter le pas à l'Union européenne, dont elle n'est pas membre, et fermer à son tour ses ports aux bateaux russes, à l'exception des chalutiers

  • Les présidents russe et ukrainien tous deux invités au sommet du G20 en Indonésie

    Le président indonésien, Joko Widodo, a annoncé vendredi avoir invité son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, et confirmé avoir également convié le président russe, Vladimir Poutine, au sommet du G20 qui doit se tenir en novembre en Indonésie. "J’ai invité le président Zelensky à participer au sommet du G20", a déclaré le président indonésien. Le président russe a confirmé qu’il y participerait, a précisé le leader indonésien dans une allocution vidéo. L’Indonésie, qui préside le G20 cette année, a subi de fortes pressions de la part des Occidentaux, les Etats-Unis en tête, pour exclure la Russie du groupe. Mais Djakarta a résisté, arguant que sa position l’obligeait à rester "impartiale", alors que le président américain Joe Biden, notamment, avait suggéré une participation de l’Ukraine pour trouver un équilibre.

  • Une productrice ukrainienne de Radio Svoboda tuée jeudi dans les tirs de missiles à Kiev

    "Vira Hyrych est morte des suites de la frappe d’un missile russe sur l’immeuble où elle habitait", a annoncé Radio Svoboda, financée par les Etats-Unis, sur son site Internet. Son corps a été découvert sous les décombres vendredi. Il n’était toutefois pas précisé à ce stade si elle était la victime évoquée, plus tôt vendredi, par le maire de Kiev, Vitali Klitschko.

     

  • Jean-Yves Le Drian condamne les tirs russes qui ont visé Kiev
    Sur Twitter, Jean-Yves Le Drian, le ministre des affaires étrangères, a dénoncé vendredi les tirs russes qui ont visé la capitale ukrainienne la veille. "Je condamne fermement les frappes indiscriminées des forces russes ayant visé Kiev hier soir. Pleine solidarité avec le peuple ukrainien, ainsi qu’avec Antonio Guterres et Kiril Petkov qui se trouvaient à proximité hier", a-t-il dit sur le réseau social.

     

  • Un article du Monde : Au moins une personne a été tuée lors des frappes russes contre Kiev jeudi, pendant la visite d’Antonio Guterres

    Au moins une personne a été tuée lors de tirs de missiles russes contre Kiev jeudi, pendant la visite dans la capitale ukrainienne du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fait savoir vendredi le maire de la capitale, Vitali Klitschko, sur Telegram. Les secouristes « ont retrouvé un corps » en déblayant les débris sur le site touché, près du centre-ville, a-t-il ajouté. Quatre blessés ont été hospitalisés, a-t-il dit dans un message séparé, précisant qu’au total plus de cent habitants de Kiev avaient été tués depuis le début de l’invasion russe, il y a deux mois.

    Par ailleurs, la Russie a confirmé, vendredi, avoir effectué la veille une frappe en utilisant des armes de « haute précision » contre Kiev. « Les forces russes ont détruit avec des armes de haute précision de longue portée les ateliers de l’entreprise spatiale Artiom dans la ville de Kiev », a dit le ministère russe de la défense, lors d’une réunion d’information.

  • Des enfants de Kharkiv rescapés des bombes russes réfugiés en Italie

    "Si je dois mourir, je meurs.Mais j'aurai eu une vie heureuse, j'ai eu la chance de visiter Disneyland à Paris, puis Berlin et la Sicile": sous les bombes à Kharkiv dans l'est de l'Ukraine, Vika, 16 ans, se remémorait les voyages passés avec sa famille d'accueil italienne.

    Quand les sirènes d'alerte anti-aérienne retentissaient, elle se réfugiait dans le souterrain d'une école, où elle s'emmitouflait dans un sac de couchage, cherchant en vain à dormir. Pour tuer le temps, elle initiait ses compagnons d'infortune au Burraco, un jeu de cartes italien.

    Le cauchemar a pris fin dans la nuit du 7 mars, à 2h du matin, quand elle a regagné sa chambre remplie de peluches dans la maison de sa famille italienne à Cusago près de Milan, au bout d'un long et éprouvant voyage en train et bus, grâce à l'association "I Bambini dell'Est" (Les Enfants de l'Est).

    Créée en 2010 pour aider les "enfants de Tchernobyl" qui venaient en Italie et ailleurs en Europe pour respirer de l'air pur, l'association a étendu ses programmes d'accueil aux jeunes issus d'orphelinats comme Vika.

    Dès le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les combats furent intenses à Kharkiv. "On entendait des tirs et des bruits de missiles et on voyait des colonnes de fumée noire. Plein d'immeubles ont été détruits, comme notre cinéma, avec toutes les fenêtres brisées", raconte Vika, encore sous le choc.

    Lire l'article complet ici

  • Plusieurs pays ont demandé à leurs citoyens de quitter la Transnistrie, en Moldavie, dès que possible et d'annuler leur voyage vers cette destination

  • L'Est et le Sud sous les bombes

    Parallèlement à la visite de M. Guterres à Kiev, les régions méridionales et orientales de l'Ukraine - où se concentrent les assauts russes - sont sous un feu nourri de bombes. "L'ennemi intensifie son offensive. Les occupants effectuent des frappes pratiquement dans toutes les directions", avec une activité particulièrement intense dans les régions de Kharkiv et dans le Donbass, a souligné l'état-major ukrainien. Selon lui, l'armée russe tente d'empêcher le transfert de forces ukrainiennes du nord vers l'est.

    Selon le gouverneur de Kharkiv, Oleg Synegoubov, cinq personnes ont été tuées jeudi dans des bombardements sur la ville et sa région. Les troupes russes, qui tentaient d'avancer depuis Izioum vers "Brazhkivka, Dovhenky et Velyka Komyshuvakha", ont subi "de lourdes pertes et ont été contraintes de battre en retraite", a-t-il assuré sur Telegram.

    Dans le Donbass, à Lyman, "la situation est très difficile, toute la commune est encerclée", a indiqué à l'AFP Andriï Pankov, chef de la région administrative de Kramatorsk. Selon lui, près de la moitié du territoire communal est occupé par les chars et colonnes russes, venues du nord par Izioum, capturée précédemment.

    "On ne sait pas ce que sera la situation demain matin", redoute Oleksiï Migrine, chef des secours de la région. L'armée russe a de son côté affirmé avoir détruit dans la nuit de mercredi à jeudi avec des "missiles de haute précision" deux dépôts d'armements et de munitions dans la région de Kharkiv, et effectué des raids aériens sur 67 sites militaires ukrainiens.

    A Kherson, seule ville d'importance dont les Russes aient complètement pris le contrôle depuis le début de leur invasion, l'administration locale russe a dit jeudi vouloir introduire le rouble à la place de la hryvnia ukrainienne à partir du 1er mai. "Un acte d'annexion et une violation grave par la Russie" de la Charte de l'ONU, a dénoncé Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains au Parlement ukrainien.

    Lire l'article de l'AFP ici.

     

  • Kiev frappée en pleine visite du chef de l'ONU

    Le bombardement à Kiev, le premier depuis la mi-avril, est intervenu après un déplacement jeudi du patron de l'ONU à Boutcha et d'autres banlieues de Kiev - théâtres d'exactions imputées par les Ukrainiens aux forces russes - où il avait appelé Moscou à "coopérer" avec l'enquête de la Cour pénale internationale sur de possibles crimes de guerre.

    "Dans la soirée, l'ennemi a tiré sur Kiev. Deux frappes sur le quartier de Chevchenkovsky", "sur les étages inférieurs d'un immeuble résidentiel", a dit le maire de la capitale, Vitali Klitschko.

    Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce sont "cinq missiles" qui se sont abattus sur Kiev. "Cela en dit long sur la véritable attitude de la Russie envers les institutions internationales, sur les efforts des dirigeants russes pour humilier l'ONU et tout ce que l'organisation représente", a commenté M. Zelensky dans une vidéo.

    Des journalistes de l'AFP ont vu un étage d'un bâtiment en feu avec de la fumée noire s'échappant des fenêtres brisées, tandis que de nombreux policiers et des secouristes étaient présents. D'après les services de secours, dix personnes ont été blessées dans les attaques de missiles.

    M. Guterres est "choqué" mais "en sécurité", a rassuré un porte-parole des Nations unies, Saviano Abreu, déplorant que "cela soit arrivé à proximité de là où nous nous trouvions", bien que ce soit une "zone de guerre".

  • Les Occidentaux veulent "redoubler" le soutien envers l'Ukraine

    "Nous voulons voir la Russie affaiblie à un degré tel qu'elle ne puisse pas faire le même genre de choses que l'invasion de l'Ukraine", a déclaré lundi le chef du Pentagone Lloyd Austin. On ne peut pas être plus clair. Washington a ensuite réuni mardi une quarantaine de pays, dont toute l'Otan, à Ramstein en Allemagne pour organiser un soutien de grande ampleur à l'Ukraine.

    Mercredi, c'est la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss qui a appelé à "redoubler" le "soutien", en donnant "armes lourdes, chars, avions", et souhaité repousser "la Russie hors de toute l'Ukraine", donc y compris de la Crimée annexée depuis 2014.

    Jeudi, Joe Biden a demandé une rallonge de 33 milliards de dollars au Congrès pour principalement fournir davantage d'équipements militaires à l'Ukraine. Les Etats-Unis "n'attaquent pas" la Russie mais "aident les Ukrainiens à se défendre" et ont déjà livré dix armes antichars pour chaque blindé russe, a à cette occasion assuré le président américain.

    Il faut "remonter à la crise des Euromissiles à la fin des années 1970" pour retrouver un tel niveau de tensions dans les déclarations, explique à l'AFP Emilia Robin, une historienne spécialiste de la Guerre froide à l'université Panthéon-Sorbonne de Paris. "On appelait cela la +guerre fraîche+ car elle arrivait après une période de détente. Cela s'est ensuite apaisé avec l'arrivée de (Mikhaïl) Gorbatchev (à la tête de l'URSS) et la reprise de négociations".

    Lire l'article de l'AFP ici.

  • Bonjour nous ouvrons ce live pour suivre la guerre en Ukraine

À propos

Environ 5,4 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes le 24 février, selon des chiffres du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) publiés, jeudi. L’ONU s’attend même à ce qu’il y ait trois millions de plus de réfugiés d’ici la fin de l’année. Selon le HCR, au 27 avril, 5 372 854 Ukrainiens avaient quitté leur pays depuis le début de l’invasion russe, soit 55 635 de plus que le 26 avril. Les femmes et les enfants représentent 90 % de ces réfugiés, les hommes de 18 à 60 ans, susceptibles d’être mobilisés, n’ayant pas le droit de partir.

- Marioupol "quasiment effacée de la surface de la Terre" -

A la pointe sud du Donbass, dans la ville portuaire stratégique de Marioupol, assiégée et dévastée, "l'ennemi bombarde massivement et bloque nos unités près de l'usine d'Azovstal", a affirmé de son côté le ministère ukrainien de la Défense dans son rapport quotidien. Le commandant de la 36e Brigade des Marines de Marioupol, Sergueï Volyna, a lancé un nouvel appel à l'aide, soulignant avoir avec lui 600 soldats blessés et des centaines de civils. "Mon message aujourd'hui est: sauvez la garnison de Marioupol, menez pour nous une opération d'exfiltration. Les gens vont simplement mourir ici (...) les civils meurent avec nous (...) la ville est quasiment effacée de la surface de la Terre", a-t-il imploré dans un message relayé sur Telegram.

La coordinatrice de l’ONU en Ukraine a annoncé, jeudi, qu’elle partait dans le sud du pays préparer une tentative d’évacuation de la ville de Marioupol, presque entièrement contrôlée par les forces russes. "Je vais à Zaporijia pour préparer l’évacuation espérée de Marioupol" port stratégique pilonné et assiégé par les Russes dans le sud-est de l’Ukraine, a annoncé Osnat Lubrani sur Twitter.

- Dix soldats russes mis en examen pour des crimes présumés à Boutcha -

Ce sont les premières mises en examen annoncées par l’Ukraine pour des crimes présumés commis à Boutcha. « Dix soldats de la 64e brigade de fusiliers motorisés russe, appartenant à la 35e armée russe, ont été mis en examen, en lien avec le traitement cruel de civils et d’autres violations de la loi et des coutumes de la guerre », écrit le procureur dans un communiqué accompagné des photos des militaires mis en cause.

Selon l’enquête, les militaires russes ont, pendant leur occupation de Boutcha en mars, « pris en otage des civils qui ne participaient pas aux hostilités et n’étaient pas armés. Les occupants ne leur ont donné ni à manger ni à boire », a détaillé le procureur. « Les suspects les ont fait se mettre à genoux, leur ont bandé les yeux avec du tissu et du papier autocollant, leur ont lié les mains avec des attaches plastiques, et ont menacé de les tuer en tirant délibérément dans leur direction », a-t-il poursuivi.

- La Bulgarie et la Pologne approvisionnées en gaz par leurs voisins de l'UE après la suspension des livraisons russes -

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a vu dans l'arrêt des livraisons russes une "incitation" à réduire "encore plus rapidement" la dépendance de l'Union européenne au gaz et au pétrole russes. Alors que la Russie a annoncé la suspension des livraisons de gaz à la Bulgarie et à la Pologne, les deux pays sont désormais approvisionnés "par leurs voisins de l'UE", a affirmé mercredi 27 avril la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "

Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d'effet possible sur les consommateurs européens", a assuré la cheffe de l'exécutif bruxellois dans une brève allocution à la presse. "La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l'économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants", a-t-elle estimé. La Bulgarie et la Pologne s'étaient déjà dites en mesure d'obtenir le gaz manquant par d'autres sources.

- Joe Biden propose de transférer à l’Ukraine des avoirs russes saisis -

La Maison Blanche a proposé jeudi d’utiliser les avoirs saisis auprès d’oligarques russes pour compenser les dégâts subis par l’Ukraine lors de son invasion par la Russie. La liquidation de ces avoir permettrait d’en transférer le produit à Kiev "pour compenser le préjudice par l’agression russe", précise l’exécutif américain dans un communiqué.

Les Etats-Unis ont déjà fourni pour plus de 3 milliards de dollars d’armement à l’Ukraine depuis l’invasion russe déclenchée le 24 février. La Maison Blanche cherche désormais à obtenir un financement suffisant de la part du Congrès pour pouvoir étendre cette aide jusqu’à octobre.

Du côté des sanctions, les pays de l’Union européenne (UE) ont à ce jour saisi plus de 30 milliards de dollars d’avoirs russes dont près de 7 milliards en biens de luxe appartenant aux oligarques (yachts, œuvres d’art, immobilier et hélicoptères), a indiqué la Maison Blanche. Les Etats-Unis ont quant à eux "sanctionné et bloqué des navires et avions pour une valeur de plus d’un milliard, ainsi que gelé des centaines de millions de dollars d’avoirs d’élites russes sur des comptes américains".

Joe Biden va accentuer jeudi la pression sur Moscou en demandant au Congrès une colossale rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars pour livrer toujours plus d'aide militaire à Kiev, et en proposant de liquider les avoirs d'oligarques russes pour compenser les dégâts subis par l'Ukraine. Il va donc demander au Congrès de débloquer 33 milliards de dollars supplémentaires pour répondre à la guerre en Ukraine, dont 20 milliards en aide militaire, a indiqué jeudi un haut responsable américain.Cette énorme "assistance militaire et sécuritaire" équivaut à "des armes et des munitions allant au peuple ukrainien", a ajouté ce responsable.

- Le Parlement allemand demande au gouvernement d’accélérer la livraison d’armes lourdes à l’Ukraine -

Les parlementaires allemands ont voté, jeudi, une motion de soutien à l’Ukraine, en demandant notamment au gouvernement, jusqu’ici prudent sur la question, de livrer davantage d’armes lourdes à Kiev. Intitulée "Défendre la paix et la liberté en Europe – soutien global à l’Ukraine", cette motion défendue par les groupes parlementaires des trois partis au pouvoir ainsi que par les conservateurs dans l’opposition a été adoptée à une très large majorité. "Depuis le 24 février, notre monde a changé : une guerre terrible fait rage au cœur de l’Europe, en violation du droit international, avec des crimes de guerre et une brutalité et une cruauté à peine imaginables", a déclaré en ouverture des débats la chef du groupe parlementaire des Verts Britta Hasselmann. Selon elle, l’Ukraine a un "droit illimité à l’autodéfense".

Cette motion commune stipule que, "conformément à la charte des Nations unies, l’Allemagne fournit également des armes d’autodéfense à l’Ukraine et approuve les livraisons en provenance de pays tiers". Les futures armes livrées par l’Allemagne devraient être "de type soviétique ou russe", permettant d’être "utilisées immédiatement".

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
HULK
HULK
1 an

Le "Machin" a encore fait la preuve de son impuissance face aux dictatures. POUTINE s'est moqué du secrétaire général de l'ONU comme il se moque de tout le monde. Ce qui est dramatique c'est que tout ce qu'il fait il avait dit et écrit qu'il le ferait. Rien n'est surprenant,t. Mais tous ces abrutis incompétents qui nous dirigent ont été incapables de comprendre celà. À croire vraiment qu'ils le font exprès pour nous amener au bord du gouffre.Comme les moutons qui se précipitent dans leur vide. Honteux, indigne.